Deadpool - Tim Hunter (2016)

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bluesoul
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Re: Deadpool - Tim Hunter (2016)

Message par bluesoul »

Vu en loc' a l'instant.

On a l’impression que Marvel s’essaye au genre “American Pie”, genre: “Marvel Pie” ou “American Marvel” avec le résultat qui va avec :roll: .

Le centre de Deadpool est le pipi-caca-poil-cul-violence, le problème est que ca ne fait que ressasser ca: gag pipi/caca/poil/cul + une tete de decapite, gag pipi/caca/poil/cul + une jambe d’amputee, gag pipi/caca/poil/cul + un mec de déchiqueté, tout comme les 4emes murs qui se font démolir a tire-larigot, bon, une fois, deux fois, trois fois, on a compris qu'il n'aime pas les nombres de murs pairs :roll: .

En toute franchise, j’ai pouffe plusieurs fois, mais a ma defense, je dirais que c’était des gags “finis” et non tires en longueur, parce que des scenes qui continue et vas-y-que-je-te-pousse, il y en a un paquet (faut bien arriver a 108 minutes).

A noter aussi que toujours dans la logique du “les blagues les plus courtes sont les meilleures”, ce sont des échanges courts, des one-liners ou des punch-lines visuelles qui m’ont fait marrer et non des tunnels de dialogues forces et au final pas drôles quand on a plus de 40 ans au compteur. Le plus lourdingue (car ca n’arrête pas), c’est quand meme le perso principal… :roll:

Pour un film vendu comme “drole et violent”, il a surtout ete concu comme “drole parce que violent”, mais au final est juste “pas (vraiment) drôle et violent”.

Plus trash que Suicide Squad, mais a des annees-lumieres de la sympathie engendrée par Guardians of the Galaxy. Bref, un film avec un certain potentiel, mais superbement gache. Dommage.

En aparte, c’est assez dur a imaginer que Deadpool va beaucoup fricoter a l'ecran avec le reste de la franchise Marvel vu la difference (un euphémisme :shock: ) d’approche, a moins d’affadir le personnage pour le faire cohabiter avec le reste de l’écurie Marvel. A l’instar d’un American Pie, ca sent bon la franchise indépendante, voire la série TV Netflix ou Amazon (avis aux amateurs).

Deadpool: 3.25 / 5 (bonne entree en matiere et final, avec ventre mou de 95 minutes au milieu. Avec un ventre pareil, Deadpool ferait mieux de retourner en salle de gym… :roll: )
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
comte vonkrolock
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Re: Deadpool - Tim Hunter (2016)

Message par comte vonkrolock »

Le tour de force s'est surtout d'avoir réussit à nous vendre le premier film de la MARVEL à plébicité ouvertement un anti-héros, radical dans son approche psychologique. Je rappel que Deadpool est un mercenaire psychopathe totalement allumée, vu se qu'il a subit ont peut comprend un peut. Là ou un Snake Plisken ou bien un Wolverine passerait (presque attention :mrgreen: ) pour de gentils nounours.

Pas pour rien que la plupart de ces spectateurs ont peut être remonter à sa sortie, ou de de toujours pas comprendre son succès surprise (Reynold à eux un vrai bon coup de flair, il est l'acteur de cette réussite sans lui pas de Deadpool). Avec un film au budget ultra resserré, qui case comme sur les comics dont il est basé, des personnages secondaires des X-Mens. Et là, pour le coup encore une fois s'est a signalé, le Colossus est un milliard de fois plus intéressent que dans tous les passages ou il est joué par un perso réel dans les films de Singer. Pareil pour l’école du professeur Xavier, ont est clairement plus chez les boyscoots.

Deadpool est bien et avant tous une comédie noire à ne pas mettre entre tous les yeux, mais malheureusement beaucoup de parents y sont allez comme si s'était un spectacle familiale à la con.... :(

Dernier point pour moi, il a réussit a remettre au goût du jour le groupe Wham, et son célèbre chanteur disparu lors d'un last christmas l'année dernière.



Donc non Deadpool est loin d'être une simple pitrerie de la part de ces auteurs, il est tous comme Blade pour moi rentrer dans la légende des films MARVEL un film esssentiel dans cette réussit, s'est sans lequel aucun LOGAN n'aurait peut-être vu le jour.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. :D
Snake Plisken Escape from NY
Algor
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Re: Deadpool - Tim Hunter (2016)

Message par Algor »

Globalement, j'ai plutôt aimé ce film, bien que je comprenne ceux à qui ça a déplu.
Vu son succès en salles, j'en avais évidemment entendu parler, et on voyait un peu partout les DVD et les Blu-rays trainer en vitrines dans les commerces spécialisés ciné.
Là je viens de le découvrir en ramassant une copie blu-ray à rabais pour quelques dollars. En me disant que si c'est insupportable, au moins je ne me sentirai pas lésé par l'achat. :D
Bon bref, déjà en partant: je ne suis pas fan de Ryan Reynolds. Bien qu'il ait fait un gros effort pour nous convaincre qu'il peut être un "vrai" acteur de composition (il est aussi producteur) avec Woman In Gold sorti un an auparavant. Il aime changer changer son look; ça se comprend vu le nombre de productions auxquelles il participe chaque année.
Bon, le mec superhéros Deapool trucide du méchant en balançant le plus de vannes possibles pendant l'action. Un peu à la manière de son personnage dans Blade Trinity où il jouait déjà une tête à claques incapable de se la fermer, exaspérant ses adversaires. Sauf que dans Deadpool, c'est lui l'être immortel. §£
Le côté "insolent" de cette histoire m'a plu. Peut-être parce que j'en avais marre de cette marée de films de superhéros bien héroïques qui a envahit le cinéma de genre avec des séries de films, et qui finissent toujours par un combat titanesque saoulant qui n'en finit plus. Là, du coup, ce film est d'une durée relativement courte comparé aux autres. Et je me disais, lors du visionnement, alors qu'il restait une demi-heure, que j'éviterais l'inévitable duel en mode infini. En fait, voilà le point le plus faible du scénario: la fin. Et ça m'a donc donné l'impression que cette fin était trop longue. Surtout que le personnage s'adressant à nous les spectateurs, s'octroyait le droit de critiquer le monde des superhéros dont il n'avait rien à foutre, et dont il se vantait d'en être détaché. Une philosophie du "j'men foutisme" que l'on montrait aussi dans Les Gardiens de La Galaxie. Ce qui donne un personnage qui ne pense qu'à lui-même, et qui se croit intéressant parce qu'il se désintéresse de tout.

Dommage, car le tout commençait bien. et la construction en flashbacks ne me dérangeait pas du tout.
L'aspect impertinent du personnage, une brute sadique doublé d'un soldat d'élite déjanté n'attire pas du tout la sympathie. C'est voulu ainsi, et son sort (et sa renaissance) dans la souffrance nous touche peu. Le Deapool ne pense qu'à se venger; même si, sans surprise, cela se retournera contre son ex-petite amie et son compagnon d'arme qui est à l'origine du surnom et du concept Deadpool.

Concernant les deux acolytes X-Men de fortune; ils sont là surtout pour faire la connexion avec la franchise. Leurs scènes d'action dans le final sont un tantinet gratuites.
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