Excellent polar de Di Leo. Trop en dire serait gacher le plaisir de ceux qui ne l'ont pas encore vu et surtout si il sort à la rentrée chez Raro (j'ai pas vérifié si il est dans la box).
L'histoire d'un flic (incroyable non) joué par un excellent Luc Merenda. De sa relation avec la pègre et son père à qui il demande un service.
En fait au début on pense que ca va être comme le 3/4 des polars italiens. Mais pas du tout. Film beaucoup plus psychologique (j'en rajoue un peu bien sûr, faut pas déconner non plus, c'est pas du Bergman) que physique. Une descente aux enfers d'un flic parmis des requins. Flics, pégre, tout le monde est pourris. Titre français du film: Salut les Pourris.
Filmé un peu avec les pieds. Salut les Pourris n'est peut être pas le meilleur des polars italiens loin de là. Sauf que l'on va de surprises en surprises. Jusqu'à la fin mémorable et terriblement bien mise en scène.
Modifié en dernier par Superfly le lun. mars 21, 2005 12:59 am, modifié 2 fois.
MrKlaus a écrit :Encore un Di Leo que je réve de trouver (il est sorti en dvd)
Sinon de Di Leo avec Merenda j'avais bien aprecié son Colére noire ou Luc se venge des assassins de son fils...
Il est en Dvd ??? où ??
J'ai la vhs ntsc de Colère Noire .. je dois la voir .. trop la flemme parfois.
c'est malin je commencais à me caresser
En fait j'ai mis mon scope sur mon ordi pour me faire des dvdr. Hors le ntsc passe mal et j'ai la flemme de le bouger vers ma télé bon va falloir que je me bouge pour le voir.
Il sera pas dans la box
Trilogia DVD
I ragazzi del massacro
La Mala Ordina
Milano Calibro 9 Trilogia DVD
La seduzione
Vacanze per un massacro
Avere vent'anni (versione integrale) Trilogia DVD
Il boss
I padroni della città
Killer vs killers
COLERE NOIRE est supérieur à SALUT LES POURRIS qui est peut-être le DiLeo que j'ai le moins aimé (ce qui ne veut pas dire que je ne l'ai pas aimé, bien évidemment....)
Cherchez pas Di Leo est le plus grand... (A mes yeux ).
On retrouve dans Salut Les Pourris le thème de la filiation, également présent dans Colère Noire que je lui préfère aussi car plus efficace. En témoigne le récit clairement scindé en 2 parties : Le désarroi d'un père à qui on a enlevé son enfant / La vengeance. Le thème de la filiation est encore et toujours prépondérant dans Il padroni della Cita (un inédit) qui s'avère de facture moyenne (sur l'échelle Di Leo).
Colère Noire existe en vhs française (j'en ai même un double en VIP/Jet pour ceux que ça intéresse pour échange).
J'ai aussi un double de Salut Les pourris d'ailleurs mais la vhs en question est très loin (à voir pour un échange sur le moyen terme à 2/3 mois )...
Les apparitions fatales des morts-vivants, dans leur brutalité, apparaissent inévitables, comme la main aveugle du destin. Les morts sont une fatalité, non un danger qui mettrait en jeu la survie.
Je l'aime beaucoup celui là. C'est le dernier grand film de Di Leo sur le milieu et peut être bien son oeuvre la plus politique avec Il Boss .
Que du bon là dedans: Une réal nerveuse, sans artifice, un scénario très élaboré entre la tragédie classique, réminiscence du film noir américain, et le polar réquisitoire très ancré dans la réalité sociale et politique de l'Italie de cette époque, un casting franco-italo-américain qui assure un max et une bonne poursuite automobile en milieu de métrage (même si moins mémorable que celle de La Mala ordina ).
le film sort en Blu Ray chez RaroVideo USA (et en même temps en Italie) sous le titre Shoot First, Die Later. Pas de date précise, hormis un "courant juin 2012" pour le moment.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Pinaize. Merci de l'info. Je rêve de le voir dans une copie autre celle "100% Grindhouse quality" de ma VHS. Et pis, ça tombe bien, depuis lundi, y a un lecteur blu ray à la maison. Ca sera sans doute l'occas' pour moi de l'inaugurer.
"le flic est pourri", dit le titre... et en effet, comme dans tout bon polar gaucho de chez Di Leo, il ya donc de la corruption à tous les étages. Le personnage de Merenda joue donc sur les deux tableaux : héros au sein de la police pour ses arrestations spectaculaires, il touche en parallèle des sommes considérables pour fermer les yeux sur certaines activités de syndicats du crime.
En faire le héros d'un film était assez gonflé et le film ne rencontra qu'un succès d'estime à sa sortie. il s'agit curieusement d'une co-production française, ce qui donne donc Rayond Pellegrin au générique : un suave salopard comme il savait si bien les faire.
Cascades de Remy Julienne : la première poursuite est en effet époustouflante, la seconde tout aussi haletante mais moindre... pas étonnant qu'au moins 50% du budget du film soit passé dedans...
Mais curieusement, je l'ai bien moins apprécié que Kidnap Syndicate/La città sconvolta: caccia spietata ai rapitori fait l'année suivante par la même équipe. Malgré les scènes d'action et l'aspect polar qui ronge de l'intérieur, beaucoup de scènes de dialogues trop bavards. et il y a des moments qui ne fonctionnent pas : Vittorio caprioli (encore lui, comme dans Kidnap Syndicate) qui en fait des caisses sur le vieillard acariâtre... il se croit dans une comédie. Totalement déplacé, même au second degré. La découverte du père de Merenda qu'il est corrompu : on sent que Di Leo tente un côté tragédie grecque, mais Gianni santuccio joue assez mal : trop théâtral, avec un Merenda qui ne sait pas très bien comment répondre...ça ne marche pas. Le pauvre Richard Conte fait un minimum mais c'est bien triste car il semble pas vraiment concerné. Et les deux "portugais" (ahah- qui parlent en fait espagnol... un beau moment de nawak, tendance commedia dell'arte, avec deux mots ridicules. Dommage. Delia Boccardo s'en sort relativement bien avec un rôle pourtant de potiche.
J'ai été très dérangé par la scène de torture du chat dans un sac plastique. On voit très clairement que le chat est étouffé. L'horreur pour moi qui déteste toute violence animale. Je SAIS qu'il s'agit d'un travers d cinéma transalpin bis, mais ça reste toujours scandaleux à mes yeux.
Un final inattendu, amer et sombre, qui détonne quelque peu - même si le côté tragique a été régulièrement celui choisi par Di leo pour ses polizieschi. Pas de bravade tendance facho à la Lenzi ou serveur de soupe à la Castellari : il y a un minimum d'écriture, de coeur, avec des personnages avec de la chair et une histoire qui évite le passe-partout - mais une demi-satisfaction car les scories sont un peu trop nombreuses à mon gout.
Vu sur le Blu ray US de chez Raro.
1.85:1 : c'est quand même pas génial. Le grain initial est bien présent, mais il reste quelques griffures le long du film, avec certes un matériau de base qui ne devait pas être optimal. Couleurs ternes, quelques flous, extérieurs surexposés... mais bon, c'est assez propre à voir malgré tout.
version italienne et anglaise DTS HD MA 2.0 et sta
pour les bonus : interview de Di leo, ainsi que de son assistant et ami qui pensait entre autres, que les acteurs "belle gueule" de l'époque (Hilton, Merenda, nero...) étaient en fait tous interchangeables pour ces rôles. Merenda intervient aussi sur son choix du film et le tournage, ses relations avec Di leo. Très intéressant.
et le F.A en prime
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