Il est reçu par sa nouvelle femme (Mai Zetterling) et son meilleur ami le Dr Von Brecht (Peter Cushing), avec qui il s'échappa du camp soviétique.
Mais tout semble bien curieux et Newman comprend que son père est peut etre encore vivant. La police ne l'aide pas et refuse de déterrer le cadavre.

Production British Lion en CinemaScope Noir et Blanc, adaptée d'une série Tv éponyme à succès de 1959. A ma connaissance, inédit en France.
Un thriller aux relents de guerre froide vraiment curieux. Pas une grande mise en scène, peut etre un peu pédestre mais... un suspense vraiment très réussi!
Franchement, j'ai été accroché jusqu'aux ultime secondes afin de comprendre ce qui se passe réellement dans cette histoire. C'est brillamment Orchestré, avec un jeu sur les apparences : ceux qui apparaissent méchants ne le sont pas (ou peut e-etre que si) et ceux qui sont gentils ne le sont peut-être pas (ou si). On attend Peter Cushing comme un médecin en apparence tranquille, rescapé d'un camp de la mort - mais cachant un lourd secret sur le Dr Deustch (ou pas).
Pas un grand film, mais une certaine richesse thématique : syndrome post-guerre, traumatisme des allemands survivants par rapport aux 6 millions de morts, récupération soviétique, expériences... une ambiguïté et un jeu de dupes où les fausses pistes disséminées (malgré elles!) font le jeu d'une belle mécanique. La police aide-t-elle Newman... ou cherche-t-elle à l'enfoncer et l'eloigner de la vérité... y'a-t-il une ou plusieurs vérités? Le film pose pas mal de question en ce sens.
Mai Zetterling possède un rôle hélas un peu en retrait, mais c'est Georgina Ward qui séduit dans on rôle de jeune manipulée par le Dr Von Brecht (mais à quelles fins?). Dommage qu'elle eut une carrière si courte, car elle possède une présence autre. Baker s'éloigne de ses rôles de héros d'action un peu brutal, avec ce bi-national perdu par tous. Cushing excelle (mais bon, ça c'est une habitude), le metteur en scène jouant clairement sur l'aura sinistre
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Trop lent et quelque peu mélo pour son propre bien. Un format Scope pas des mieux employés, une mise en scène trop sage. J'ai plus été intéressé par la mécanique de suspens qu'autre chose, qui là fonctionne à plein régime, et avec un discours politique en creux qui tranche avec ces années-là. Le dernier quart est assez amer, notamment
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Je l'ai découvert sur YouTube, en version de 96mn, pour me rendre compte après coup qu'il existe un DVD anglais, au format, sorti chez Network en 2013.