
Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
Pardon, mais je ne peux m'empêcher de te faire remarquer que, juste quelques messages plus haut, tu déclarais qu'"un film ne se juge pas sur ses premières minutes" 

Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
Ghost in the Shell pour les nuls, un blockbuster dans la moyenne, ça se regarde mais c'est bien trop formaté pour divertir vraiment.
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
S'était sûrement vrai il y a quelques années, une décennie du moins. Sauf qu'aujourd'hui s'est bien se qui se passe quand je me vois certaine BA ou que le lis les commentaires précédent le fais de voir un film qui n'est qu'une distraction alors que sont modele animé est bien au dessus. Étonnant non ?Fatalis rex a écrit :Pardon, mais je ne peux m'empêcher de te faire remarquer que, juste quelques messages plus haut, tu déclarais qu'"un film ne se juge pas sur ses premières minutes"
Mais bon comme je l'est dis je me rattraperai plus tard en vidéo pas un spectacle après lequel je court des le début je le sentais pas, l'introduction donne clairement dans le matrixien sans âme après est ce que s'est voulu cette recherche d'âme....
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
dans les grands clichés, ça serait un peu comme comparer Akira animé au manga.. y'a pas tout et des différences qui gênent, en repensant à des trailers où au final j'avais été déçu (Patlabor), et d'autres emballants (Cyber City Oedo 888), bref c'est un peu en dents de scie les histoires scifi/ cyberpunk japonaises..
en effet bien que son personnage soit plus que secondaire, Togusa est presque passé à la trappe. à vrai dire j'ai percuté uniquement à la vue de son pistolet !, dans l'originel, le dialogue avec Motoko était très sensé, et sa scène de calcul des différences de poids était aussi réussie. là plouf.
idem de la scène du massacre à l'uzi boosté, du combat contre le tank, etcc ça manque de scènes et de scènes détaillées !
on a droit à des rajouts axés combats pour meubler un peu avant de s'assoupir. le discours de fond est assez écourté.. mais franchement pour l'originel, combien avaient compris l'esprit du film ? je me souviens j'avais du dire ailleurs, on a pu voir presque 6mois avant la sortie française l'oav en VF dans un club d'accrocs, et eux même fans de japanime avaient dit avant la projo.. si qq'un a compris qu'il nous explique...
avec le temps.. je pense que j'étais plus subjugué par le physique et l'attitude du major que l'histoire (j'avais lu Neuromancien presque 8 ans avant donc je mesurais le pitch côté lutte d'une IA..), sa silhouette galbée sexy, son caractère fort, sa recherche personnelle, le côté femme parfaite "Gynoïd" qui on ne sait pourquoi attire les gars depuis longtemps, y'a presque des études dessus.., bref sans le major, l'oav ou ce film aurait été moins vendeur je me dis,
en effet bien que son personnage soit plus que secondaire, Togusa est presque passé à la trappe. à vrai dire j'ai percuté uniquement à la vue de son pistolet !, dans l'originel, le dialogue avec Motoko était très sensé, et sa scène de calcul des différences de poids était aussi réussie. là plouf.
idem de la scène du massacre à l'uzi boosté, du combat contre le tank, etcc ça manque de scènes et de scènes détaillées !
on a droit à des rajouts axés combats pour meubler un peu avant de s'assoupir. le discours de fond est assez écourté.. mais franchement pour l'originel, combien avaient compris l'esprit du film ? je me souviens j'avais du dire ailleurs, on a pu voir presque 6mois avant la sortie française l'oav en VF dans un club d'accrocs, et eux même fans de japanime avaient dit avant la projo.. si qq'un a compris qu'il nous explique...
avec le temps.. je pense que j'étais plus subjugué par le physique et l'attitude du major que l'histoire (j'avais lu Neuromancien presque 8 ans avant donc je mesurais le pitch côté lutte d'une IA..), sa silhouette galbée sexy, son caractère fort, sa recherche personnelle, le côté femme parfaite "Gynoïd" qui on ne sait pourquoi attire les gars depuis longtemps, y'a presque des études dessus.., bref sans le major, l'oav ou ce film aurait été moins vendeur je me dis,
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
S'est bien d'ailleurs pourquoi Mamoru Oshii fera un Ghost in the Shell 2 plus axé sur Bato, encore un cran au dessus niveau animation (normal 10 ans sépare ces 2 films), sans jamais se reposer uniquement sur sa technique, bien au contraire le propos est toujours aussi profond et dans la réflexion.fiend41 a écrit :avec le temps.. je pense que j'étais plus subjugué par le physique et l'attitude du major que l'histoire (j'avais lu Neuromancien presque 8 ans avant donc je mesurais le pitch côté lutte d'une IA..), sa silhouette galbée sexy, son caractère fort, sa recherche personnelle, le côté femme parfaite "Gynoïd" qui on ne sait pourquoi attire les gars depuis longtemps, y'a presque des études dessus.., bref sans le major, l'oav ou ce film aurait été moins vendeur je me dis,
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
intéressant propos du Fossoyeur sur le cinéma Hollywoodien d'aujourd'hui et dont le phénomènes d'un cinéma dont on a plus rien a dire, semble s'installer depuis quelques années déjà. Déjà vu, copie de copie, manquant finalement d'âme en dehors d'être joli sur la forme.....
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
Tu te plains beaucoup d'Hollywood, mais en même temps, tu ne regardes que ça pratiquement. Par exemple, savoy1 râle beaucoup sur les majors, mais il va voir beaucoup d'autres choses, du cinéma asiatique, indien, des festivals en pagaille, etc...
Toi, on a l'impression que tu ne vois que ça et que tu ne vas pas vraiment regarder le reste. Il faudrait peut-être te trouver un hobby qui t'apporte plus de satisfaction, parce que là, ça tourne un peu à la sinistrose non ?
Toi, on a l'impression que tu ne vois que ça et que tu ne vas pas vraiment regarder le reste. Il faudrait peut-être te trouver un hobby qui t'apporte plus de satisfaction, parce que là, ça tourne un peu à la sinistrose non ?
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
pas faux en effet, s'est les seuls a pioché à chaque fois dans le cinéma mondial. Chose qui n'est pas vraiment propre à leurs cinéma, puisque chez nous aussi on commence pas mal à faire pareil, exemple Besson qui semble s'être totalement plongé dedans.Manolito a écrit :Tu te plains beaucoup d'Hollywood, mais en même temps, tu ne regardes que ça pratiquement. Par exemple, savoy1 râle beaucoup sur les majors, mais il va voir beaucoup d'autres choses, du cinéma asiatique, indien, des festivals en pagaille, etc...
Toi, on a l'impression que tu ne vois que ça et que tu ne vas pas vraiment regarder le reste. Il faudrait peut-être te trouver un hobby qui t'apporte plus de satisfaction, parce que là, ça tourne un peu à la sinistrose non ?
Après pour en revenir à moi, j'ai été bercé dedans depuis tout petit donc je devrais pratiquement être vacciné au reste, mais s'est pas le cas si tu lis se que j'ai pu posté par le passé. Le cinéma indien s'est clairement pas mon trip, j'aime pas, trop long, voir des films de plus de 3h ou sa ne fait que chanter

Dans les films que je possède si la majorité son US certainement il n'y a pas que sa j'ai bien du films UK, Espagnole, Japonais, HK, Scandinave, quelques titres italiens en quantité. Étant surtout un féru de cinéma fantastique et SF, s'est difficile de trouvé chez nous se qu'il y a ailleurs. J'ai pu en faire la démonstration très souvent sur ce forum.
Donc oui j'aime le cinéma US, et Hollywoodien difficile d'y échapper comme dirais Big John, mais je trouve qu'il se perd complétement aujourd'hui derrière des producteurs qui non plus d'idées en dehors de faire de l'argent facile pour essayer peut-être par la suite d'avoir une idées originale qu'ils leurs permettrait de rebondir.
Dernier point si j'avais le temps de me faire des festivals comme tu le dis j'ai bien l'impression que je perdrais mon temps comme le montre ce petit exemple du fait que le cinéma pas seulement à Hollywood semble tourner en rond, d'ailleurs tu temps j'en est peut, et s'est bien ça qui le rend précieux a mes yeux. Je suis pas allez voir le dernier Star Wars, sa te va là ?
D'ailleurs la plupart des films que j'ai vu s'était pas en salle, donc une belle économie de faite sur les gros complexes qui passe se genre là, le dernier film correcte que j'ai pu voir s'était loin d'être un chef d’œuvre : Logan.
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
D'accord, c'est ton point de vue, mais à quoi bon déverser autant sa bile, y compris - voire surtout - sur des threads de films que tu n'as pas vus comme ici et qui ne t'intéresse pas ?
Je ne sais pas, cheer up un peu l'ami, fais nous partager tes enthousiasmes, tes découvertes, il doit bien y en avoir !
Un peu de bonne humeur que diable !
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
Sa marcheManolito a écrit :D'accord, c'est ton point de vue, mais à quoi bon déverser autant sa bile, y compris - voire surtout - sur des threads de films que tu n'as pas vus comme ici et qui ne t'intéresse pas ?
Je ne sais pas, cheer up un peu l'ami, fais nous partager tes enthousiasmes, tes découvertes, il doit bien y en avoir !![]()
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
Vu hier sur le Bd Espagnole qui est l'identique copie du disque vendu un peu partout en Europe. Bon déjà à l'apparition du logo de la Paramount sa ma fait tilt ! S'est déjà eux qui était à la distribution du Aeon Flux œuvre aussi jugé inadaptable sur le grand écran, et qui au final sans sort pas pas mal si on ne le compare pas directement a l'oeuvre de Peter Chung.
Sur le film de Rupert Sanders s'est exactement la même chose, si on ne fait pas le comparatif avec l'original, ont tiens un honnête spectacle rien de transcendant mais s'est assez bien mise en scène. On est par contre très très loin des questionnement existentielle d'un Blade Runner (1982) et finalement plus proche d'un Robocop ou bien du remake de celui-ci comment adapté un esprit humain dans une machine. Voilà en gros on tiens un film qui assure le spectacle pendant près de 100mn, mais du fait de ce ton trop/très grand publique, fait que les aficionados de l'original risque de trouvé sa relativement léger voir mou du genou.
Clairement se film arrive avec pratiquement 20 ans de retard sur les écrans... Et quand je lis ça:
Donc ce film d'animation à son époque était une sacré révolution comme l'avait été mais avec un moindre impact du fait de leurs sujet les films Patlabor. Déjà Mamoru Oshii derrière un discours sur l'univers cyber du net, faisait entrer son film de plein pied dans le cinéma populaire. Pas pour rien qu'il est tant inspiré des auteurs autour de lui (Cameron, Les Warshowski...).
Bref le film de Rupert Sanders à se niveau là, reste sacrements à la traine. De plus on sent que la plupart des scènes (d'actions) issu de l'animé pour lui rendre hommage on été rajouté de manière tellement artificiel, que cela sonne creux, et n'apporte pratiquement rien à l'intrigue, s'est totalement gratuit....
Le pire par exemple étant pour moi d'avoir mixé des personnage, comme lorsque le major poursuit dans les bas quartier un des tueurs avec une tenu de camouflage optique jusque dans ce canal, ici ont a se même personnages fondu avec celui qui conduisait le camion de poubelle. S'est totalement bancal, certes jolie à l'écran, mais sa n’apporte vraiment rien dans le cheminement de l'histoire....
On pourra toujours voir ça comme un Ghost in The Shell 0.1 avec les origines de Bato et du major....
Reste Beat Takeshi qui à une ou deux bonne scènes, toujours ça de pris
Au final s'est plus un bon film du samedi soir, un DTV de luxe, qui derrière son discours bien policé reste quand même à des milliers d'années lumière de l'original malheureusement. Pas étonnant que sa n'est pas marché en conclusion.
Sur le film de Rupert Sanders s'est exactement la même chose, si on ne fait pas le comparatif avec l'original, ont tiens un honnête spectacle rien de transcendant mais s'est assez bien mise en scène. On est par contre très très loin des questionnement existentielle d'un Blade Runner (1982) et finalement plus proche d'un Robocop ou bien du remake de celui-ci comment adapté un esprit humain dans une machine. Voilà en gros on tiens un film qui assure le spectacle pendant près de 100mn, mais du fait de ce ton trop/très grand publique, fait que les aficionados de l'original risque de trouvé sa relativement léger voir mou du genou.
Clairement se film arrive avec pratiquement 20 ans de retard sur les écrans... Et quand je lis ça:
Je me dis que ok les oavs s'était quelque chose, mais le film originale de 1995 était quand même largement compressible, sous ces atouts esthétique d'ailleurs s'est se qui forcera d'une certaine manière Mamoru Oshii à revenir dessus comme l'avait Georges Lucas pour réadapté une partie de cette imagerie au 21ème siècle (certes s'était maladroit de sa part). Donc sous sa forme hi-tech le fond lui n'a jamais bougé ont continu comme sur le deuxième volet a questionner l'humanité sur l'arrivé de cette A.I. la fusion avec l'être humain, bref s'est passionnant.fiend41 a écrit :on a droit à des rajouts axés combats pour meubler un peu avant de s'assoupir. le discours de fond est assez écourté.. mais franchement pour l'originel, combien avaient compris l'esprit du film ? je me souviens j'avais du dire ailleurs, on a pu voir presque 6mois avant la sortie française l'oav en VF dans un club d'accrocs, et eux même fans de japanime avaient dit avant la projo.. si qq'un a compris qu'il nous explique...
Donc ce film d'animation à son époque était une sacré révolution comme l'avait été mais avec un moindre impact du fait de leurs sujet les films Patlabor. Déjà Mamoru Oshii derrière un discours sur l'univers cyber du net, faisait entrer son film de plein pied dans le cinéma populaire. Pas pour rien qu'il est tant inspiré des auteurs autour de lui (Cameron, Les Warshowski...).
Bref le film de Rupert Sanders à se niveau là, reste sacrements à la traine. De plus on sent que la plupart des scènes (d'actions) issu de l'animé pour lui rendre hommage on été rajouté de manière tellement artificiel, que cela sonne creux, et n'apporte pratiquement rien à l'intrigue, s'est totalement gratuit....

Le pire par exemple étant pour moi d'avoir mixé des personnage, comme lorsque le major poursuit dans les bas quartier un des tueurs avec une tenu de camouflage optique jusque dans ce canal, ici ont a se même personnages fondu avec celui qui conduisait le camion de poubelle. S'est totalement bancal, certes jolie à l'écran, mais sa n’apporte vraiment rien dans le cheminement de l'histoire....

On pourra toujours voir ça comme un Ghost in The Shell 0.1 avec les origines de Bato et du major....

Reste Beat Takeshi qui à une ou deux bonne scènes, toujours ça de pris

Au final s'est plus un bon film du samedi soir, un DTV de luxe, qui derrière son discours bien policé reste quand même à des milliers d'années lumière de l'original malheureusement. Pas étonnant que sa n'est pas marché en conclusion.
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
Vu et j'ai trouvé ça très sympa ! 
N'ayant vu que le premier "Ghost in the shell" et ayant pu constater en découvrant le film qu'il ne me restait guère de souvenirs d l'animée, je ne rentrerais pas dans des considérations du style "Est ce que l'animé était plus intelligent que le film ?" ou ce genre de trucs !
De toute façon, ce qui compte, c'est que "Ghost in the shell", l'animée, existe, et qu'il soit considéré comme beaucoup comme un chef d'oeuvre de l'animation japonaise !
L’adaption US, on va dire que c'est un bonus a destination du grand publique !
Donc perso, j'ai trouvé ça sympa, très beau visuellement, bien rythmé et avec des scènes d'action carré ne cherchant jamais a verser dans la surenchère pyrotechnique !
Les talents d'actrice assez limités de Scarlette Johanson aurait pu faire peur mais son côté assez, hum, inexpressif et froid, joue finalement ici en ça faveur vu qu'elle joue ici un cyborg !
Mais quand même donc assez de présence pour pointer le côté profondément humain de celui ci !
Au passage, cette nouvelle démonstration de White Washing de la part d'Hollywood avait à l'époque pas mal fait parler d'elle, mais quand on voit le film, on se rencontre que celà va finalement encore plus loin !
Si l'environnement du film et de la ville (Je n'ai même pas l'impression qu'on dise que c'est Tokyo dans celui ci !) sont très marqué par la culture japonaise et qu'on y parle parfois japonais, les personnage, eux sont très diversifiés, au point qu'on est l'impression d'être dans une sorte d'endroit assez irréel, en gros un Japon ou les japonais ne serait qu'une ethnie parmi d'autre !
Alors on pourrait évidement discuter de l’honnêteté de cette orientation, mais perso, je trouve que celà donne un côté assez étrange au film, comme si il se situait dans une espèce de réalité parallèle, très loin d'être déplaisant !
Et puis de toute façon, comme je le disais au départ, l'animé est là, et je pense que sa notoriété sera toujours bien plus forte que cette adaptation "grand publique" donc ...

N'ayant vu que le premier "Ghost in the shell" et ayant pu constater en découvrant le film qu'il ne me restait guère de souvenirs d l'animée, je ne rentrerais pas dans des considérations du style "Est ce que l'animé était plus intelligent que le film ?" ou ce genre de trucs !
De toute façon, ce qui compte, c'est que "Ghost in the shell", l'animée, existe, et qu'il soit considéré comme beaucoup comme un chef d'oeuvre de l'animation japonaise !
L’adaption US, on va dire que c'est un bonus a destination du grand publique !
Donc perso, j'ai trouvé ça sympa, très beau visuellement, bien rythmé et avec des scènes d'action carré ne cherchant jamais a verser dans la surenchère pyrotechnique !
Les talents d'actrice assez limités de Scarlette Johanson aurait pu faire peur mais son côté assez, hum, inexpressif et froid, joue finalement ici en ça faveur vu qu'elle joue ici un cyborg !

Mais quand même donc assez de présence pour pointer le côté profondément humain de celui ci !
Au passage, cette nouvelle démonstration de White Washing de la part d'Hollywood avait à l'époque pas mal fait parler d'elle, mais quand on voit le film, on se rencontre que celà va finalement encore plus loin !
Si l'environnement du film et de la ville (Je n'ai même pas l'impression qu'on dise que c'est Tokyo dans celui ci !) sont très marqué par la culture japonaise et qu'on y parle parfois japonais, les personnage, eux sont très diversifiés, au point qu'on est l'impression d'être dans une sorte d'endroit assez irréel, en gros un Japon ou les japonais ne serait qu'une ethnie parmi d'autre !
Alors on pourrait évidement discuter de l’honnêteté de cette orientation, mais perso, je trouve que celà donne un côté assez étrange au film, comme si il se situait dans une espèce de réalité parallèle, très loin d'être déplaisant !
Et puis de toute façon, comme je le disais au départ, l'animé est là, et je pense que sa notoriété sera toujours bien plus forte que cette adaptation "grand publique" donc ...
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Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
Bibi s’essaye via la loc’ (physique) a GitS version live et US.
Bilan: sacre plantage quand meme…
En 5 minutes chrono on sent que le film est TRES mal barre et ca va pas en s’ameliorant sur les 101 minutes qu’il reste
.
D’emblee on voit venir une idée beaucoup plus pépère que les theories evolutionistes ou futurologistes de l’anime de ’95 et un film au fond beauuuuuoup plus léger que ce dernier. C’est simple, en moins de 20 minutes chrono on assène 3-4 fois l’explication du “ghost” et du “shell” pour que le spectateur meme le plus obtus comprenne. C’est bien d’inclure les handicapes, mais ca irrite quand meme un poil ceux qui ne le sont pas
.
Cote visuel, ‘ben c’est quand meme bien laid
! Moins que GitS, Sanders lorgne du cote de Blade Runner (1982), mais met la gomme non par sur les enseignes, mais sur des projections en 3D, sans doute pour les projections en salles equipees, mais dieu que c’est laid a voir! Rajoutons un look pseudo-japonais de la ville qui fait plus bazaar de Shanghai ou (au mieux) Japan-town dans une metropole US (cqfd, l’on a envie de dire, vu les partenaires (chinois), l’on comprend aisément quel est le public que l’on essaye de caresser dans le sens du poil
).
Dépaysement assure, certes, mais qui au final ne représente plus rien et certainement plus un endroit-type (d’ailleurs jamais mentionne dans le film). Bref, si on ne sait pas vraiment quand ca se passe, on ne saura certainement pas OU ca se passe…
Si d’un cote le film est lourd tellement on send le pognon dans les SFX, bizarrement il fait énormément penser a des DTV plutôt cheaps des annees ‘80s (mais en plus “colores”). Le look resolumment “asiatique” des malfrats rappellent a ce titre également les “yakuzas” si cher a la cyberpunk US des annes 80s avec le meme proto-racisme sous-jacent…
(Je l’ai deja fait auparavant, mais je me permets de rappeler que les “honorables gangsters” locaux sont TRES loins d’être des cracks en matière de high-tech (loin de la) et les “casses” les plus “technologiques” dans l’archipel sont lies soit au Bitcoin
, soit a la fraude a la carte bancaire par la Chine continentale
. Nous sommes donc TRES loin des fantasmes de Gibson ou Crichton
. )
Cote casting, comme a son habitude dans ces cas-la, “Beat” Takeshi s’ennuie mollement devant la camera, tandis que Johansen passe plutôt bien en “Major”. Question sans doute d’eviter de presenter un perso “etranger” (dans un film US), on l’appelle “Major”, ce qui se passe plutôt bien (et ne détonne pas en japonais ou l’on peut appeler un perso par son statut/sa fonction pendant tout le métrage).
On a beaucoup parle du “white washing” aux USA. Il est peut-être intéressant de noter que du cote le plus “interesse” (les japonais), on n’en a ni parle, ni ne s’en est offusque.
En fait, c’est simple, le film est considéré comme “americain” et la grand public nippon ne connait ni le manga (la BD), ni l’anime original!
A ce titre, il faut rappeler (ce n’est sans doute pas la premiere fois que je le fais ici, mais bon), qu’au Japon et quoi qu’on en pense en occident, TOUS les japonais ne lisent pas des mangas et TOUS ne regardent pas des anime et encore moins TOUS les mangas et TOUS les anime. Le fait que la série GitS SAC soit passée a l’époque entre 1 et 2 heures du mat’ n’aidant pas non plus a la faire connaitre du grand public! Bref, la reaction generale a l’époque de la sortie du film tenait plus du “C’est base sur un truc japonais? Sans blague?”
.
Bibi quant a lui, “connait” GitS depuis sa parution en manga (en VO) a sa sortie (1991) (la sortie en version traduite ricane ayant BEAUCOUP aide a faire comprendre le truc a l’époque
!). Au final, bibi se rangera du cote du public nippon et regardera le present film plus comme une “version” US du concept.
Si la moumoutte de Kitano passe (un exploit en soit), celle d’Asbeak dans le role de Batou est hallucinante(!).
A vrai dire, l’équipe de la “section 9” (a part Johansen) ne passe pas. Togusa, le seul non-enhanced dans la série originale, devient le seul…asiatique (pas genial comme idee…
), les autres sont tous transparents.
La bad-lassitude d’Aramaki passe ici par des flingues ce qui est très ricain, l’original n’ayant pas besoin de ca et au final, tant Aramaki que toute sa section font gentiment “bébêtes" compares a leurs contreparties dans l’univers original.
Une autre bizarrerie étant que Kitano (leur boss) leur parle en japonais et eux répondent…en anglais. Bon, les lieux, le pays et le gouvernment ne sont jamais nommes, mais bon, un patron d’une section gouvernementale qui visiblement ne parle pas la meme langue que ses sous-fifres, ca ne colle pas…
Cote bizarries toutjours, notons que le Major (dont seul le cerveau est “humain”) prend…des medicaments.
On voit l’idee, mais bon, c’était quand meme mieux exploite dans Robocop (1988) qui date quand meme d’il y a presque…trente ans…(Bon, dans l’anime, le Major ne crachait pas sur l’alcool non plus, alors on ne va pas trop insister la-dessus
.)
Si le cote “japonais” passe essentiellement a la trappe, car trop obscurci par des elements visuels au final assez grossiers et lambdas, le cote “culture” du récit a lui aussi ête méchamment “re-adapte”.
Dans le film original, on a l’idée d’une evolution, chose qui touche le plus grand groupe (i.e. la race humaine), tandis que dans cette mouture, l’on touche a l’”individuel”. Sachant que les japonais vivent, respirent et pensent en terme de “groupe” et qu’en occident, l’accent est mis sur l’”individualité”, l’on comprend aisément a quel point le film préfère jeter tout le concept initial—concept nettement plus interessant—par la fenêtre pour quelque chose de beaucoup plus consensuel (‘y compris l’idée d’un personnage “singulier”, voire d’”elu” si cher au public US) et…passe-partout. (Ne parlons meme pas du nombre de detectives/flics/agents secrets/black-ops/assassins a la memoire “defaillante” que nous a livre le cinema de genre ces 50+ dernières années…)
A l’arrivee, GitS made in USA est un film difficile a caser dans l’univers original du manga/anime.
Sorte d’”episode zero” se centrant sur le personnage principal du Major, il reprend avec beaucoup de zèle certaines scene-cles de l’anime (et semble bâtir son idée de récit autour de ces dernieres), zèle qui n’a d’ailleurs que d’égal avec lequel le film ne parvient qu’a livrer des scenes d’action propre d’une qualité franchement mediocre
) tout en ignorant l’histoire de ce dernier. Comme episode zero dans l’univers connu, il ne rentre donc pas. Echec de ce cote-la.
Comme episode 1 d’une franchise US en “live”, et vu les (mauvais) résultats au box-office, il restera sans suite. Echec donc aussi de ce cote-la.
Comme transposition de l’univers (en general) de GitS, le film laisse surtout une grosse impression d’avoir vu un avatar (abatardi et) plus “chinois” que “ricain” d’une oeuvre majeure de la SF/cyperpunk japonais, malheureusement trop confidentielle pour son propre bien.
Bref, on hésite en “inutilite” (car “remake”) du projet ou “gros ratage” (22 ans a attendre pour CA
??)…Choix cornelien. M’enfin, le clin d’oeil a Gabriel et Oshii est sympa
(Par contre la BO, compare a celle du film original (due a Kenji Kawai) est completement…
)
Ghost in the Shell: 3.25 / 5 (bof, l’impression d’une grosse série B US des années 80s, mâchouillée a la sauce CGs des années 201X. Pour samedi-soiristes vraiment pas exigeants et conscients qu’au réveil le lendemain-matin ils auront sans doutes oublie le bidule…)
Bilan: sacre plantage quand meme…

En 5 minutes chrono on sent que le film est TRES mal barre et ca va pas en s’ameliorant sur les 101 minutes qu’il reste

D’emblee on voit venir une idée beaucoup plus pépère que les theories evolutionistes ou futurologistes de l’anime de ’95 et un film au fond beauuuuuoup plus léger que ce dernier. C’est simple, en moins de 20 minutes chrono on assène 3-4 fois l’explication du “ghost” et du “shell” pour que le spectateur meme le plus obtus comprenne. C’est bien d’inclure les handicapes, mais ca irrite quand meme un poil ceux qui ne le sont pas

Cote visuel, ‘ben c’est quand meme bien laid



Dépaysement assure, certes, mais qui au final ne représente plus rien et certainement plus un endroit-type (d’ailleurs jamais mentionne dans le film). Bref, si on ne sait pas vraiment quand ca se passe, on ne saura certainement pas OU ca se passe…
Si d’un cote le film est lourd tellement on send le pognon dans les SFX, bizarrement il fait énormément penser a des DTV plutôt cheaps des annees ‘80s (mais en plus “colores”). Le look resolumment “asiatique” des malfrats rappellent a ce titre également les “yakuzas” si cher a la cyberpunk US des annes 80s avec le meme proto-racisme sous-jacent…
(Je l’ai deja fait auparavant, mais je me permets de rappeler que les “honorables gangsters” locaux sont TRES loins d’être des cracks en matière de high-tech (loin de la) et les “casses” les plus “technologiques” dans l’archipel sont lies soit au Bitcoin



Cote casting, comme a son habitude dans ces cas-la, “Beat” Takeshi s’ennuie mollement devant la camera, tandis que Johansen passe plutôt bien en “Major”. Question sans doute d’eviter de presenter un perso “etranger” (dans un film US), on l’appelle “Major”, ce qui se passe plutôt bien (et ne détonne pas en japonais ou l’on peut appeler un perso par son statut/sa fonction pendant tout le métrage).
On a beaucoup parle du “white washing” aux USA. Il est peut-être intéressant de noter que du cote le plus “interesse” (les japonais), on n’en a ni parle, ni ne s’en est offusque.
En fait, c’est simple, le film est considéré comme “americain” et la grand public nippon ne connait ni le manga (la BD), ni l’anime original!
A ce titre, il faut rappeler (ce n’est sans doute pas la premiere fois que je le fais ici, mais bon), qu’au Japon et quoi qu’on en pense en occident, TOUS les japonais ne lisent pas des mangas et TOUS ne regardent pas des anime et encore moins TOUS les mangas et TOUS les anime. Le fait que la série GitS SAC soit passée a l’époque entre 1 et 2 heures du mat’ n’aidant pas non plus a la faire connaitre du grand public! Bref, la reaction generale a l’époque de la sortie du film tenait plus du “C’est base sur un truc japonais? Sans blague?”

Bibi quant a lui, “connait” GitS depuis sa parution en manga (en VO) a sa sortie (1991) (la sortie en version traduite ricane ayant BEAUCOUP aide a faire comprendre le truc a l’époque


Si la moumoutte de Kitano passe (un exploit en soit), celle d’Asbeak dans le role de Batou est hallucinante(!).
A vrai dire, l’équipe de la “section 9” (a part Johansen) ne passe pas. Togusa, le seul non-enhanced dans la série originale, devient le seul…asiatique (pas genial comme idee…

La bad-lassitude d’Aramaki passe ici par des flingues ce qui est très ricain, l’original n’ayant pas besoin de ca et au final, tant Aramaki que toute sa section font gentiment “bébêtes" compares a leurs contreparties dans l’univers original.
Une autre bizarrerie étant que Kitano (leur boss) leur parle en japonais et eux répondent…en anglais. Bon, les lieux, le pays et le gouvernment ne sont jamais nommes, mais bon, un patron d’une section gouvernementale qui visiblement ne parle pas la meme langue que ses sous-fifres, ca ne colle pas…
Cote bizarries toutjours, notons que le Major (dont seul le cerveau est “humain”) prend…des medicaments.


Si le cote “japonais” passe essentiellement a la trappe, car trop obscurci par des elements visuels au final assez grossiers et lambdas, le cote “culture” du récit a lui aussi ête méchamment “re-adapte”.
Dans le film original, on a l’idée d’une evolution, chose qui touche le plus grand groupe (i.e. la race humaine), tandis que dans cette mouture, l’on touche a l’”individuel”. Sachant que les japonais vivent, respirent et pensent en terme de “groupe” et qu’en occident, l’accent est mis sur l’”individualité”, l’on comprend aisément a quel point le film préfère jeter tout le concept initial—concept nettement plus interessant—par la fenêtre pour quelque chose de beaucoup plus consensuel (‘y compris l’idée d’un personnage “singulier”, voire d’”elu” si cher au public US) et…passe-partout. (Ne parlons meme pas du nombre de detectives/flics/agents secrets/black-ops/assassins a la memoire “defaillante” que nous a livre le cinema de genre ces 50+ dernières années…)
A l’arrivee, GitS made in USA est un film difficile a caser dans l’univers original du manga/anime.
Sorte d’”episode zero” se centrant sur le personnage principal du Major, il reprend avec beaucoup de zèle certaines scene-cles de l’anime (et semble bâtir son idée de récit autour de ces dernieres), zèle qui n’a d’ailleurs que d’égal avec lequel le film ne parvient qu’a livrer des scenes d’action propre d’une qualité franchement mediocre

Comme episode 1 d’une franchise US en “live”, et vu les (mauvais) résultats au box-office, il restera sans suite. Echec donc aussi de ce cote-la.
Comme transposition de l’univers (en general) de GitS, le film laisse surtout une grosse impression d’avoir vu un avatar (abatardi et) plus “chinois” que “ricain” d’une oeuvre majeure de la SF/cyperpunk japonais, malheureusement trop confidentielle pour son propre bien.
Bref, on hésite en “inutilite” (car “remake”) du projet ou “gros ratage” (22 ans a attendre pour CA


(Par contre la BO, compare a celle du film original (due a Kenji Kawai) est completement…

Ghost in the Shell: 3.25 / 5 (bof, l’impression d’une grosse série B US des années 80s, mâchouillée a la sauce CGs des années 201X. Pour samedi-soiristes vraiment pas exigeants et conscients qu’au réveil le lendemain-matin ils auront sans doutes oublie le bidule…)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: Ghost In The Shell - Rupert Sanders (2016)
J'ai attendu plus d'un an avant de voir ce nouveau Ghost in the Shell.

Donc, on a une nouvelle interprétation de l'histoire de la BD (Oshii ne semble pas crédité au générique ?) qui reprend finalement plus l'animé bien connu des geeks.
J'ai bien aimé. Le film est bon, à mon sens, et je dis ça en étant un GROS fan de GITS 1 & 2 et Avalon.
Alors bien sûr, l'histoire n'a plus grand chose à voir et peut être décrite comme décevante - ce que j'admets volontiers. Mais, elle n'en est pas moins intéressante si on gratte un peu. Et grosse surprise, j'ai retrouvé ces moments de flottement un peu calmes qu'on avait dans le film original.
Il y a des pistes de réflexion soulevées par le film qui me semblent aussi très intéressantes et qui vont un peu plus loin que le film de SF habituel :
On peut même tirer la corde (et les cheveux) loin en étudiant un peu plus en profondeur certains aspects du film :
Interprétation correcte (Kitano qui tient quand même toutes les scènes où il apparaît malgré une coiffure chelou). Même le choix de Scarlett est justifié par le film
Seul problème à la fin :
On est loin de lavage hollywoodien de l’œuvre originale que je craignais. Réinterprétation : Oui. Trahison : Non.
J'ai vraiment bien aimé en fait. Et je comprends que ça laisse froid forcément.

Donc, on a une nouvelle interprétation de l'histoire de la BD (Oshii ne semble pas crédité au générique ?) qui reprend finalement plus l'animé bien connu des geeks.
J'ai bien aimé. Le film est bon, à mon sens, et je dis ça en étant un GROS fan de GITS 1 & 2 et Avalon.
Alors bien sûr, l'histoire n'a plus grand chose à voir et peut être décrite comme décevante - ce que j'admets volontiers. Mais, elle n'en est pas moins intéressante si on gratte un peu. Et grosse surprise, j'ai retrouvé ces moments de flottement un peu calmes qu'on avait dans le film original.
Spoiler : :
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J'ai vraiment bien aimé en fait. Et je comprends que ça laisse froid forcément.