Je viens de le voir et cela m'a plutôt bien plu.
un peu surpris car je m'attendais à une fresque explicative sur Dunkerque...et je me suis retrouvé devant un film physique, immersif..
j'ai l' impression que tous les films de Nolan parlent de comment filmer la durée d'une ou plusieurs actions..ou la simultanéité de plusieurs actions..les différents points de vue d'une même action...que ce soit dans Batman...Inception....Memento...Interstellar...avec des flashback...des flash forward.
un détail qui m'a amusé..au début..la première scène de Tom Hardy dans son avion...l'officier qui lui donne ses consignes...c'est la voix de Michael Caine ! c'est Michael Caine...
j'ai trouvé Kenneth Brannagh plutôt sobre ce qui m'a surpris...pas de monologue de la Saint Crepin...rien...il est sobre.
Dunkirk (VF : Dunkerque) - Christopher Nolan (2017)
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Re: Dunkirk (VF : Dunkerque) - Christopher Nolan (2017)
Vu a l'instant, a l'occasion de la derniere sceance du cineplex a Disneyworld Tokyo (j'avais traine le visionnage et allait finir par le rater!!
).
Bilan des courses: conquis!!
Bibi aime bien chercher la petite bete, mais la, j'ai rien a redire. C'est brut de coffre, un vrai pain dans la g.eule et on ressort en etat de choc comme les "boys" anglais.
Dans le genre on s'en prend plein les oreilles, les yeux, et les autres sens, j'ai pense a l'ouverture de Private Ryan (D-Day et l'incessant bombardement) ou Gravity pour la tension non-stop. Un film a voir sur grand ecran.
A noter que c'est un film qui prend des parti-pris assez culottes. Les persos sont a peine esquisses et la majorite non pas de noms, certains (au moins un) n'ont pas de dialogues pendant presque tout le film (explication incluse dans le film). Ca peut rebuter certains.
Il n'y a pas de lien narratif traditionnel; genre honneur, vengeance, amour, meme pas vraiment de "patriotisme" (deja que les anglais rentrent chez eux apres avoir recu une sacree raclee et que les francais sont en deroute).
Les enjeux sont redoutablement simple (comme Gravity) et a la limite "primaires".
380,000 boys anglais et soldats francais sont coinces sur une plage de sable qui s'etend a l'infini et a une allure quasi-post apocapyptique entre vehicules abandonnes, navires coules, cadavres plus-ou-moins traites avec "respect", colonnes de fumee, tirs enemis sporadiques et attaques de Stuka allemands.
Entre eux et "le pays", 33 kms de mer.
Peu ou pas de bateaux d'evacuations par mer. Trop d'appareils enemis qui attaquent les navires qui tentent de rallier Dunkerque ou Douvres. La RAF n'offrant que peu de soutien aerien, preparant deja la defense du pays, la Bataille d'Angleterre.
Le film narre une semaine des boys qui essayent de rentrer coute-que-coute, un jour de l'equipage de civils d'un des "little ships" qui tentera de rejoindre Dunkerque et de sauver des boys et une heure d'une escadrille de chasseurs Spitfire qui essayeront de proteger les vaisseaux allant vers ou revenant (charges de refugies) de Dunkerque.
La structure du film (3 time-lines pas narrees parallelement, mais chronologiquement dans leurs recits respectifs, fesant qu'on oscille en jour(s) et nuit(s) et rallongement/raccourcissement du temps--les "boys" vs le "little ship" vs les pilotes, etc). fait qu'on doit s'acrocher.
Tentatives apres tentatives, les limites strategiques, humaines et techniques sont poussees dans leurs derniers retranchement: navires coules, zingues endommages, kerozene qui commence a manquer, materiel defectueux, pertes humains, blessures, pertes de reperes "moraux" face aux risques de mort certaine, le film est un veritable assaut sur les sens.
La plage est infinie et impossible a completement proteger. Le bras de mer est infini est impossible a securiser face aux Messerschmidt et U-Boot allemands. Les navires ont des capacites maximale, les hommes des limites au stress et a la peur.
En 9 jours, 338,000 hommes seront evacues lors de ce qu'on appellera le "Miracle de Dunkerque". L'honneur sera perdue, les vies seront sauves. L'Angleterre pourra se defendre, defendre son ciel lors de la bataille d'Angleterre et defendre son territoire du "Blitz". A l'arrivee, les troupes pourront re-tenter une deuxieme operation lors du jour J, 4 ans plus tard mettant un point final au cauchemar nazi.
Si le film a sans doute commence sa pre-production avant un certain referendum, a beaucoup, je pense que l'ironie de la sortie d'un tel film ne passera pas inappercue alors que le monde--britannique--se demene dans la tempete du "Brexit". L'ironie de voir un film rappeller qu'il y a 77 ans, les bras se sont tendus entre europeens et anglais et les mains serrees au-dessus du "Channel".
Les anglais, en rappatriant leurs boys, permettront en fin de compte de sauver l'Europe et les europeens en aidant a ramener les boys anglais chez eux, permettront a l'Angleterre d'etre sauve. Une certaine idee de l'Europe et du "United, we stand. Divided, we fall".
Un film a mediter alors que beaucoup pronent la secession ou la division au nom d'"independence" ou d'"autonomie", le tout servant de cache-sexe a des calculs beaucoup plus persos, petits et mesquins.
Dunkirk: 5/5 (chef-d'oeuvre et a ce stade, meileur film de l'annee, un film a voir absolument en salles!
)

Bilan des courses: conquis!!
Bibi aime bien chercher la petite bete, mais la, j'ai rien a redire. C'est brut de coffre, un vrai pain dans la g.eule et on ressort en etat de choc comme les "boys" anglais.
Dans le genre on s'en prend plein les oreilles, les yeux, et les autres sens, j'ai pense a l'ouverture de Private Ryan (D-Day et l'incessant bombardement) ou Gravity pour la tension non-stop. Un film a voir sur grand ecran.
A noter que c'est un film qui prend des parti-pris assez culottes. Les persos sont a peine esquisses et la majorite non pas de noms, certains (au moins un) n'ont pas de dialogues pendant presque tout le film (explication incluse dans le film). Ca peut rebuter certains.
Il n'y a pas de lien narratif traditionnel; genre honneur, vengeance, amour, meme pas vraiment de "patriotisme" (deja que les anglais rentrent chez eux apres avoir recu une sacree raclee et que les francais sont en deroute).
Les enjeux sont redoutablement simple (comme Gravity) et a la limite "primaires".
380,000 boys anglais et soldats francais sont coinces sur une plage de sable qui s'etend a l'infini et a une allure quasi-post apocapyptique entre vehicules abandonnes, navires coules, cadavres plus-ou-moins traites avec "respect", colonnes de fumee, tirs enemis sporadiques et attaques de Stuka allemands.
Entre eux et "le pays", 33 kms de mer.
Peu ou pas de bateaux d'evacuations par mer. Trop d'appareils enemis qui attaquent les navires qui tentent de rallier Dunkerque ou Douvres. La RAF n'offrant que peu de soutien aerien, preparant deja la defense du pays, la Bataille d'Angleterre.
Le film narre une semaine des boys qui essayent de rentrer coute-que-coute, un jour de l'equipage de civils d'un des "little ships" qui tentera de rejoindre Dunkerque et de sauver des boys et une heure d'une escadrille de chasseurs Spitfire qui essayeront de proteger les vaisseaux allant vers ou revenant (charges de refugies) de Dunkerque.
La structure du film (3 time-lines pas narrees parallelement, mais chronologiquement dans leurs recits respectifs, fesant qu'on oscille en jour(s) et nuit(s) et rallongement/raccourcissement du temps--les "boys" vs le "little ship" vs les pilotes, etc). fait qu'on doit s'acrocher.
Tentatives apres tentatives, les limites strategiques, humaines et techniques sont poussees dans leurs derniers retranchement: navires coules, zingues endommages, kerozene qui commence a manquer, materiel defectueux, pertes humains, blessures, pertes de reperes "moraux" face aux risques de mort certaine, le film est un veritable assaut sur les sens.
La plage est infinie et impossible a completement proteger. Le bras de mer est infini est impossible a securiser face aux Messerschmidt et U-Boot allemands. Les navires ont des capacites maximale, les hommes des limites au stress et a la peur.
En 9 jours, 338,000 hommes seront evacues lors de ce qu'on appellera le "Miracle de Dunkerque". L'honneur sera perdue, les vies seront sauves. L'Angleterre pourra se defendre, defendre son ciel lors de la bataille d'Angleterre et defendre son territoire du "Blitz". A l'arrivee, les troupes pourront re-tenter une deuxieme operation lors du jour J, 4 ans plus tard mettant un point final au cauchemar nazi.
Si le film a sans doute commence sa pre-production avant un certain referendum, a beaucoup, je pense que l'ironie de la sortie d'un tel film ne passera pas inappercue alors que le monde--britannique--se demene dans la tempete du "Brexit". L'ironie de voir un film rappeller qu'il y a 77 ans, les bras se sont tendus entre europeens et anglais et les mains serrees au-dessus du "Channel".
Les anglais, en rappatriant leurs boys, permettront en fin de compte de sauver l'Europe et les europeens en aidant a ramener les boys anglais chez eux, permettront a l'Angleterre d'etre sauve. Une certaine idee de l'Europe et du "United, we stand. Divided, we fall".
Un film a mediter alors que beaucoup pronent la secession ou la division au nom d'"independence" ou d'"autonomie", le tout servant de cache-sexe a des calculs beaucoup plus persos, petits et mesquins.
Dunkirk: 5/5 (chef-d'oeuvre et a ce stade, meileur film de l'annee, un film a voir absolument en salles!




En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: Dunkirk (VF : Dunkerque) - Christopher Nolan (2017)
Bon bilan de ce visionnage...
J'ai jamais aussi peut été pris dans un film de Nolan que hier. Presque un non-film, et pourtant...
Dsl sa va spoiler pas mal, dans le même temps il y a tellement peut a voir au final.
Il y a bien quelques qualité. Je mettrais dans cette liste:
- La musique de Hans Zimmer qui joue la discrétion et qui crescendo va donner dans une partition très proche d'un Vangelis, j'ai beaucoup aimer et s'est bien se qui sauve en bonne partie ce Dunkirk.
- Les séquences aérienne nombreuses peut varier certes, mais qui en effet met assez dans l'ambiance.
- Se coté naturiste qui fait toujours l’intérêt d'un film de Nolan. proche du documentaire.
Après je dirais que se film est quand même un beau grand ratage dans les grandes largeurs. D'abord essayer de nous montrer une des plus grandes dérouiller des alliés, faillais osé s'attaquer à ça et transformer cela en victoire. Je dirais que seul un politique pouvait le faire (Churchill) aujourd'hui ont peut rajouter Nolan. Un métrage ou les rôle principaux tenu par de jeunes premiers sont noyés au milieu de petit histoire de survie à coté des rôles secondaires tenu par des acteurs confirmer qui ne font finalement que passer. Sans arriver à livrer une once d'histoire qui pourrait tenir un peut son spectateur en allène.
S'est simple s'est comme si il avait pris la séquence du film de JJ Anaud avec le bombardement de la volga et l'avait étirer artificiellement sur près de 2H... Sauf que dans le film de Anaud ont avait un minimum de champs d'exposition, les personnages étaient un minimum situé dans l'intrigue. Ici ont ne sait pas bien ou il situe les troupes, qui fait quoi. Malgré un début assez accrocheur dans la ville, ont à l'impression d'être devant un plage des années 30 avec des badauds en train d'attendre un transats tranquillement
Rien ne laisse croire qu'il y est une si grande menace que ça. Et même lorsque ceux ci sont cacher dans un chalutier s'est pas plus prenant...
Pourtant ont sent un gros budget derrière se métrage, Nolan à eux de gros moyens. Mais cela se montre par moment tellement creux qu'a aucun moment j'y est cru. Pareil pour les séquences avec Tom Hardy ont montre à plein régime la supériorité des Spitfire face au Stuka Allemands. Mais s'est encore une fois bien trop répétitif.
Enfin cette façon d'annoncer, un montage qui se voudrais original, le film démarre avec cette première séquence une 1 semaine avant au début de la débâcle, puis un jour avant et enfin heure avant. Du coup ont à droit à pas mal de séquence qui se répète entre les scènes du petit hors bord et celle du Spitfire de Tom Hardy. S'est quand même encore juste un effet d’esbroufe, du remplissage artificiel comme je l'appel.
En gros j'ai pas détester, mais s'est quand même beaucoup de bruit pour rien... Quand je vois la note que lui colle Bluesoul
je le trouve hyper généreux. La plus grosse qualité de se métrage s'est que Christopher Nolan à réussit enfin un film de moins de deux sur un sujet qui prendrais pas plus d'une demi-heure dans un bon documentaire 

J'ai jamais aussi peut été pris dans un film de Nolan que hier. Presque un non-film, et pourtant...
Dsl sa va spoiler pas mal, dans le même temps il y a tellement peut a voir au final.
Il y a bien quelques qualité. Je mettrais dans cette liste:
- La musique de Hans Zimmer qui joue la discrétion et qui crescendo va donner dans une partition très proche d'un Vangelis, j'ai beaucoup aimer et s'est bien se qui sauve en bonne partie ce Dunkirk.
- Les séquences aérienne nombreuses peut varier certes, mais qui en effet met assez dans l'ambiance.
- Se coté naturiste qui fait toujours l’intérêt d'un film de Nolan. proche du documentaire.
Après je dirais que se film est quand même un beau grand ratage dans les grandes largeurs. D'abord essayer de nous montrer une des plus grandes dérouiller des alliés, faillais osé s'attaquer à ça et transformer cela en victoire. Je dirais que seul un politique pouvait le faire (Churchill) aujourd'hui ont peut rajouter Nolan. Un métrage ou les rôle principaux tenu par de jeunes premiers sont noyés au milieu de petit histoire de survie à coté des rôles secondaires tenu par des acteurs confirmer qui ne font finalement que passer. Sans arriver à livrer une once d'histoire qui pourrait tenir un peut son spectateur en allène.
S'est simple s'est comme si il avait pris la séquence du film de JJ Anaud avec le bombardement de la volga et l'avait étirer artificiellement sur près de 2H... Sauf que dans le film de Anaud ont avait un minimum de champs d'exposition, les personnages étaient un minimum situé dans l'intrigue. Ici ont ne sait pas bien ou il situe les troupes, qui fait quoi. Malgré un début assez accrocheur dans la ville, ont à l'impression d'être devant un plage des années 30 avec des badauds en train d'attendre un transats tranquillement

Pourtant ont sent un gros budget derrière se métrage, Nolan à eux de gros moyens. Mais cela se montre par moment tellement creux qu'a aucun moment j'y est cru. Pareil pour les séquences avec Tom Hardy ont montre à plein régime la supériorité des Spitfire face au Stuka Allemands. Mais s'est encore une fois bien trop répétitif.
Enfin cette façon d'annoncer, un montage qui se voudrais original, le film démarre avec cette première séquence une 1 semaine avant au début de la débâcle, puis un jour avant et enfin heure avant. Du coup ont à droit à pas mal de séquence qui se répète entre les scènes du petit hors bord et celle du Spitfire de Tom Hardy. S'est quand même encore juste un effet d’esbroufe, du remplissage artificiel comme je l'appel.
En gros j'ai pas détester, mais s'est quand même beaucoup de bruit pour rien... Quand je vois la note que lui colle Bluesoul


Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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Re: Dunkirk (VF : Dunkerque) - Christopher Nolan (2017)
Tu veux dire naturaliste plutôt. A moins que le film soit rempli de gens tout nus?comte vonkrolock a écrit : lun. nov. 05, 2018 4:37 pm - Se coté naturiste qui fait toujours l’intérêt d'un film de Nolan. proche du documentaire.

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Re: Dunkirk (VF : Dunkerque) - Christopher Nolan (2017)

Ça m’avait échappé en lisant le texte

Mais pour rebondir sur le texte du comte, je ne dirais qu’une chose. C’est un film pensé et fait pour la projection en salles sur grand écran. J’ai le BD mais je me suis pour l’instant refusé à le revoir car trop impregne des sensations vies/ressenties/écoutées/entendues lors de mes deux projections 70.
A mon sens, une perdition inévitable en BD petit écran non immergé en salles.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Dunkirk (VF : Dunkerque) - Christopher Nolan (2017)
Oui en effet, s'est pas les gendarmes de St Tropez, mais bon y a des plages aussiorco a écrit : ven. nov. 09, 2018 3:52 pmTu veux dire naturaliste plutôt. A moins que le film soit rempli de gens tout nus?comte vonkrolock a écrit : lun. nov. 05, 2018 4:37 pm - Se coté naturiste qui fait toujours l’intérêt d'un film de Nolan. proche du documentaire.![]()



S'est se que je me suis aussi dis en le voyant, les meilleurs passages étant quand même les moins intimistes, un film qui fonctionne complétement sur les extérieurs et qui irrémédiablement fonctionne moins bien sur petite écran (même lors qu’ont à un 130cmSuperwonderscope a écrit : ven. nov. 09, 2018 4:47 pmMais pour rebondir sur le texte du comte, je ne dirais qu’une chose. C’est un film pensé et fait pour la projection en salles sur grand écran. J’ai le BD mais je me suis pour l’instant refusé à le revoir car trop impregne des sensations vies/ressenties/écoutées/entendues lors de mes deux projections 70.
A mon sens, une perdition inévitable en BD petit écran non immergé en salles.

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