
A l'occasion de la rétrospective Jacques Baratier à la Cinémathèque, j'ai enfin pu découvrir ce film culte invisible depuis des années. Et je me suis quasiment bidonné du début à la fin.
Charge potache sur la Nouvelle Vague, le film est une vaste suite de sketches plus ou moins décousues reliée par un très jeune Guy Bedos en quête de cinéma vérité histoire de dépoussiérer le paysage cinématographique français qui s'enlise dans les productions de vieux réalisateurs passéistes : Godard, Truffaut, Chabrol...

Le film bénéficie d'un casting qui donne le vertige : Alexandra Stewart (qui est venue parler du film avec la fille du réalisateur), Monica Vitti, Anna

Rien que pour l'apparition de Jean-Pierre Marielle en champion de tennis qui parle de ses souffrances existentielles avec son bagout habituel après s'être fait battre à plate couture par Guy Bedos qui n'a jamais touché une raquette de sa vie avant le match, le film vaut le déplacement.
Surprenant aussi de voir Belmondo et Anna Karina dans une satire de la Nouvelle Vague alors qui avaient déjà plusieurs Godard à leur actif.