.Les rabotages-pubs en moins, l’intrigue ne change guère et a vrai dire je ne vois pas trop ce qui était passe a la trappe a l’époque.
Bon, quand on connait le Japon (et qu’on est un tantinet fute) on capte les trucs qui sont du “cinema”, voire une, euh, “interpretation” (occidentale) du Japon
.Mais, a l’arrivee, les “exces” ne dépassent en fait (a mon sens) pas ceux qu’on trouve dans la pop-culture japonaises (manga/bd, anime/animation, série TV nationale), le tout au cinema, en live et avec des moyens consequents(!) et ca, ca change du “live” nippon(!)
).Je confirme que pas mal a été tourne “on location” dans l’archipel et/ou a Tokyo, meme si les scenes qui dépotent le plus on du l’être aux USA/en studio ou re-tapees sérieusement via une post-prod pas piquée des hannetons mais, et de nouveau, (a mon sens) le traitement force le respect a traiter la culture locale avec un solide minimum de respect.
Loin donc d’un Rising Sun (l’accent de Connery était a ch.er(!)
ou de c.nneries US qui sortaientt en DTV dans les années 80s). Moins ambitieux qu’un Black Sun, mais paradoxalement aussi moins ricano-ricain que ce dernier (aaaah, Michael Douglas qui prouve a Takakura Ken que la “methode gaijin (non-japonaise)” marche le mieux ). Bien sur, on est encore TRES loin d’un Yakuza de Pollack (‘faut pas deconner non plus, hein!), mais si on embrasse a fond le “bis” nippon—tendance manga/anime, ‘ben, c’est plutôt pile-poile. Bravo, donc.Jackman—comme a son habitude—nickel, idem pour le casting, qui est essentiellement au moins nee au Japon, sinon nee et ayant fait carrière dans l’archipel, ce qui accentue le cote “couleur locale”. De nouveau, bravo.
Cote scenar, soons franc, le pitch et ses twists sont devinables treeeees en amont
, mais bon, ca reste de bonne guerre (vu les references au cineoche populaire—ninjas, clans & tutti cuanti)—et on ne s’ennuie pas, l’attention étant gardée éveillée par un ensemble de perso plus que sympathiques.Ajoutons aussi une references pas forcément de très très bon gout a un “seppuku” (un hara-kiri, quoi) execute par Wolverine
et surtout un mécha bien fichu pour une fois (ca nous change des étrons technologiques genre Transformers(!) qui ressemblent a plus rien a la fin) et pour finir une scene toute droite sortie d’un Jidaigeki/Chambara d’époque avec neige, ninjas et sang . Franchement, assez étonné que le scénario soit du a des ricains—la production a du bénéficier de pas mal de soutien pour les elements “culturels” du récit. Bravo a nouveau.Bref, avis hachement biase, mais a ce stage et avec First Class et Days Past (et aussi quand meme un peu X-Men 2), l’un de mes zodes favoris dans l’univers des X-Men.
The Wolverine: 4.25 / 5 (Gaijin-in-Japan approved. Je sais, c’est TRES “bis” et mon avis est TRES biaise
, mais ca aussi, c’est le cinoche et la cinephilie. Sans rancune, hein?).