Night of Dark Shadows - Dan Curtis (1971)

[Superwonderscope]

Un jeune couple (David Selby et une toute jeunette Kate Jackson) emménagent dans le chateau de famille dont ils viennent d'hériter. Tenue par la mystérieuse gouvernante Mme Carlotta, la maisonnée a une influence sur le mari qui voit des événements du passé ressurgir. le fantome d'une maitresse de l'un de ses ancetres. Il commence alors à changer physiquement et son comportement le pousse à des accès de violence.

Classique film de maison hantée et de possession fantomatique, Night of Dark shadows (un faux suivant de House of Dark shadows réalisé 1 an avant) se veut surtout atmosphérique. Assez peu d'effets spéciaux hormis quelques effets photographiques, il aurait pourtant été appréciable d'en voir pour sortir de sa léthargie.

Le rythme lent imprimé par le film n'aide pas en effet à adhérer à l'histoire et aux péripéties du couple dont, au final, on a plus grand chose à faire.

De plus, le dernier quart apparait tronqué (du moins dans l v ersion VHS US de 94mn que j'ai vue), ou les deux couples décident de revenir au chateau fin d'en finir. On voit alors le couple Selby/Jackson dans la cave muni de chnadeliers (pourquoi sont-ils là alors que rien ne laisse supposer qu'ils doivent descendre dans les caves?) et l'autre couple séparaé (on ne voit plus la femme) et le mari au sommet de la tour (pourquoi là aussi?). Ca sent le montage à la hache afin de ramener le tout à une durée habituelle.

La fin, aelle aussi , est assez injustifiée aux yeux du déroulement du scénario est des points avancés au fur et à mesure d el'histoire.

Toutefois, quelques très belles scènes visuelles. Un choix de décors particulièrement judicieux : une gigantesque serre avec une verrière abandonnée et une piscine baroque ancienne là aussi abandonnée procurent parmi les meilleures scènes du film. leur architecture incongrue, leur éclairage et l'action qui s'y déroule y sont très réussis! Des effets de caméras aux angles de prises de vue tarabiscotés donnent l'illusion de la folie qui gagne le mari. En même temps, ce sont des effets qui étaient à foison dans les années 70...

Malheureusement, ces scènes sont un peu perdues dans un script parfois erratique et ne procurant que très peu de frissons (et pas mal de baillements).

[arioch]

J'étais persuadé qu'il s'agissait du second long métrage pour le cinéma d'après la série télévisée fleuve et culte DARK SHADOWS (jamais diffusé en France, je crois) mais ton résumé semble en être quelque peu éloigné puisqu'il n'y a pas de vampires, étrange ! Quoi qu'il en soit, le film aurait été remonté par la production en évacuant une bonne demi heure du film.

[mercredi]

J'étais persuadé qu'il s'agissait du second long métrage pour le cinéma d'après la série télévisée fleuve et culte DARK SHADOWS (jamais diffusé en France, je crois) mais ton résumé semble en être quelque peu éloigné puisqu'il n'y a pas de vampires, étrange !

La chose m'interpelle également. L'analogie entre les titres ne peut relever de la simple coincidence... Mes recherches "internet" sur le sujet restent infructueuses pour l'instant.

[Superwonderscope]

Il n'y a eu qu'une volonté mercanrtile de la part de la MGM afin de rattacher le titre du film aux oeuvres précédentes de Dan Curtis.

[Superwonderscope]

j'ai acheté le Blu Ray italien (sous le titre "la casa delle ombre maledette") et j'avais en fait totalement oublié que j'avais vu le film

La revoyure fait la part belle à la qualité technique globalement très satisfaisante. Ca reste visuellement très réussi, et on sent que ce film a été une sorte de matrice pour Burnt Offerings/Trauma réalisé 5 ans après.

D'après ce qui y est dit, Curtis voulait faire revenir tout le casting de la série, mais après le refus de certains, il changea d'optique. le nom reste identique, celui de la famille aussi... mais exit les vampires, et focalisation sur une autre histoire.
MGM vit le primer montage et demanda, une semaine avant la sortie fixée de couper dans le vif. Curtis dut expurger près de 35 minutes du film, ce qui s'en ressent considérablement... les inepties du scénario (au final, surtout) s'empilent, les coupures brutales, manques d'explication des motivations de chacun.chacune.... des moments curieux (Kate Jackson enlevée en voiture et retrouvée au plan d'après totalement ailleurs (!) sans explication.