Roger La Honte - Riccardo Freda (1966)

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Superwonderscope
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Roger La Honte - Riccardo Freda (1966)

Message par Superwonderscope »

Roger Laroque (Georges Géret), homme d'affaire au bord de la ruine est accusé du meurtre d'un de ses preteurs. Clamant son innocence, il est Défendu par un ami avocat (Jean-Pierre marielle) qui l'abandonne au moment où il reçoit une lettre anonyme indiquante Laroque couche avec sa femme (Irene Papas). Condamné à mort, il s'évade, donné pour mort noyé... et revient 15 ans après sous un autre nom. Qui est le véritable assassin?

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Mélodrame historique déjà adapté deux fois au cinéma, c'est Robert de Nesle qui lance cette nouvelle version franco- italienne, en FranSCope, sous la houlette de Riccardo Freda. Avec qui il venait déjà de collaborer our l'adaptation d'un autre mélo, Les Deux Orphelines.
Avec un casting assez curieux : Géret, Marielle, Jean Topart, Jean carmet (déjà dans les Deux Oprhelines)....Irene Papas, que fait-elle là -dedans? Mystère. A noter qu'elle tourne en anglais, et affreusement doublée par la suite.

Il y a comme un air de Monte Cristo, avec vengeance à la clé afin de retrouver le véritable coupable. Mais ce n'est pas la vengeance qui dicte le comportement de "Roger la Honte", du moins pas au début.

J'ai eu du mal pleinement apprécier le film, souffrant d'un budget qu'on devine pas énorme. Peu de décors intérieurs, et relativement pauvres qui plus est. Les extérieurs du château d'Ermenonville ne font pas vraiment illusion. Freda n'est pas vraiment à l'aise avec un matériau d'un autre âge : on sent une intrigue trop vieille pour 1966, trop mélodramatique. Pourtant, quelques moments de grâce parviennent ça et là. Géret modère son jeu, Marielle ne donne pa ile ange dans le genre de l'ami reconnaissant, avec ses grandes envolées lyriques lors de la défense... qui retombe comme un soufflé de manière ridicule après a réception de la lettre anonyme. Les dialogues pâtissent grandement : ils sauraient tout leur sens en 1950. Là...

Freda emballe le tout de manière académique. On l'a senti plus à l'aise sur le film de cape et d'épée. Ici, on trouve guère de passion ou d'hardiesse. Le suspens est court, mais malgré tous ces défauts, on a affaire à un film populaire de série B agréablement tourné, désuet mais toujours très pro.

Le film rencontra son petit succès en salle lors de sa sortie en 1966, avec presque 476 000 entrées au compteur.

Vu sur le Blu ray Gaumont, dont je me surprend qu'ils sortent de tels films en HD...
2.35:1
1H45
VF avec stf pour sourds et malentendants
interview INA de 1966 avec Freda sur le tournage (en Noir et Blanc), parlant dans un français impeccable.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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