Darkman - Sam Raimi (1990)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Darkman - Sam Raimi (1990)
Disponible en HD pour les abonnés à Prime Vidéo (le service de VOD d'Amazon)...
-
- Messages : 10220
- Enregistré le : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Re: Darkman - Sam Raimi (1990)
En fait le seul bonus manquant par rapport Shout est finalement un commentaire audio du directeur photo Bill Pope, mais à coté de sa il y a tellement de bonus en plus que réellement l'édition Français est bien une édition ultime qui fait plaisir à posséder 

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

Snake Plisken Escape from NY
-
- Messages : 10220
- Enregistré le : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Re: Darkman - Sam Raimi (1990)
Bon après le mega gros cadeau de cette édition ultime, je vais revenir rapidement sur le film en lui même et ces bonus. J'ai pu en visionné quelques uns, dont l'interview que donne les 2 ex journalistes de chez MM stéphane moïssakis et Julien Dupuy. Qui font un assez joli résumé en 15mn de ce qu'est le Darkman de Sam Raimi.
Un film charnière dans ça carrière, son premier film issu d'un grand studio (Universal) un budget énorme (16 miliions) par rapport aux Evil Dead
et puis avoir à sa disposition une équipe complète tourné en studio bien sûr. A la base celui-ci voulait adapté Batman ou le Shadow, finalement les deux licences étant inaccessible il inventera se Darkman avec à l'écriture la précieuse aide des frères Joel et Ethan Coen en scrip doctor non créditer au générique
Alors oui Darkman est un des tout premiers film qui mêle de manière efficace la forme du comics book au cinéma. Car en effet si le Batman de Burton est très réussit à l'époque (1989). Il n'a pas la mise cette mise en scène si particulière qui pourrait le rapproché de l’œuvre de papier, ces cadres complétement fou de Mad Sam Raimi et qui feront de lui l'auteur a succès des 3 premier Spider-Man chez Columbia
De plus il y a tous dans Darkman une véritable ode au film de monstre de la Universal dans les années 30-40. Peyton Westlake est l'égale d'un Invisible Man, d'un Fantôme de l'Opéra, il est Victor Von Frankenstein et sa créature, un freak de Tod Browning.
Toute médaille aillant son revère, il est évident aussi que ce cinéma là doit beaucoup à celui du Robocop de Paul Verhoeven sorti en 1987. Comment ne pas y voir là aussi un film qui pointe du doigt se capitalisme sauvage, tourné dans le quartier des affaires de LA (Downtown) qui la nuit est le repère des sans abris. Il renvois directement au Détroit avec cette image d'une Amérique qui a laisser de coté les sacrifiés. Pareil pour Durant et sa bande qui renvoi directement à l'équipe de mercenaire de Clarence Boddicker.
Bref Darkman une œuvre à la hauteur de son créateur et à la fois un vrai film de studio de commande des années 90s, mais aussi un film plus personnel de son auteur qui n'oublie pas d’où il vient. Une perle qui pour moi berce encore ma jeunesse car celle-ci à quand même près de 30 ans (27 pour être précis)
et qui me fait penser aussi au personnage très proche de Tibor Takacs dans son Lectures diaboliques (I, Madman) sorti en 1989 un an juste avant.
Un film charnière dans ça carrière, son premier film issu d'un grand studio (Universal) un budget énorme (16 miliions) par rapport aux Evil Dead


Alors oui Darkman est un des tout premiers film qui mêle de manière efficace la forme du comics book au cinéma. Car en effet si le Batman de Burton est très réussit à l'époque (1989). Il n'a pas la mise cette mise en scène si particulière qui pourrait le rapproché de l’œuvre de papier, ces cadres complétement fou de Mad Sam Raimi et qui feront de lui l'auteur a succès des 3 premier Spider-Man chez Columbia

De plus il y a tous dans Darkman une véritable ode au film de monstre de la Universal dans les années 30-40. Peyton Westlake est l'égale d'un Invisible Man, d'un Fantôme de l'Opéra, il est Victor Von Frankenstein et sa créature, un freak de Tod Browning.
Toute médaille aillant son revère, il est évident aussi que ce cinéma là doit beaucoup à celui du Robocop de Paul Verhoeven sorti en 1987. Comment ne pas y voir là aussi un film qui pointe du doigt se capitalisme sauvage, tourné dans le quartier des affaires de LA (Downtown) qui la nuit est le repère des sans abris. Il renvois directement au Détroit avec cette image d'une Amérique qui a laisser de coté les sacrifiés. Pareil pour Durant et sa bande qui renvoi directement à l'équipe de mercenaire de Clarence Boddicker.
Bref Darkman une œuvre à la hauteur de son créateur et à la fois un vrai film de studio de commande des années 90s, mais aussi un film plus personnel de son auteur qui n'oublie pas d’où il vient. Une perle qui pour moi berce encore ma jeunesse car celle-ci à quand même près de 30 ans (27 pour être précis)

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

Snake Plisken Escape from NY