le film sort en Blu ray français le 5/09/17, avec les deux montages:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10420
Two-minute warning - Larry Peerce (1976)
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Re: Two-minute warning - Larry Peerce (1976)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Two-minute warning - Larry Peerce (1976)
Découvert sur le Bluray Elephant Films, et ce "Tueur dans la foule" m'a complètement embarqué. J'ai tout simplement adoré.
C'est monté et mis en scène avec une précision incroyable. J'ai souvent pensé à McTiernan, pour les soldats gentiment ridiculisés, mais aussi visuellement, car la topographie du stade est claire. On sait toujours où on est, où sont assis untel et untel, où se situe le tueur, etc... grâce à des jeux de pano filés, le viseur, l'hélicoptère, les retranscriptions télé, des jumelles, des jeux de regards, des indications d'allées. Visuellement, c'est limpide, ample, précis. Un vrai confort.
J'ai pensé aussi un peu aux premiers Spielberg, avec ce tueur invisible aux motivations insondables (Duel), où l'horreur est collective, sanglante et frontale (Jaws).
D'ailleurs la violence est bien celle d'un film américain des années 70 : crue, réaliste, brutale, sale, documentaire... elle éclabousse. Dès le départ, elle tombe comme la foudre. On passe la suite du film à redouter le pire, qu'elle resurgisse. La dernière demi-heure est oppressante, dure, sans pitié. Et malheureusement dans l'air du temps.
J'ai beaucoup aimé les scènes s'attardant sur de petits groupes. On s'attache à eux, vraiment. On en oublierai presque la trame principale. Le casting est plutôt royale, John Cassavetes bouffe l'écran. Et finalement, Charlton Heston est peut-être le personnage le moins bien défini et le moins intéressant de tous malgré son charisme naturel.
Musique minimaliste mais impeccable. Sa discrétion renforce l'aspect documentaire de l'ensemble, tout comme l'émulsion de la pellicule au grain très plaisant.
Le bluray est de bonne qualité, le tout est soigné (superbe jaquette ainsi que son visuel d'origine à l'intérieur). Il semble reprendre l'édition US + deux mini documentaires signés du sympathique Suisse Julien Comelli, qui a l'air de se concentrer comme jamais pour bien dire "les années soixante dix et quatre-vingt dix" au lieu de "septante et nonante".
On apprend alors qua la version télé est un remontage du scénario, comprenant un tournage complémentaire, afin d'insérer un braquage de musée au milieu de tout ça. Bref, une version à fuir, tout de même présentée en bonus (en SD dégueulasse) pour les plus curieux. On apprend aussi que l'une des figurantes sexy est Susan Backlinie (alias Chrissie Watkins dans Les dents de la mer... celle qui fut la première...). On ne la voit qu’à travers un moniteur de retour, elle montre... ses seins (recouverts d’un t-shirt Los Angeles). 
C'est monté et mis en scène avec une précision incroyable. J'ai souvent pensé à McTiernan, pour les soldats gentiment ridiculisés, mais aussi visuellement, car la topographie du stade est claire. On sait toujours où on est, où sont assis untel et untel, où se situe le tueur, etc... grâce à des jeux de pano filés, le viseur, l'hélicoptère, les retranscriptions télé, des jumelles, des jeux de regards, des indications d'allées. Visuellement, c'est limpide, ample, précis. Un vrai confort.
J'ai pensé aussi un peu aux premiers Spielberg, avec ce tueur invisible aux motivations insondables (Duel), où l'horreur est collective, sanglante et frontale (Jaws).
D'ailleurs la violence est bien celle d'un film américain des années 70 : crue, réaliste, brutale, sale, documentaire... elle éclabousse. Dès le départ, elle tombe comme la foudre. On passe la suite du film à redouter le pire, qu'elle resurgisse. La dernière demi-heure est oppressante, dure, sans pitié. Et malheureusement dans l'air du temps.
J'ai beaucoup aimé les scènes s'attardant sur de petits groupes. On s'attache à eux, vraiment. On en oublierai presque la trame principale. Le casting est plutôt royale, John Cassavetes bouffe l'écran. Et finalement, Charlton Heston est peut-être le personnage le moins bien défini et le moins intéressant de tous malgré son charisme naturel.
Musique minimaliste mais impeccable. Sa discrétion renforce l'aspect documentaire de l'ensemble, tout comme l'émulsion de la pellicule au grain très plaisant.
Le bluray est de bonne qualité, le tout est soigné (superbe jaquette ainsi que son visuel d'origine à l'intérieur). Il semble reprendre l'édition US + deux mini documentaires signés du sympathique Suisse Julien Comelli, qui a l'air de se concentrer comme jamais pour bien dire "les années soixante dix et quatre-vingt dix" au lieu de "septante et nonante".


Il y a un p'tit détail qui me chiffonne