La vie de Colleen, la beauté locale, est triste à mourir avec un boulot ennuyeux à l'épicerie du coin et un petit ami violent. C'est alors qu'elle reçoit des photos de victimes de tueurs en séries...
Un ratage qui ne mérite pas son chef opérateur. Mis à part le travail professionnel de Dean Cundey, tout transpire le semi-amateurisme. Les acteurs en font trop (Kal Penn m'en a fait beaucoup) ou pas assez (l'héroïne si effacée qu'elle en est insignifiante). Le scénario s'éparpille pour arriver nulle part et ne provoque jamais l'effet recherché : Les scènes "malsaines" ne sont qu'un amas de clichés que même les films tournés au caméscope familial n'osent plus faire et les passages plus "légers" sont plutôt lourdingues. Et ce n'est pas le montage qui sauvera les meubles, évoquant par moment un simple "rough cut" au mixage finalisé. Instigateur de la mise en chantier du film après avoir joué les mentors pour le scénariste/réalisateur, le producteur exécutif Wes Craven nous quitte d'une bien mauvaise manière.