Le secret de la chambre noire - 2016 - Kiyoshi Kurosawa

[Manolito]

Jean, un jeune chômeur, trouve un travail comme assistant de Stéphane, photographe de Gennevilliers pratiquant la technique du Daguerréotype. Il s'agit d'une manière ancienne de faire de la photo, consistant à capter des images sur des plaques de métal enduites de produits photosensibles. Stéphane passe son temps à photographier sa fille dans une robe ancienne...

Le nouveau film de Kyochi Kurosawa est une production française, tournée en France et en Belgique, en français, avec Olivier Gourmet et Tahar Rahim. Il sort le 8 mars sur les écrans et nous avons pu le voir avec Arioch à la Cinémathèque il y a peu.

Je précise d'emblée que je ne suis pas un fan de Kiyoshi Kurosawa. Il a un style intéressant, une vraie sensibilité fantastique, une personnalité, mais à de rares exceptions près (je ne peux penser qu'à "Kairo"), ses films sont trop longs, confus et mous à mon sens.

Ici, nous retrouvons les qualités de son cinéma, en particulier la création de moments fantastiques réussis. Il adresse quelques clins d'oeil au gothique classique ("Les innocents") et crée une ambiance fantastique française réussie, de bon goût, rappelant la mystérieuse maison de banlieue de "Les yeux sans visage". Paradoxalement, après toutes nos tentatives nationales de ces 15 dernières années, c'est un cinéaste japonais qui trouve ce ton juste que nos créateurs ont tant de mal à capter. Kurosawa crée des rapports intéressants entre ses personnages, suscite des moments d'inconfort, de cruauté diffuse (le mécanisme - authentique - servant à maintenir le modèle immobile durant le temps de pose).

Cela dit, "Le mystère de la chambre noire" dépasse allègrement les deux heures, s'essouffle sérieusement dans sa seconde moitié, ne se montre pas très cohérent (le fantôme aperçu par la fenêtre en début de métrage ?), et rejoint pour moi la moyenne du corpus de ce Kurosawa, à savoir plein de promesses, mais à l'arrivée frustrant.

[comte vonkrolock]

Exclu Fnac à sorti le 5 septembre en BR/DVD chez Condor.

[comte vonkrolock]

Sans être un très grand cru de Kiyoshi Kurosawa, ni soit disant le film tourné en France avec des acteurs Français qui hissera le genre enfin là ou il devrait se situé dans l'hexagone ou du moins comme il a été vendu par certaine critique

Kyoshi Kurosawa arrive assez bien à intégrer sont cinéma à lui au cinéma de genre Français. A savoir comme lorsqu'il film Tokyo par exemple on a se mélange du traditionnel au moderne. La photo est superbe comme à chaque fois chaque détaille est travaillé ont sens qu'il a une vrai esthétique qui apporte une ambiance comme nulle autre. Il a bien à coeur de mettre bien cela en avant, et de nous cette histoire de fantôme du passé venu torturé des personnage du présent, mais qui vive au passé prend tous sont sens.

Reste que s'est tout de même maigre au vu de ces précédent films. Ont aura tôt fait de comprendre se qui arrive à ces personnages. Et si les 126mn passe relativement vite si ont est habitué à ce genre de cinéma. La plupart des spectateurs trouveront le temps bien long. Il faut dire que je n'ai pas trouvé la brochettes d'acteurs pourtant de renom à la hauteur de se soit Tahar Rahim ou bien Oliver Gourmet, Mathieu Amalric (qui finalement n'a que peut de scène d'exposition) ou Malik Zdi. Heureusement l'outsider Constance Rousseau qui a du taper dans l'oeil de Kurosawa ou du directeur de casting sauve un peut tous ça.

Car au final malgré tout la belle ambiance qu'il sent dégage, superbe décor et mise en scène. Ce Secret ou Mystère de la Chambre Noire est bien convenu.

Vu sur le BR éditer par Condor rien à redire faudra que je me regarde le Master Class de Kurosawa pour en apprendre plus.