Dans ce troisième volet "Gill-Man", une expédition est organisée afin de retrouver la créature à des fins évidemment scientifiques. Ce volet nous donnera l'occasion d'en apprendre davantage sur la dite créature...
Franchement une troisième partie qui n'a rien à envier au premier du nom (je n'ai pas vu Revenge of the Creature). Bien sûr, le premier est plus atmosphérique, on a droit à la belle Julie Adams, à de superbes séquences sous l'eau...Mais The Creature Walks Amongs Us offre par contre, un scénario beaucoup plus riche en situations et des personnages plus complexes que la moyenne des "Monsters" de la universal. D'ailleurs le film garde une jeunesse par certains thèmes traités qui sont toujours d'actualité. Le parallèle tracé entre les humains et la créature est à certains moments, brillant. Bon, dommage que la créature soit habillée par un sac à patates pendant plus de trois quart du film, par contre, on la voit plus puissante que jamais.
La première attaque sur le canot est
Les démonstrations de sa puissance plus loin dans le métrage ne portent vraiment pas à rire, c'est vraiment bien foutu.
Il semblerait que les apparitions de la créature sous l'eau sont toutes des stock-shot du premier film et après visionnement, il me semble que c'est effectivement le cas. Bon, si on enlève cet aspect, il subiste des scènes sous l'eau (sans la créature), qui sont vraiment gracieuses et magnifiquement photographiée (la petite danse de Leigh Snowden).
En bref, on se doute du budget de production, mais le film n'en souffre vraiment pas et on ne se fout vraiment pas de notre gueule en nous servant une suite qui aurait été inutile. Le propos apporte quelque chose. Encore une petite merveille de cette époque.
Un riche scientifique monte une expedition vers les Everglades americaines dans le but de capturer la creature qui s’y est refugiee. Son objectif, une fois capturee l’etre oublie par l’evolution, est de « forcer » l’evolution et de, peut-etre, depasser le stade de l’homme moderne.
Le troisieme opus de la serie mettant en scene la creature (du Lagon Noir) est un melange entre a priori du neuf et du vieux ou « bon » et « moins bon » sembleraient egalement repartis.
D’abord la creature-titre. Celle-ci voit ses apparitions limitees a des stock-shots de principalement le permier volet, ce qui est dommage, car les (nouvelles) scenes sous-marines abondent. Si la raison aurait pu paraitre a premier abord des degats au costume initial (degats non repares pour raisons budgetaires?), l’attaque de l’embarcation a ses trousses (meme si nocturne), laisse entr’appercevoir le costume tant aime par le cinephile. Il semblerait donc que le changement de costume soit du au scenario et aux imperatifs de transformation requeris par l’histoire.
Le nouveau design, sous des dehors nettement plus « cheap », repond neanmoins aux attentes d’un design moins « aquatique » et plus « terrestre ». Le nouveau « look » de la creature, lui donne accessoirement une apparence plus « vulnerable ». La creature nouvelle, ne sera ni « coincee » dans son monde devonien, ni aura le droit d’acceder au monde « moderne ». A l’arrivee, elle paraitra encore plus « perdue » que durant les deux premiers opus.
L’habillage fruste de la creature, egalement « cheap » a premiere vue, est fonctionnel et du au scenario lui aussi. Un lien avec la chute hors du paradis d’Adam peut etre tisse, car la creature sans sa « carapace » aquatique, est “nue” et donc “vulnerable” face au monde. L’innocence qu’il a commencee a perdre en etant arrache de son Amazonie natale, lui est encore plus otee a force de se voir force les codes moraux de ses kidnappeurs.
La science biologique, Darwinienne ou archealogique qui etait souvent mise au centre du recit sera cette fois-ci plus psychologique. Elle sera aussi matinee de moralite, opposant l’innocence de la creature et sa perte a l’innocence deja perdue et l’amorce de perte de moralite de l’homme moderne.
L’histoire se centre beaucoup plus sur les protagonistes humains, mais d’un autre cote permet une mise en parallele avec la creature, qui de par son appartenance a un regne plus animal qu’humain se trouve au-dessus de tout cela.
Quelque part, cette une oeuvre plus noire qui est livree aux spectateurs. Une oeuvre ou la « victimisation » de la creature atteint son paroxysme et plutot qu’a la chute de la creature, c’est a la chute de l’homme moderne que l’on assiste.
Si a priori l’absence de Jack Arnold aurait pu etre un handicap, a l’arrivee, le recit de Sherwood est tres different des films fantastique et d’aventure dans lesquels il excele, et peut-etre un nouveau realisateur etait plus a meme de traiter le sujet sous ces nouveaux angles. A noter aussi que l’annee suivante, en 1957, le meme Sherwood realisera un tres atypique The Monolith Monsters, film pas tres connu, mais qui gagne a le devenir.
A voir, moins pour la creature, que la mise en accustion de ceux qui la tourmentent.
La Créature a le droit à une belle troisième aventure avec cet épisode crépusculaire et pathétique sous-tendu par un vrai scénario posant de vrais enjeux humains et scientifiques. Une belle réussite de la SF Universal, à découvrir et à défendre !
Apprécier grandement se spectacle toujours sur le DVD de l'Atelier 13. Une image même un cran au dessus du précédent lors des séquences sous-marine au début du film.
Bon on sent que le réalisateur à eu sûrement moins de moyens, la logique des suites on en est quand même au troisième films de la série. D'ailleurs les seul séquences aquatiques son au tous début de celui-ci, pareil pour la créature qui est modifié de manière radical après le première tiers du film.
Du coup pour compenser cela le réalisateur du Monolith Monster à eux la brillante idée d'axé le scénario encore une fois comme sur le précédent, sur l'évolution de la créature blessé gravement dans celui-ci.
Moins de moyens ne veut pas dire nécessairement, moins de séquence spectaculaire. Puisque celui-ci offre enfin une fin à la hauteur de la saga. En gros un indispensable de cette saga, a voir ou a redécouvrir.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
