La Mouche 2 - Chris Walas (1989)

[Dragonball]

Une petite série B qui se rattache de manière assez habile au premier film.

Cependant, ça reste tout de même assez chiant durant une bonne, avant l'arrivé de la "créature".

Après, c'est de la série B classique mais nerveuse en effet servis par des très bon SFX.

L'a scène avec le chien est en effet assez émouvante et l'image de fin n'en est d'ailleurs que plus forte.

[Karen]

Pfiou. Enfin découvert après des années de fantasme.

J'ai trouvé ça très mauvais, impossible à réévaluer.

[antropophagus]

J'avais vu le film à sa sortie en France et j'avais ADORE. Certes à la revoyure et surtout par rapport à l'original la suite fait pâle figure, bien plus série B dans l'esprit, mais je continue lui trouver des qualités incontestables, que ce soit dans sa générosité au niveau des effets spéciaux (forcément !) et un penchant dramatique qui ne m'a pas laissé insensible loin s'en faut (le chien !). Pas revu depuis des années cela dit, mais je retenterai volontiers.

[Karen]

Pas de soucis niveau effets spéciaux. La fin est un festival, mais ça vole tellement bas niveau scénario (et autres) que je soupire profondément alors que je suis bon public.

[Machet]

Ça m'a fait plaisir de le revoir, tant d'années après son passage sur Canal+.

Chris Walas s'est donc frotté à réaliser la suite d'un chef d'oeuvre. Pas évident. Il s'en sort honorablement. Darabont est de la partie à l'écriture. L'histoire est rigoureuse. La tragédie de Cronenberg, métaphore d'une maladie dont on ne peut guérir, cède la place à sa version "optimiste".

Une série B très honnête, comprenant son lot de moments gores bien servis par Walas lui-même. Lorsque la mouche apparait pour de bon, j'étais bluffé par les effets spéciaux, particulièrement bien foutus lors des déplacements. On retrouve bien le style de l'auteur des maquillages de Gremlins.

Christopher Young reprend le flambeau laissé par Howard Shore et signe une superbe partition, entre horreur et sentiment.

Car le film ne manque pas de coeur. Il y a l'histoire sentimentale bien sûr, mais aussi celle d'un petit garçon attaché à son père adoptif. La scène du mot de passe est la plus belle ironie du sort pour un gros con qui sera finalement passé à côté de ce qu'il avait de plus précieux, un fils. Par ailleurs l'attachement de notre petit héros à son chien est très touchant (comme beaucoup ici j'avais été ému par la scène du chien), mais ce n'est pas seulement une parenthèse dans l'histoire puisque d'une certaine façon, ça bouclera le film.

Le dvd est un peu fatigué. Vivement un bluray !