Il serait peut-être grand temps maintenant que les éditeurs nous sortent un gros coffret Tod Browning digne de ce nom... Freaks (+ L'Inconnu) en juin, c'est bien, mais moi je verrais volontiers en plus un gros machin avec plein de dvd et des bonus avec dedans au moins "Les poupées du diable", "West of Zanzibar", "Le club des 3", "La marque du vampire", "The Black-bird", et "The Road to Mandalay" entre autres...Harry Hausen a écrit : Si l'antenne ne déconne pas, on va en faire un bô dévédé.![]()
Les poupées du diable de Tod Browning (1936)
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Re: Les poupées du diable de Tod Browning (1936)
Pour les toulousains, Les Poupées du Diable sera diffusé dans une copie entièrement restaurée à l'UGC Toulouse le 15 mars à 19H00.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Les poupées du diable de Tod Browning (1936)
Carlotta prévoit une ressortie du film en salles, d'ailleurs, prochainement.
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Re: Les poupées du diable de Tod Browning (1936)
Deux hommes s’echappent d’un bagne en France. L’un deux, un scientifique n’a qu’un seul but: reprendre ses experiences sur la miniaturisation des etres humains pour soulager la faim dans le monde. L’autre, condamne a la prison a vie il y a dix-sept annees, n’a qu’un seul but, retrouver les trois vrais coupables qui l’ont fait condamner. Tres vite, il comprend l’avantage qu’il pourra tirer de l’invention de son compagnon d’infortune dans l’assouvissement de sa vengeance.
TDD est un film, qui malgre ce que son titre peut laisser sous-entendre, n’est pas un film d’epouvante, et malgre ce que peut laisser penser son pitch, pas un film de science-fiction non plus. A choisir, il s’agira plus d’un film fantastique au sens (tres) large, et qui tiendra plus du drame, voir du occasionnellement du suspense.
Beneficiant d’une histoire tres (trop) extraordinaire, et ce, meme pour l’epoque, il ne faut pas aborder TDD comme un film qui cherche un quelconque realisme, mais plutot a raconter une histoire, ce qui n’est deja pas si mal, en fait. Dans un genre similaire, l’on cherchera du cote de “Dr. Cyclops” (1940).
Si l’histoire, entre ses meandres de fantastique et de vengeance est parfois un peu “too much” pour permettre une implication en regle du public, force et de reconnaitre, que l’interpretation (Lionel Barrymore en tete) est d’excellente facture.
Dans le role de l’homme consume par la vengeance, Lionel Barrymore livre une remarquable performance, cette derniere etant rehaussee d’un role de travestit plus que bluffant!
Si les trois mecreants de l’histoire restent plus anecdotiques, les autres membres du casting, Maureen O'Sullivan dans le role de la fille de Lavond et Rafaela Ottiano dans le role de Malita se montrent par contre a la hauteur et donnent toute l’epaisseur necessaire a leurs personnages pour les faire vivre.
En ce qui concerne les effects speciaux, nous sommes en 1936, et il faut savoir temperer ses expectations, expectations qui n’auront sans doute pas ete decu a l’epoque; ecran bleu, decors gigantesques pour accentuer les actions des “poupees malefiques”, rien ne manque, et meme si ces formules seront encore exploitees a l’avenir (The Incredible Shrinking Man (1957), Cat’s Eye (1985), Land of the Giants (1968) ) (et parfois en mieux), le restultat est plus que satisfesant encore de nos jours.
Tod Browning fait montre de beaucoup d’aisance dans sa narration et la mise en images de celle-ci, ajoutant de-ci, de-la, quelques jolies petites scenes, points / angles de vues ou details qui ne manquent jamais de faire leur petit effect (la danse des poupees initiee par Malita, la visite sur la Tour Eiffel du jeune couple, la visite de Lavond a sa mere, ainsi que le final entre Lavond et sa fille).
A noter qu'apres l'echec de Freaks (1932) et le remontage impose de Mark of the Vampire (1935), TDD sera l'avant dernier film (baroud d'honneur?) de Browning au cinema fantastique. Il avait cinquante-six ans, et aura realise soixante-deux films.
Plus un drame fantastique qu’un “simple” film fantastique, le film se laisse suivre peut-etre sans trop de surprises certes, mais avec tout le talent necessaire a captiver l’interet que requiert un bon moment passe devant son petit ecran.
A voir, car un film plus rare dans la filmographie de Browning, rare mais reussi neanmoins.
The Devil Doll: 4 / 5
TDD est un film, qui malgre ce que son titre peut laisser sous-entendre, n’est pas un film d’epouvante, et malgre ce que peut laisser penser son pitch, pas un film de science-fiction non plus. A choisir, il s’agira plus d’un film fantastique au sens (tres) large, et qui tiendra plus du drame, voir du occasionnellement du suspense.
Beneficiant d’une histoire tres (trop) extraordinaire, et ce, meme pour l’epoque, il ne faut pas aborder TDD comme un film qui cherche un quelconque realisme, mais plutot a raconter une histoire, ce qui n’est deja pas si mal, en fait. Dans un genre similaire, l’on cherchera du cote de “Dr. Cyclops” (1940).
Si l’histoire, entre ses meandres de fantastique et de vengeance est parfois un peu “too much” pour permettre une implication en regle du public, force et de reconnaitre, que l’interpretation (Lionel Barrymore en tete) est d’excellente facture.
Dans le role de l’homme consume par la vengeance, Lionel Barrymore livre une remarquable performance, cette derniere etant rehaussee d’un role de travestit plus que bluffant!
Si les trois mecreants de l’histoire restent plus anecdotiques, les autres membres du casting, Maureen O'Sullivan dans le role de la fille de Lavond et Rafaela Ottiano dans le role de Malita se montrent par contre a la hauteur et donnent toute l’epaisseur necessaire a leurs personnages pour les faire vivre.
En ce qui concerne les effects speciaux, nous sommes en 1936, et il faut savoir temperer ses expectations, expectations qui n’auront sans doute pas ete decu a l’epoque; ecran bleu, decors gigantesques pour accentuer les actions des “poupees malefiques”, rien ne manque, et meme si ces formules seront encore exploitees a l’avenir (The Incredible Shrinking Man (1957), Cat’s Eye (1985), Land of the Giants (1968) ) (et parfois en mieux), le restultat est plus que satisfesant encore de nos jours.
Tod Browning fait montre de beaucoup d’aisance dans sa narration et la mise en images de celle-ci, ajoutant de-ci, de-la, quelques jolies petites scenes, points / angles de vues ou details qui ne manquent jamais de faire leur petit effect (la danse des poupees initiee par Malita, la visite sur la Tour Eiffel du jeune couple, la visite de Lavond a sa mere, ainsi que le final entre Lavond et sa fille).
A noter qu'apres l'echec de Freaks (1932) et le remontage impose de Mark of the Vampire (1935), TDD sera l'avant dernier film (baroud d'honneur?) de Browning au cinema fantastique. Il avait cinquante-six ans, et aura realise soixante-deux films.
Plus un drame fantastique qu’un “simple” film fantastique, le film se laisse suivre peut-etre sans trop de surprises certes, mais avec tout le talent necessaire a captiver l’interet que requiert un bon moment passe devant son petit ecran.
A voir, car un film plus rare dans la filmographie de Browning, rare mais reussi neanmoins.
The Devil Doll: 4 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: Les poupées du diable de Tod Browning (1936)
Ressortie du film à partir du 19/08/2009 sur Paris.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Les poupées du diable de Tod Browning (1936)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Les poupées du diable de Tod Browning (1936)
Merci pour la critique, j'ai bien aimé ce film où l'intrigue ne se focalise pas sur le fantastique mais est utilisé comme un moyen pour les protagonistes d'arriver à leurs fins.
Re: Les poupées du diable de Tod Browning (1936)
Merci pour le retour ! 

Re: Les poupées du diable de Tod Browning (1936)
Merci pour le texte et les infos.
Vu ce film sur le coffret zone 1 Légendes d'Hollywood of Horror Collection offrant le sous-titrage français. Qualité excellente.
Mais si on me ressortait les films en blu ray avec plein de bonus. Je me prendrai sans hésiter et surtout The Devil Doll qui est une belle réussite.
Tous ces films traitant du miniature ou du gigantisme ont fait ma joie tout jeune. Nostalgie, nostalgie...

Vu ce film sur le coffret zone 1 Légendes d'Hollywood of Horror Collection offrant le sous-titrage français. Qualité excellente.
Mais si on me ressortait les films en blu ray avec plein de bonus. Je me prendrai sans hésiter et surtout The Devil Doll qui est une belle réussite.
Tous ces films traitant du miniature ou du gigantisme ont fait ma joie tout jeune. Nostalgie, nostalgie...
