
Il était une fois dans l'Ouest - 1968 - Sergio Leone
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Re: Il était une fois dans l'ouest - 1968 - Sergio Leone
Le 16 Juin en France :


Re: Il était une fois dans l'ouest (1968) - Sergio Leone
Je trouve (je trouvais) que le gamin McCain ressemble trop à Charles Bronson (probablement dû aux yeux plissés) ce qui m'a plongé dans une grande confusion la première fois que je l'ai vu (j'avais 10 ans environ), j'étais alors persuadé que le gamin McCain avait survécu, et qu'adulte (sous les traits de Bronson) il revenait se venger. Ainsi la scène de l'assassinat de la famille n'était qu'un flash back suite à la tuerie de la gare. Mais au fur et à mesure que le film avançait je sentais bien que ça ne collait pas, mais alors pas du tout.Manolito a écrit :Parfait, le film parfait, il n'y a rien à ajouter...
Revu hier soir à la télé. Happé une fois de plus. Chef d'oeuvre total !
Le zoom lent sur les yeux perçants de Charles Bronson qui viennent remplir le scope lors de l'affrontement final.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: Il était une fois dans l'ouest (1968) - Sergio Leone
Ça m'arrivait aussi tout jeunot de confondre des personnages, ou carrément le souvenir de films que je mélangeais dans ma tête pour n'en faire qu'un. Pas facile ensuite de retrouver un titre que l'on souhaite revoir à l'âge adulte. Mais passons...Machet a écrit :Je trouve (je trouvais) que le gamin McCain ressemble trop à Charles Bronson (probablement dû aux yeux plissés) ce qui m'a plongé dans une grande confusion la première fois que je l'ai vu (j'avais 10 ans environ), j'étais alors persuadé que le gamin McCain avait survécu, et qu'adulte (sous les traits de Bronson) il revenait se venger.
Évidemment ce jeune McCain blondin aurait du se faire une teinture pour avoir la couleur de la tignasse de Bronson.
Ça me fait penser que ce gamin n'avait pas eu aussi un p'tit rôle dans la mini-série L'Odyssée de Franco Rossi? Il me semble l'avoir vu accompagnant l'aveugle qui raconte la fin de Troie au héros Ulysse, qui émue, sanglota à chaude larme.
Re: Il était une fois dans l'ouest (1968) - Sergio Leone
Déjà que Bronson passe des yeux marrons (flash back de lui jeune) aux yeux bleus, alors si en plus il fallait que ses cheveux foncent...Algor a écrit :Évidemment ce jeune McCain blondin aurait du se faire une teinture pour avoir la couleur de la tignasse de Bronson.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: Il était une fois dans l'ouest - 1968 - Sergio Leone
C'est un plus p'tit détail tout de même pour les yeux!Machet a écrit :Déjà que Bronson passe des yeux marrons (flash back de lui jeune) aux yeux bleus, alors si en plus il fallait que ses cheveux foncent...Algor a écrit :Évidemment ce jeune McCain blondin aurait du se faire une teinture pour avoir la couleur de la tignasse de Bronson.
Tiens!? Je m'aperçois qu'on a fait une erreur dans le nom. C'est pas McBain plutôt!?
Parce que là, on parle de frites...un faute de goût, quoi!
http://mccain.ca/fr
Pour revenir au sujet, ce film est un monument, même si la présentation jaquette blu-ray/DVD est des plus ordinaire. La science du cadrage de Leone, bien entendu. Mais c'est la musique de Morricone que me laisse pantois...
Re: Il était une fois dans l'ouest - 1968 - Sergio Leone
Oups, oui.Algor a écrit :C'est pas McBain plutôt!?
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
- Romain
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Re: Il était une fois dans l'ouest - 1968 - Sergio Leone
N'hésitez pas à venir voir le film à la Scala à partir du 2 novembre.
2h55 de pur plaisir!
2h55 de pur plaisir!
Visitez le site www.jaws-3d.com !
Re: Il était une fois dans l'ouest - 1968 - Sergio Leone
Revu hier soir, et une question de fond me turlupine: pourquoi donc Morton veut faire pression sur Mc Bain, ce qui finit en meurtres dans le film ? Et surtout une fois que Cardinale est arrivée pourquoi s’acharner à vouloir lui faire vendre ses terres ?
Son défunt mari, Mc Bain, veut construire une gare, pas empêcher le train de passer sur sa propriété !
Alors on peut se dire que Morton est un capitaliste forcené pour qui ne compte que le fric et qu’il veut posséder toutes les gares sur son chemin, mais il n’est pas présenté ainsi.. c’est plutôt un idéaliste, du moins il l’est devenu à force que la maladie le ronge, homme d’affaires certes, mais désormais mu par le seul désir de rejoindre l’océan avec sa voie de chemin de fer, et le plus vite possible car le temps lui est compté ! C’est ça son but, le film le répète assez souvent.
Mc Bain aurait été un passéiste convaincu refusant de laisser sa source pour le chemin de fer, ou Morton un avare pur et dur pour qui l’agent est la finalité de tout, tout cela aurait plus de sens quelque part. En l’état ça me laisse un peu perplexe... pas vous ?
Son défunt mari, Mc Bain, veut construire une gare, pas empêcher le train de passer sur sa propriété !
Alors on peut se dire que Morton est un capitaliste forcené pour qui ne compte que le fric et qu’il veut posséder toutes les gares sur son chemin, mais il n’est pas présenté ainsi.. c’est plutôt un idéaliste, du moins il l’est devenu à force que la maladie le ronge, homme d’affaires certes, mais désormais mu par le seul désir de rejoindre l’océan avec sa voie de chemin de fer, et le plus vite possible car le temps lui est compté ! C’est ça son but, le film le répète assez souvent.
Mc Bain aurait été un passéiste convaincu refusant de laisser sa source pour le chemin de fer, ou Morton un avare pur et dur pour qui l’agent est la finalité de tout, tout cela aurait plus de sens quelque part. En l’état ça me laisse un peu perplexe... pas vous ?
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majorsenta
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Re: Il était une fois dans l'ouest - 1968 - Sergio Leone
Parce qu'il ne veut pas partager ?
Parce que c'est son train et qu'il ne veut pas qu'un autre que lui joue avec ses gares ...
Parce qu'il veut tout...tout.
Mcbain veut une gare pour accéder à autre chose. ..il profite de son terrain avec de l'eau pour construire sa gare et de façon opportuniste avoir un peu plus.
Morton veut tout .
Parce que c'est son train et qu'il ne veut pas qu'un autre que lui joue avec ses gares ...
Parce qu'il veut tout...tout.
Mcbain veut une gare pour accéder à autre chose. ..il profite de son terrain avec de l'eau pour construire sa gare et de façon opportuniste avoir un peu plus.
Morton veut tout .
Re: Il était une fois dans l'ouest - 1968 - Sergio Leone
« Tu ne te rends pas compte de ce qu'un homme peut avoir de plaisir à regarder une fille comme toi. Rien que la regarder… Et si l'un d’eux s'avise de te pincer les fesses, fais comme si ce n'était pas tellement grave : il sera heureux .»
RIP Claudia Cardinale
RIP Claudia Cardinale
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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ZombieScope
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Re: Il était une fois dans l'ouest - 1968 - Sergio Leone
Franchement, ce que je trouve fascinant avec Il était une fois dans l’Ouest, c’est à quel point Leone a réussi à transformer un western en véritable opéra visuel et sonore. Chaque plan respire une intention, chaque silence est aussi fort que la réplique qui suit, et la musique de Morricone agit presque comme un personnage à part entière. Un peu comme certains tableaux d’arbre de vie qui condensent symbolisme et émotion dans une image figée, on a là un cinéma qui dépasse la simple narration (d’ailleurs j’ai découvert récemment une belle collection sur L’Arbre Magique, et ça m’a fait penser à cette idée de force visuelle intemporelle).
Ce qui m’a toujours marqué, c’est l’introduction : quinze minutes où “il ne se passe rien”, et pourtant on est hypnotisé. Le tic-tac du moulin, la goutte d’eau, la mouche… Leone prend le risque de casser les codes du western américain classique pour imposer sa propre temporalité. Et ça fonctionne encore aujourd’hui, preuve qu’il avait une avance folle sur son époque.
Quant à Morton, je rejoins un peu ce qui a été dit plus haut : au-delà de la simple logique capitaliste, c’est surtout un personnage tragique. Il veut tout, et il veut surtout le voir de son vivant – ce train qui file vers l’océan, c’est sa seule façon d’échapper à sa propre fin. Sa confrontation avec McBain et Jill, c’est moins une histoire de fric qu’un refus d’admettre qu’un autre puisse aussi rêver et bâtir.
Bref, un film qui ne vieillit pas, et qui laisse toujours un petit frisson quand Bronson sort son harmonica et que tout s’explique enfin. Un chef-d’œuvre qui mérite d’être revu régulièrement, peu importe le support.
Ce qui m’a toujours marqué, c’est l’introduction : quinze minutes où “il ne se passe rien”, et pourtant on est hypnotisé. Le tic-tac du moulin, la goutte d’eau, la mouche… Leone prend le risque de casser les codes du western américain classique pour imposer sa propre temporalité. Et ça fonctionne encore aujourd’hui, preuve qu’il avait une avance folle sur son époque.
Quant à Morton, je rejoins un peu ce qui a été dit plus haut : au-delà de la simple logique capitaliste, c’est surtout un personnage tragique. Il veut tout, et il veut surtout le voir de son vivant – ce train qui file vers l’océan, c’est sa seule façon d’échapper à sa propre fin. Sa confrontation avec McBain et Jill, c’est moins une histoire de fric qu’un refus d’admettre qu’un autre puisse aussi rêver et bâtir.
Bref, un film qui ne vieillit pas, et qui laisse toujours un petit frisson quand Bronson sort son harmonica et que tout s’explique enfin. Un chef-d’œuvre qui mérite d’être revu régulièrement, peu importe le support.




