The Assignment (ex Revenger) - Walter Hill (2016)

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Superwonderscope
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The Assignment (ex Revenger) - Walter Hill (2016)

Message par Superwonderscope »

il me semblait qu'un sujet existait déjà?

Bref. Nouveau film de Walter Hill produit par l'homme à la rescousse des has been, Saïd Ben Saïd. Après avoir repêché Brian de palma et Paul Verhoeven, il produit le dernier film de Hill, qui a finit sur l'étagère des DTV chez nous (et aux USA aussi).
Soit donc un tueur à gages nommé Frank Kitchen (Michelle Rodriguez) qui exécute le frère d'une chirurgienne (Sigourney Weaver). Folle de rage, elle réussit à le fair enlever et pratique sur lui une opération qui le change en femme. Kitchen, fou de rage, bah... y veut se venger.

Un point de départ inédit pour un film somme toute assez banal. Très bavard, entrecoupé de tirs de guns à tout va et une histoire raconté par flash backs multiples. emmerdant, car cela coupe régulièrement la montée en pression de certains moments. Soit donc des discussions entre Weaver internée, jugée pour de multiples meurtres et en camisole de force et un médecin évaluateur (Tony Shalhoub). On comprend de suite qu'elle a été victime d'un piège. Histoire de Ktchen racontée en flash back, avec des flash backs dans les flash backs :shock: §£ . jeu de chat et de souris entre multiples personnages, avec un cas intéressant d'histoire romantique entre jeannie (Caitlin Gérard) et Kitchen (déjà, le nom...) qui continue après l'opération.

Scope qui masque mal un budget assez bas, des une performance intéressante de Michelle Rodriguez, mais pas du tout crédible dans son rôle d'homme qui devient femme. Les SFX numériques pointent un plan quéquette de Frank au début du film (genre : regardez c'est bien un mec, hein), qui ne cadre cependant pas avec la morphologie de Rodriguez. Très dommage, car cela aurait donné le premier rôle de Hitman transgenre qui défouraille, le film étant assez intelligent pour ne pas tomber dans la pièce de la transphobie facile.. Weaver est toujours très classe (trop?) mais ayant tendance à surfer sur le même type de rôle de savante sérieuse.

Des transitions de scènes en mode bande dessinée (Sin City arrive en tête, entre autres références) pour tenter de lui donner une identité propre... on reste à un état de bande dessinée qui sent la patte d'un auteur en fin de vie. Construction chaotique qui, au lieu d'apporter du suspens, fout le bordel et ralenti l'intérêt.

le DTV reste somme toute logique, cela aurait été inexploitable en sortie cinéma.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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