Gordy Brewer, vétéran des sapeurs pompiers, perd sa famille suite à un attentat commis par un terroriste colombien. Alors que l'enquête officielle piétine et que les autorités américaines n'ont pas l'intention de mettre la main sur le principal responsable, Gordy décide de venger la mort de ses proches en partant en Colombie. (source: Allocine avec de sacres "re-amenagements" de bibi)
Enfin vu ce Schwarzie que j'ai loupe plusieurs fois a la TV nipponne. Merci Mazon Prime Japon.
Un drole de film, car quand meme mechamment bancal

.
D'un cote, Schwarzie en mode "serieux" (pendant quasiment tout le film et surtout pendant un debut ou il se montre exemplaire et livre une excellente performance) pour ensuite se voir embrigade dans un metrage qui a le c.l quand meme sacrement entre deux chaises, voire qu'on a du mal a prendre...au serieux...
D'abord, car--justement--se voulant "serieux" dans son approche de la geo-politique et de la representation d'une societe en etat de guerre civile qui sombre dans le chaos et la violence et des implications d'une politique "intrusive" americaine.
Approche louable, mais completement deboulonnee par un scenar d'actioner lambda ou les enormites, grosses comme des baleines (i.e. la scene du serpent completment WTF?!

, se livrent a un veritable concours de saute-moutons.

ou simplement ridicules (Leguizamo en mode rap

et expedie comme une m... ou encore le twist final previsible avant-coup, mais aussi completement WTF ) , notamment, des scenes qui se veulent plus interessantes (i.e. le face-a-face entre Schwarzenegger et El Lobo et l'opposition de leurs opinions).
Mais bon, c'est simple, s'il n'y avait pas la scene de la cascade ( reprise de Predator

), vu le scenar et les deroulements de l'intrigue, on croierait presque un DTV ou un telefilm de fin de soiree tellement c'est, 'ben, plutot "bete"...limite "idiot"
On en vient presque a plaindre Schwarzenegger de terminer avec ce film (parmi une poignee d'autres--pas les plus marquants

) la premiere partie de sa carriere cinematographique avant qu'il ne se lance dans la politique pour presque un decennie

).
Sous le film et son intrigue basse-de-plafond, on sent la volonte de livre quelque chose de plus muri et reflechi, peut-etre un pendant de Under Fire (1984) mais, vu ce qui devait etre le cahier des charges, c-a-d de narrer UF en mode Commando (1985)

, c'etait "mission impossible" d'emblee et le film au final de divertir, mais sans plus, pas plus qu'il ne restera dans les memoires je dirais...
Bref, un Schwarzie sympa, mais alimentaire. Dommage, il y avait matiere a mieux, beaucoup mieux sur le sujet, et au final, sur ce creneau exploitation-terrorisme geo-politique, Nighthawks (1981) reste BEAUCOUP plus interessant et reussi.
Collateral Damage: 3.25 / 5 ( ca tue le temps les jours de pluie, deja ca de pris, je suppose...

)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.