White Palace (VF : La Fièvre d'aimer) - Luis Mandoki (1990)

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Superwonderscope
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White Palace (VF : La Fièvre d'aimer) - Luis Mandoki (1990)

Message par Superwonderscope »

Un jeune avocat juif (James Spader) perdu depuis la mort accidentelle de sa femme rencontre une serveuse quarantenaire dans un restaurant nommé White Palace. Elle le séduit dans un bar, finissent par une nuit torride... et une passion commence.

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Un peu oublié aujourd'hui, et c'est bien dommage. rare drame.histoire d'amour en une femme quarantenaire et une jeune homme de 16 ans son cadet. Hollywood a surtout pris comme modèle l'inverse, pour être bien en rapport avec son mode misogyne de production (Woody Allen, au hasard?). Car généralement, les histoires entre femmes plus mire et jeunes hommes (type Joan Crawford) se terminaient en drame ou meurtre (genre Sudden Fear et consorts)?

Les deux leads sont parfaits en mode retenue, attachants et parfois émouvants - sans verser dans le tirage de larmes mélodramatique. Deux milieux diamétralement opposés, mais c'est curieusement d'autres éléments qui vont les affronter. le regard de l'autre, le besoin de conformité, ce qui est approprié de faire - ou pas.

Mandoki a choisi une lumière naturelle aux teintes automnales et des clairs-obscurs chauds pour les scènes intérieures. C'est assez bien vu, rendant une certaine mélancolie à l'ensemble. Même la scène d'amour assez chaude possède un rendu moite inattendu, grâce à la lumière. Sauf pour le diner chez Jason Alexander sa femme - aux dominantes blanches, rendant leur milieu familial et privé encore plus neutre que possible. Pas de charge spéciale sur le milieu des avocats ou de la pauvreté intellectuelle des serveuses. le scénario s'attache plus à pointer une passion comme une autre, malgré des barrières à priori insurmontables. "A priori", c'est pile poil ce qui rend leur rencontre réussie et en voie d'échec à leurs yeux.
Il n'y a guère que la scène finale que je trouve trop mainstream, un poil too much par rapport à ce qu'on vient de voir. Mais il serait faux-cul de ma part de dire que cela ne m'a pas laissé un sourire sur les lèvres.
Produit par Sydney Pollack (pour moi pas spécialement une marque de bonheur, mais bon), le film avait été proposé à Martin Scorsese qui a posé la main. Heureusement!

J'avais adoré à la sortie cinéma. le film était passé inaperçu (93 248 entrées France) Touchant et simple, un peu à l'inverse de l'adaptation de la très belle pi!èce "Frankie et Johnny" qui avait été dénaturée et glamourisée par Garry Marshall.
Une très belle musique de George Fenton, aussi.


le film vient de sortir en Blu ray UK, offrant une HD de très belle tenue.
1.85:&
1H42
DTS HD MA 2.0 (depuis les pistes Dolby Stéréo d'origine).
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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