114 mn
VO/VF DD 5.1
st français
Et c'est tout! Edition à mini-prix (5.99 € - trouvé chez Auchan Velizy)
avec Russell Crowe, Burt reynolds, Catherine McCormack, Lolita Davidovitch, Scott "Critters 1 et 2" Grimes, Colm Meaney
sur un scénario de David E. Kelley (Ally Mc Beal, the Practioce mais aussi scénariste de Lake Placid)


Les hockeyeurs de la petite ville de Mystery, Alaska sont nés les patins au pied : ils ont une réputation impeccable qui leur vaut la visite de l'équipe des célèbres NY Rangers. cette curieuse rencontre est fomentée par le seul habitant de mystery ayant quitté la ville (Hank Azaria). ceci n'ira sans troubler le fragilé équilibre d'une équipe qui n'hésite pas à ejecter les plus vieux (Russell Crowe)...
Compendium de tronches aux répliques acérées, Mystery Alaska ne sait pas très bien où il va. Oscillant entre la comédie (quelques répliques font vraiment mouche et certaines scènes sont actuellement très droles), la comédie de moeurs, le film de procès (on a quand même droit à deux scènes de procès, david E.Kelley oblige), l'histoire à la Rocky, david contre Goliath, la ville contre la campagne... le cul assis sur une diziane de chaises, le film ne va en fait nulle part.
C'est bien dommage car il s'appuie justement sur une galerie de personnages bien saisis qui ne font pas que des silhouettes. On sent que le scénario souhaite étoffer le relationnel et privilégier l'humain. Il a justement trop de choses (l'implantation des hard discounters qui font mourir le petit commerce, les relations extra-maritales qui vous tuent un couple, etc,etc,etc.....)ce qui fait qu'on ne s'intéresse pas plus à une histoire qu'à une autre.
Le match final (inévitable!) vaut son pesant de suspens et est finalmé de manière bien musclée. la fin reste cependant en demi-teinte (ce qui est un chouia étonnant, même si avec un tel scénariste aux commandes on se doute bien que le happy end ne sera pas forcément de rigueur)
Russell crowe apparait un peu bouffi :il n'en fait pas des tonnes -comme le reste des acteurs d'ailleurs-. burt Reynolds, très classe, joue les utilités. les meilleurs demeurent sans doutes les interprètes féminines, les seules à etre gatées par des personnages plus étoffés malgré le peu de temps de présence.
Mike Myers fait une petite apparition (Jay roach est le réalisateur des 3 austin Powers...Ceci explique peut etre cela?) et y fait...du Mike Myers.
hormis le gamin de 3 ans qui entame le film par un "fuck me!", cela reste un spectacle familial pas désagréable, où je ne me suis pas ennuyé pour un sou mais qui va rejoindre la cohorte de films qui ne passeront pas 5 ans d'existence dans la mémoire collective.