ENFIN vu le metrage. Ca ne m’aura pris que 25 ans…!
A vrai dire, j’ai une excuse; la campagne promotionnelle autour du film m’avait tellement casse les c.uilles que j’avais zappe le film en salle et…ne ferait que zapper sur le film lorsqu’il passait a la teloche. Bilan: j’avais l’impression d’avoir vu le film mais en morceaux et dans un désordre total…
Apres la vision sur la tele nipponne (merci Nippon Terebi!), je confirme avoir vu en fait TOUT le film, mais effectivement dans un désordre incroyable…
Avis mitigé sur le film.
Les SFX sont tops et passent très bien le cap, meme si certains SFX se “sentent” un cran, m’enfin bon, après 25 ans quand meme…Bref, King Kong Skull Island (vu avant JP) l’emporte, mais bon, rien d’étonnant, et surtout, rien de honteux de ce cote-la.
Cote scenario, et sans avoir lu le bouquin (je peux pas comparer donc), c’est quand meme anémique! Surnage l’impression d’une série B hyper-petee de fric (un peu comme Independence Day sorti peu de temps apres.) Imaginez donc, heu, Corman qui aurait pu réaliser le bidule pour 2 boutons de culottes et une pelotte de ficelle 15-20 ans plus tot. Bon, ce serait sorti dans des drive-in plus quel les cineplexes, mais bon.
Cote scénario, et en plus des gags pas très fins (Goldblum—hyper-irritant—en tete) ou des figures imposées (ce qu’il advient de l’avocat

), c’est fou ce que le pitch rappelle…Westworld réalise par Crichton sur base de son propre roman.
Ce qui est frustrant lorsqu’on réalise cela, c’est que dans Westworld on ignore a la base (et a l'epoque ou le film etait sorti) pourquoi les robots/androides se révoltent et ce n’est que plusieurs décennies plus tard qu’on en vient a penser a un virus, a du hacking ou de nos jours a une "evolution" de leur IA. Bref, un film en avance sur son temps, car préfigurant (peut-etre involontairement??) les décennies a venir.
Dans JP par contre, rien que du basique: un vol pour des $$$$. Simple? Oui. Mais aussi terne et sans reel interet au final…
Pour le reste, les persos sont bien interpretes, mais méchamment balises et Spielberg se laisse aller a son nouveau dada: les enfants dans les films

. C’est pas neuf, ca fait parti de ses film-tournants (encore supportables), mais après, ca deviendra très vite pénible…M’enfin, reste encore la cruauté envers les adultes qui sauve les meubles.
Pour le reste, la premiere moitie du film est plutôt plan-plan et ca ne décolle qu’avec l’arrivee du T-Rex qui reste redoutablement efficace, en fait a un tel point, que ca détonne gentiment du reste du métrage qui semble se dérouler comme du papier a musique…Assez bizarre qu’après le T-Rex, Spielberg semble vouloir la jouer (de nouveau) “merveilleux” et insiste pour nous presenter de “gentils” dinos, question de nous faire comprendre que tous les dinos ne sont pas des enfoires…
A l’arrivee, ca fait quand meme un peu bordélique et a le c.l entre 2 chaises tout comme Indiana Jones and the Temple of Doom, entre les membres arraches et les gags pour gosses…?? Pour plus d’equilibre, bibi préfère le dino My Science Project (1985).
Resulte donc un blockbuster bien fichu, sans vraies surprises par contre, et surtout nettement moins "intelligent" que ce pourquoi on a bien voulu nous le vendre a l’époque, le tout peuple de stock-persos plus (ou moins) supportables. Sympa, mais plutôt dans la partie “alimentaire” de la filmo de Spielberg, m’enfin du “bon” alimentaire, on va dire.
Jurassic Park: 4.0 / 5.0 (je parviens pas a detester, mais tout en reconnaissant la maestria “technique”, j’ai quand meme du mal a m’enthousiasmer. Pour le T-Rex (qui creve l'ecran

et Sir Richard, on va dire…)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.