20 ans après, j'ai revu The Wall et... c'est toujours aussi CHIANT.
Des fois je me demande pourquoi je m'inflige ça... La grande question est: faut-il aimer Pink Floyd pour apprécier ce vidéo-clip de 1h35 à sa juste valeur? Ceux qui ont foutu 10/10,chef d'oeuvre ou grandiose sont-ils fan du groupe? Y a t il une seule personne sur ce forum qui déteste les Floyd mais adore le film pour ses seules qualités artistiques?
En tout cas, ce sera un zéro pointé pour moi.
Difficile à dire, car longtemps, la seule chose que je connaissais du Floyd, c'était le disque The Wall que j'ai découvert... grâce au film ! Je n'avais en fait aucun intérêt pour le groupe à cette époque.
Je me suis intéressé au groupe très longtemps après, et si j'aime bien certaines choses (on va dire du début jusqu'à "Echoes" inclus, donc ce qu'ils ont fait plusieurs années avant "The Wall" et dans un style relativement différent), l'album The wall et le film restent complètement liés dans ma tête.
Romain a écrit :La grande question est: faut-il aimer Pink Floyd pour apprécier ce vidéo-clip de 1h35 à sa juste valeur?
"Le vidéo-clip le plus long et déprimant de l'histoire du cinéma" (Bertrand Tavernier dans "50 ans de cinéma américain")
Je l'ai revu il y a pas si longtemps en dvd (y a pas de Blu Ray dispo?) et même si ça ne tient pas forcément sur la longueur, car trop répétitif et ruminatif (dans les bonus Roger Waters trouve que le film manque d'humour..) , le visuel reste spectaculaire et brillant...
Roger Waters qui trouve que le film manque d'humour, c'est un peu étrange, car le disque et le spectacle d'époque sont aussi complètement dénués d'humour. C'est aussi un film auquel on peut très facilement se rapporter quand on est adolescent, je ne sais pas si il marcherait autant pour moi aujourd'hui.
David Gilmour a expliqué quant à lui régulièrement que son problème avec "The Wall" (qui est à 95 pour cent l'oeuvre de Waters) sous toutes ses formes était que c'est trop facile de dire que tous les problèmes qu'on a dans la vie viennent des autres, de son entourage, et pas de soi-même. Sa mère, sa femme, son prof à l'école, son public, la société dans laquelle on vit... C'est une façon un peu facile d'expliquer son mal-être que de ne pas en chercher les causes au fond de soi.
Je ne comprends pas pourquoi Tavernier en parle dans un livre sur le cinéma américain, par contre, sachant que c'est vraiment un film avant tout anglais...
Un film magnifique et hypnotique pour ma part. Mais je conçois bien que si l'on n'aime pas cet album à la base, il est difficile d'apprécier le film qui est quasi entièrement musical. Mais quelqu'un qui n'aime pas la musique pourra toujours apprécier les qualités plastiques du film (c'est pas Crossroads, quoi ).
Trois passages qui me filent toujours des frissons en tout cas...les portes fracassées par les fans/soldats d"In the flesh"...:
Et puis, évidemment, l'une des plus belles et émouvantes chansons de Pink Floyd, celle que je préfère en tout cas, déchirant avec ce solo merveilleux de Gilmour:
quote="Manolito"]Je ne comprends pas pourquoi Tavernier en parle dans un livre sur le cinéma américain, par contre, sachant que c'est vraiment un film avant tout anglais...[/quote]
Il l'évoque juste rapidement dans la biographie du cinéaste...
Manolito a écrit :Roger Waters qui trouve que le film manque d'humour, c'est un peu étrange, car le disque et le spectacle d'époque sont aussi complètement dénués d'humour. C'est aussi un film auquel on peut très facilement se rapporter quand on est adolescent, je ne sais pas si il marcherait autant pour moi aujourd'hui.
David Gilmour a expliqué quant à lui régulièrement que son problème avec "The Wall" (qui est à 95 pour cent l'oeuvre de Waters) sous toutes ses formes était que c'est trop facile de dire que tous les problèmes qu'on a dans la vie viennent des autres, de son entourage, et pas de soi-même. Sa mère, sa femme, son prof à l'école, son public, la société dans laquelle on vit... C'est une façon un peu facile d'expliquer son mal-être que de ne pas en chercher les causes au fond de soi.
Si mes souvenirs des bonus dvd sont exacts, Waters trouve le film trop lugubre par moments, sans recul...je me souviens par contre d'une interview d'Alan Parker à la sortie de "Birdy" (dans Starfix je crois?) où il déclarait qu'il avait été "fidèle aux volontés de Waters", et que le film était "un cri contre les femmes, mais c'était le cri de Waters, pas le sien".
En le revoyant on se demande quand même comment un film aussi sombre et morbide traitant de solitude, d'aliénation, d'absence du père, de folie...a pu être un si gros succès...certes l'album qui précédait la sortie du film avait cartonné, mais quand même.