

ça oscille je dirais entre 2 références : les superzéros de "mystery men" et la magie qui peut en découler si on y croit vraiment.., et pour l'esprit et la quête et dissimulation dans un monde banal et morne : "hibou"... et certainement de l'esprit des films à la "gondry" (n'ayant vu aucun film de ce réalisateur.. je ne fais que présumer, vu le côté sucré rêveur et enfantin). le film peut s'inscrire quand même dans la case fantastique car il y a qq trucs troublants..
après on peut presque tous y trouver qq chose (le film s'adresse quand même bcp aux fans de comics qui idéalisent une vie secrète ou alternative ou continuent de s'imaginer un monde à eux), j'ai particulièrement adoré le pourquoi de la fille, une douce écervellée en qui on adorerait découvrir une âme soeur pour peu qu'on accroche à ses théories physiques trop gentillettes de passer à travers la matière.. (aussi irréaliste que réussir à trouver une fille aussi géniale !!), pas grand chose à voir.. quoique vu les rifts possibles.. ça me rappelle cette fameuse intro de Lovecraft sur la personne qui pourrait voir/toucher l'immense univers juste derrière le mur de sa chambre..
malgré des scènes émotives notamment quand ils pleurent de se perdre et renoncer à leur rêves, le film a des accents un peu glauques en couleurs, les quartiers nocturnes visités sont tristes et humides, l'appartement sonne misérable, et tout le long on sent une sorte de visuel bizarre et gros grain..et donc oui, le film a tourné en 16mm.
