The Evil That Men Do - J. Lee Thompson (1984)

[Dragonball]

The Evil that men do

VF : L'enfer de la violence

Holland, un tueur professionnel retiré des affaires, accepte une dernière mission afin d'éliminer un tortionaire américain travaillant, sous l'oeil bienveillant de la CIA, pour les pires dictatures sud américaine.

Un des meilleur J. Lee Thompson, et aussi un des meilleur Bronson, qu'il m'ai été donné de voir.

Une traque impitoyable dans des paysages maginifques dans une aubiance mélant le polar urbain au Western ainsi qu'une dénonciation sans ambiguité de la politique crimminelle des USA durant les années 70/80 en Amérique Latine.

Le film commence par un scène choc faisant froid dans le dos, un véritable cours de torture (cobaye humain à l'appui) donner par un emule du Dr Mengel à un auditoire attentif.

Le reste du film, bien que plus classique, n'em ai pas moins captivant, Bronson étant parfais dans son role de justicier implacable, un justiciéer mettant ici clairement ses methode expéditive au service du noble cause (enfin c'est mon point de vue ! ).

La fin du film, à la lisière du fantastique, est tout aussi impréssionnante que la scène do'uverture, et plaira autant aux fans de polars crépusculaires qu'aux fans de "Nigth of the living dead" !



Un classique.

[manuma]

J'adore. Ecrit, il me semble, par le co-scénariste de 8 millions de façons de mourir, le meilleur de la collaboration Lee Thompson - Bronson pour moi. C'est par moment très méchant et emballé dans ce genre d'ambiance poussièreuse craspec à la Peckinpah (minus le brio de la mise en scène de ce dernier quand même) dont je raffole. En plus il y a John Glover dans un p'tit rôle de tueur.

Allez, je me lance ... le dernier grand Bronson (si l'on met à part The indian runner).

[manuma]

Un petit Bronson que j’ai décidément toujours beaucoup de plaisir à revoir, même si le film a ses faiblesses, à commencer par une prestation franchement monolithique de sa vedette et un script qui aurait mérité un traitement plus approfondi. Après, il est également certain qu’on a connu J. Lee Thompson un peu plus inspiré par le passé, lequel se contente de nous livrer un travail de vieux pro du divertissement, parfois élégant – dans les séquences de tension / à suspense, en particulier – mais aussi un rien pantouflard, voire légèrement bâclé par moment (cf. la poursuite automobile, très sympa mais un peu montée à la nawak).

Reste toutefois une intrigue plus riche qu’elle n’y parait à premier vue, au cadre historico-politique bien planté, venant nous rappeler l’ingérence des puissances occidentales dans les affaires politiques de l’Amérique du sud des années 70/80, ainsi qu’une belle ambiance à la Alfredo Garcia (même s’il y a un peu arnaque de ce côté puisque l’histoire n’est pas censée se dérouler au Mexique). Deux éléments qui confèrent une petite pointe de caractère à l’ensemble et nous changent des autres Bronsonnerie de la décennie 80. Bref, c’est de l’exploitation comme on l’aime, avec un peu de fond derrière, on ne s’ennuie pas une minute, la distribution est riche en sales gueules côté seconds rôles, et la fin bien vacharde produit encore son petit effet, même à la troisième vision du film.

[Superwonderscope]

je ne l'avais jamais vu jusque hier. Quel bon film, bon sang! Et en effet, dans le top 3 des meilleures collaboration Thompson/Bronson. Comme je l'avais déjà dit sur (il me semble) le sur-jet du Justicier braque les Dealers, ce fut seulement Thompson qui fut le seul capable de tirer le meilleur de Bronson dans ses qualités d'acteurs. Et il le prouve ici avec l'un des rares films de gauche de l'acteur

Bien plus passionnant qu'un piteux Justicier de Minuit, avec un scénario à la réelle épaisseur malgré son emballage série B violente. En effet, la première scène de torture est assez éprouvante (bravo l'acteur!). Un certain souci de replacer l'action au coeur des préoccupations de la politique US en Amérique Latine (ça parle du Guatemala mais on pense rapidement au Nicaragua, entre autres) et des horreurs commises au nom de la démocratie.

Il y a des moyens, Thompson fait plus que le job et opte pour des angles de caméras curieux, avec des plongées/contre-plongées parfois vertigineuses et audacieuses. Bon choix de l'actrice principale, souci de réalisme (pour une fois, on a pas droit à Jill Ireland, ici pourtant co-productrice).

Excellente scène finale de massacre, qui rappelle en beaucoup de points

Spoiler : :

Soudain l'Eté dernier

, justifiant le retour à la loi du Talion - sans parler de la soeur du "Docteur" qui épouse sa cause, bien évidemMent une lesbienne un peu tordue. Ouf, on est bien en terrain bronsonien . Mais cette horde de suppliciés vaut très largement le détour, avec de très belles idées de mise en scène.

Si ma mémoire est exacte cet Enfer de la Violence fut interdit aux -18 ans à l'époque de sa sortie en salles. C'était "le" film à voir parmi mes camarades de lycée et beaucoup pestaient de ne pas avoir un grand frère/grande soeur avec qui aller voir le film.

Très content de cette découverte qui mériterait clairement un passage au Blu Ray, car la photographie est splendide, mettant clairement en avant les décors naturels, des éclairages de nuits adroits... bizarre que ce Bronson, pourtant ayant remporté un très gros succès à l'époque (dont 876 000 entrées France - clairement son 2e plus gros succès de la période 1975/1990), ne soit pas passé en HD. Question de droits?

Vu sur le DVD Z2 NL, 1.85:1 et 16/9e - copie assez chouette!
1H32
Dolby 2.0 de très bonne tenue