Vu il y a quelques mois, et si se n'est pas un très grand Guillermo à comparer par exemple directement avec l’Échine du Diable, on retrouve cette patte indéniable qui fait que même si l'histoire pourrait paraitre bateau, encore une fois comme sur la série The Strain au moins Guillermo ne trahis pas son publique et offre se qu'ont recherche dans son cinéma. Il n'a pas bradé sont talent comme d'autre aujourd'hui. Je pense que le fait que son excellent Pacific Rim n'est pas trouvé son publique à fait qu'il retourne vers se qu'il fait de mieux rendre hommage encore une fois à un cinéma complétement disparu aujourd'hui.
Si Crimson Peak n'est pas aussi efficace dans l'art de vous glacer le sang comme sur la Dame en Noir par exemple, il est d'une véritable poésie visuelle qui émerveille constamment l'écran.
Le BR Universal n'appel encore une fois aucun commentaire négatif de la bien belle ouvrage
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
Beaucoup aime ce drame gothique TRES classique, but avec des moyens modernes (CGs très réussis et un travail sur les éclairages a tomber ).
Un tres beau travail sur la reconstitution, non pas seulement de l’epoque, mais des films d’une certaine epoque.
Assez intéressant que Del Toro plante son decor a une période charnière fortement souglinee ou les nouvelles technologies sont testées face a d’anciennes croyants (i.e. les images Leyton prises par photo), semblant montrer au passage beaucoup de determination a opposer un certain type de films d’époque a une technologie résolument moderne, une certaine vision du cinema et une vision recent du cinema. Une vraie declaration d’amour, meme si Del Toro semble aimer “l’amour pluriel” , car aimant non seulement les films d’époque, mais aussi a mélanger les époques…
Il n’hesite ainsi pas a inclure des scenes résolument “latine” dans leurs flashes de violence “giallesque” a une intrigue résolument anglo-saxonne drapées dans ses apparats “gothiques”. On se rend alors compte que les éclairage déchirants du gallo italien se fondent très bien dans l’introverti gothique anglo-saxons confondant silence et assourdissant et violence muette.
Spoiler : :
n’oublions pas une scene d’ebats , généralement absente des recits/films d’epoque ou la "final girl" d'un genre nettement moins..."literaire"
Cote gothic novel, le film remplit son cahier des charges: une heroine virginale (et en danger) sujette a des emotions extremes, une piege atroce prêt a se refermer sur elle, un monstre au visage humain qui orchestre le piege et ne recule devant aucune félonie pour atteindre ses buts, le fourbe
Spoiler : :
bigamiste de surcroit--l'infame!
, un hero prêt a tout pour sauver notre heroine envers et contre tout, le tout dans un environnement “malade” ou “decrepi” renvoyant aux horreurs ou drames du passe, l’element surnaturel est frequemment plutôt symbolique ou suggère, mais ici aussi, la “greffe latine” est plus directe et dépasse la simple suggestion pour résolumment rattacher le film aux oeuvres plus “demonstratives”.
Bref, Del Toro se fait (comme a son habitude) plaisir et livre une très belle version des peurs et phantasmes du XXVIIIeme siècle agrementee de magnifiques details baroque
Spoiler : :
larmes de sang, neiges qui devient sanglante, papillons effrayes, demeure et terre qui "saigne" ou cave qui ressemble plus a un abattoir qu'autres chose
Du tout bon, classique dans le fond, moderne dans la forme et délivré avec beaucoup de talent et d’amour. Que du bonheur!
Crimson Peak: 4.25 / 5 (moins un film de trouille qu'une offrande aux amateurs de lieux obscurs, des passions exacerbées, de mysteres sinistres, de peurs enfuies et d'autres TRES mauvais genres et qui prouve que Del Toro parvient a tant respecter les "anciens codes" que de les mettre a jour et a leur donner un ecrin reluisant d'un nouveau lustre. )
Du cinéma décoratif, ou tout amène à dire "oooooh c'est beau", "aaaah quel travail"!
C'est évident qu'on ne va pas cracher là dessus, c'est respectable, mais dans le même temps cet académisme pompier n'est pas très excitant ici.
Bien lourd aussi sur les références pour vraiment emballer. Aaaah la famille Cushing.
Gros soucis avec Mia Wasikowska qui décidément ne dégage pas grand chose. Hiddleston, et Chastain impeccables par contre.
Un bide pas très surprenant.