The Wall (2017) de Doug Liman

[comte vonkrolock]

Deux soldats américains, le sergent Allen Isaac et le sergent-chef Shane Matthews, sont pris pour cible par un sniper irakien. Seul un mur les sépare...

Un pitch réduit a peau de chagrin, un huis clos en plein désert. Doug Liman à sa manière (et après d'autres, je pense à Phone Games) se réapproprier les codes d'un genre vieux comme le monde ,et transcende le tout durant ces 90 petites minutes. Une petit perle rare de nos jours.

Après cette ignominie qu'était la fin de Mr and Mrs Smith, Doug Liman d'une certaine manière à put prendre sa revanche et par la même occasion faire plaisir à ceux qui aimais son cinéma éloigné de certains de ces travers/standard Hollywoodiens.
Tourner en plein désert du Mojave alors qu'il pensait installer son action véritablement sur les lieux ou il se déroule son histoire (en Irak).

Un film tendu qui voit Aaron Taylor-Johnson toujours dans des choix judicieux même s'il manque de chance par moments (je pense à Godzilla...) et John "The Marine" Cena faire face à un fantôme qui menace de leurs faire sauter la tête.

Si la plupart des films fantastiques ont fini par se rationalisé avec le temps, clairement on aura plus du tout des films à la manière des années 80s faut pas rêver. Les films de ce genre là fantastique/SF mélange aujourd'hui tellement de sous genre : allant du drame intimiste, au gros choc psychologique.

Là on est devant un film de guerre qui s'offre presque un coté fantastique là ou bien sûr il n'y en a pas de manière évidente. Je m'explique ont a des situations tellement exagérer un Sniper Irakien qui tire à près d'un kilomètre avec une précision diabolique, qui semble être là depuis une éternité. Bref s'est pas toujours très cohérente ou rationnel d'où se coté fantastique, légende urbaine.

Au delà de ça, un huis clos tendu comme on en a plus souvent et qui tiens le spectateur en alène là ou il ni a plus par exemple de John Capenter aujourd'hui qui était un maitre de se genre là, le huis clos, le film de siège.