Serie live extremement "bis" et gentiment trashouille de la chaine TV Tokyo diffusee apres minuit, KJOB nous ramene a un genre de films decidemment d'un autre age.
On retrouve dans KJOB en effet tous les ingredients des films d'exploitation nippons des annees 60/70s ou des venerables compagnies de cinematographes en difficultes financieres, cedant du terrain a la television, lacherent sur les grands ecran l'immontrable; du sexe, de la violence et des outrages aux bonnes moeurs en tous genres.
Les vedettes de la serie TV sont comme a l'epoque feminines, sexies, venales, indomptables, armees jusqu'aux dents et peu farouches
.Bon, les production-values sont (television (nocturne) oblige) peu elevees, mais l'humour (non absent), les delires assumes, le graveleux amoureusement dissimine rend la serie incontournable pour le bissards en manque qu'est votre serviteur.
A la base, le concept est assez antinomique car mettant en scene un groupe d'idoles (Les Model Girls) dans une serie de bis qui "tache"!
La saison derniere presentait deja un concept similaire avec Chouzetsu * Zekkyou Land TV (2013), un "tentacule et petite culottes" (sans sexe), mais deja destine aux heures creuse de la nuit. Une nouvelle tendance peut-etre? Esperons-le.
Bon, les Model Girls, toutes aussi mignonnes soient-elles, non pas le charisme d'une Meiko Kaji, mais le fond (et les formes y sont), ne fesons donc pas la fine bouche et encore moins l'impasse sur une serie, qui aussi parodique soit-elle, le fait avec amour du genre vise.
Apres tout, nous sommes en 2013, et non plus en 1973, et c'est sans doute dans un genre aussi infrequentable, ce que la tele nipponne aura pu faire de plus equivalent.
Un petit trailer:
http://www.youtube.com/watch?v=O_Ec3xRxpPs
Le site officiel:
http://www.tv-tokyo.co.jp/queenbee/
--qui ont mal tourne), une pistolero, une nonne pas tres catholique, une adepte du katana, une hostesse echappe d'un club louche de Kabukicho, une maitresse SM, une dragon-lady machiavelique et autres personnages-cles du bis nippon tendance (s)exploitation. 
par moment--la serie pourrait presque etre consideree comme "familiale". Enfin, si l'on entend le concept de "famille" par maman & papa qui carburent au bis et que la progenitures est adolescente, tellement l'ensemble est au final drolatique (car parodique dans sa forme), mais trouve un ton plus que juste (respect dans le ton).
, le dernier episode de la rediff' de Koroshi no Jooubachi (rediff' de serie que je me suis enquillee dans son integralite avec un enorme plaisir) aide nettement a faire oublier des exhibitionistes grecs.