Maestro (Lea Fazer -2013)

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fiend41
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Maestro (Lea Fazer -2013)

Message par fiend41 »

Henri rêve de devenir acteur.. mais pour l'instant il glande avec un pote. sa meilleure amie lui trouve un rdv avec un réalisateur culte dans la scène française, un certain Cédric Rovère (dans la réalité.. Eric Rohmer, un peu comme s'il fallait retracer les délires de Luchini quant à son entente avec le réalisateur..). lui, il croyait débarquer dans une superproduction.. mais il s'agit d'un film d'auteur.. une histoire d'amour durant le 5eme siecle quand même.., avec Astrée, laquelle est interprétée par une superbe ingénue cultivée.. c'était mal parti, mais ça va changer sa perception de la vraie vie d'acteur ou de la vie tout court

un régal :-D . un film léger, inspiré, à peine farfelu, mais d'un ton vacancier imprégné de moments de grâce et de vide aussi, mais d'un vide qui demande à se remplir (le héros n'y peut rien, son manque de culture le rend tellement candide mais il est dévoué et Rovère a confiance). en réalisateur malicieux et protecteur, Michael Lonsdale réussit pleinement. avec des moments qui mettent le sourire, des dialogues amusants , (se moquant d'hollywood, des propositions de spielberg, ),les réactions atterrées des 2 bonhommes face à ce petit monde de doux fous, les crises d'hystérie de l'assistante, les bricolages et changements soudains du scénario. des moments hors du temps qui font tout oublier par leur légèreté champêtre.

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Machet
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Re: Maestro (Lea Fazer -2013)

Message par Machet »

En fait c'est l'histoire vraie du comédien Jocelyn Quivrin, sur le tournage des Amours d'Astrée et de Céladon (2007). Il a écrit son histoire pour la porter à l'écran, mais malheureusement il est décédé entre temps. Lea Fazer (avec qui il avait travaillé sur ce projet il me semble) a alors pris les choses en main pour finaliser le film.

Concernant le résultat à l'écran, la manière de résumer la "méthode Rohmer" m'a semblé simplette (mais c'était mission impossible de toute façon). Reste un joli film, sincère et touchant (du coup) qui peut s'avérer une porte d'entrée à la filmographie singulière de ce pilier de la Nouvelle Vague.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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