The Nile Hilton Incident (2017) - Tarik Saleh

[bluesoul]

[ a.k.a. Le Caire confidentiel en salle apparemment. ]

Tombe sur un article sur le film via courrierinternational.com. Quelqu'un a vu/va voir? Ca a l'air allechant.

Le Caire en 2011, L’inspecteur Noureddine, aussi taciturne que corrompu, se retrouve à enquêter sur la mort d’une jeune chanteuse, retrouvée assassinée dans un grand hôtel, à quelque pas de la place Tahrir. Très vite, il va découvrir d’inquiétantes ramifications à son affaire et prendre conscience d’un pourrissement général du régime egyptien, qui ne demande qu’à tomber.


Article original pour la posterite;

Spoiler : :

En salle. “Le Caire confidentiel” : regarde les hommes de Moubarak tomber

Le Caire confidentiel, le nouveau film de Tarik Saleh, sort ce 5 juillet en France. Le réalisateur suédois d’origine égyptienne nous propose un polar sombre et poisseux avec une toile de fond inédite : les derniers jours du régime de Hosni Moubarak, quelques jours avant qu’il soit balayé par la fronde populaire.

Sur un mur de Casablanca, un gigantesque portrait de Hosni Moubarak. En janvier 2016, presque cinq ans après la chute de l’ancien président égyptien, cette aberration spatio-temporelle ne pouvait passer inaperçue. Les suppositions sont allées bon train sur le web marocain. Le quotidien Libération, publié dans la capitale économique du royaume chérifien, a fini par donner la clé de l’énigme : le portrait de l’ancien raïs était là pour les besoins d’un tournage, celui du film Le Caire confidentiel.
Une réputation élogieuse

Presque dix-huit mois plus tard, Le Caire confidentiel est à découvrir sur les écrans français, précédé d’une réputation flatteuse. Il faut dire que la production suédoise, réalisée par le cinéaste d’origine égyptienne Tarik Saleh, a remporté cette année le Grand Prix au Festival du film de Sundance, ainsi que le Grand Prix du Festival international du film policier de Beaune. Cinéma indépendant et polar : on a vu pire comme cautions.

L’intrigue du film s’inspire d’un fait divers : le meurtre, en 2008, à Dubaï, de la chanteuse libanaise Suzanne Tamim. Une retentissante affaire dans laquelle s’étaient retrouvés impliqués Gamal Moubarak, le fils du raïs, ainsi que plusieurs piliers du gouvernement. Les autorités avaient tout fait pour étouffer l’enquête, offrant le tableau d’un régime vicié et gangrené jusqu’à son sommet.

Toute l’originalité de Tarik Saleh est d’avoir transposé cette intrigue en janvier 2011, au Caire, alors que couve la révolte et que vont bientôt débuter les manifestations qui vont contraindre Hosni Moubarak à démissionner. L’acteur libano-suédois Fares Fares (vu dans de grosses productions américaines comme Zero Dark Thirty ou Rogue One: A Star Wars Story) prête ses traits à l’inspecteur Noureddine, aussi taciturne que corrompu. Il se retrouve à enquêter sur la mort d’une jeune chanteuse, retrouvée assassinée dans un grand hôtel, à quelque pas de la place Tahrir. Très vite, il va découvrir d’inquiétantes ramifications à son affaire et prendre conscience d’un pourrissement général du régime, qui ne demande qu’à tomber.

“Triste ironie de l’histoire, Saleh a été contraint de tourner son film à Casablanca après que les forces de sécurité égyptienne lui ont interdit de travailler au Caire”, signe que le nouveau régime a gardé plusieurs travers de l’ancien, commente The Hollywood Reporter. “Mais les décors décrépits et crasseux [que le réalisateur a pu trouver au Maroc] restituent remarquablement la putréfaction prêtée au régime de Moubarak”, commente l’hebdomadaire américain, séduit par le travail du cinéaste :

‘Le Caire confidentiel’ est le résultat d’une mise en scène pénétrante que seul pouvait proposer un scénariste-réalisateur qui à la fois connaît intimement la culture égyptienne et jouit d’un regard extérieur sur ce qui s’est passé dans le pays.”

lien original vers l'article

http://www.courrierinternational.com/ar ... rak-tomber

Trailer

[comte vonkrolock]

Tombe sur un article sur le film via courrierinternational.com. Quelqu'un a vu/va voir? Ca a l'air allechant.

Sur le papier oui et vu le nombre de critiques élogieuse ainsi que les grands prix qu'il a reçu, il n'y aurait aucun doute... Malheureusement je me dis que finalement j'ai bien fait de ne pas le voir en salle celui-là aussi

Alors je commence avec tous se qui fait la force d'un film comme le Caire Confidentiel.

La reconstitution est minutieuse, on vie bien pleinement les dernières heures d'un régime qui en dis long sur la manière encore une fois d'adapté le système occidental à une société issue d'une culture différente. Et s'est bien ça dont nous parle le film.
Fares Fares est impeccable dans son rôle d'inspecteur meurtri, il campe un personnage à la limite du décrochage contaminé par se système juridique et politique qui avance à coup de corruption d'un coté de l'état comme de l’autre avec ces gens nantis. Il y a une vraie mélancolie qui se dégage de ce sujet, à travers la chanson qui accompagne se film...

Après il y a tous se que j'ai trouvé peut probant, qui a coup de grosse accroche sur l'arrière du BR nous vend un film qui serait le polar de l'année, oui en 2017 peut-être et encore...
Car derrière une banale histoire de chantage on devine assez vite ou tous ça va finir, après s'est aussi un des avantages de ce film, faire que cette fiction rejoigne la réalité de ce printemps, et donc de cette révolte. Là pour le coup s'est pas mal. Mais en polar haletant faudra repasser, en dehors d'une brève poursuite dans un escalier en colimaçon
Alors bien sûr on joue plus sur l'ambiance du pays au moment des faits. Mais même là j'ai trouvé aussi cela d'une banalité affligeante à croire que le cinéma américain s'exporte tellement bien qu'il suffit d'en appliqué bêtement la recette. D'ailleurs l'un des personnages féminin en dis long sur cette cage dorée dans laquelle elle évolue....
En gros on reconnait bien toutes les tares qui afflige la société moderne occidental dans un pays du proche orient. Et que l'ont soit pas étonné que cela se passe, après tous cet ex-président à été soutenu pendant des décennie par l'Europe ou les USA et les russkofs jusqu’à que cela éclate et que poliment on explique aux Égyptiens que se n'est pas notre problème

Bref j'ai trouvé que ce film divisait beaucoup et n'apportais que peut d'espoir à l'arrivé, avec cette fin très pessimiste, en gros reste à terre et attend que cela passe...

Donc encore un film très moyen, mais au vu de la sélection ultra réduite cette années en films correctes, il devrait logiquement trouvé le chemin du haut du panier forcément.

Avant de fermer la parenthèse j'ai remarquer une chose qui ma sauté au yeux et qui devrais sauté au yeux de la majorité des spectateurs qui ont pu le voir. Et qu'on ne verra certainement plus jamais dans un film occidental a la date d'aujourd'hui.
S'est le nombre de cigarettes allumé et consommé à l'écran. Incroyable sur 1H51 que dure le film si l'ont retire son générique de 3 ou 4 minute il doit bien y avoir entre 1H47 ou 1H48 minutes de consommation à l'écran. Que se soit le protagoniste principale ou bien les autres acteurs. Pour dire même quand celui-ci est en train de se réveille au petit matin et qu'il a porté un paquet de clopes et bein... Bing ! La première chose qu'il fait lorsqu'il ouvre un oeil... Vous devinez ?? Il se jette dessus pour allumé sa première clope de la journée Donc un véritable bonheur pour les pro-tabac que je me demande si le film est pas sponsorisé par un grand groupe, ou s'est pour nous rappelé une liberté que l'ont a plus