Réal : John Turtletaub
Titre US : National Treasure: Book of Secrets
Un collectionneur de documents anciens révèle au grand public qu'un ancêtre du chasseur de trésor Benjamin Gates était en fait un vil conspirateur, ayant participé à l'assassinat d'Abraham Lincoln ! Pour prouver l'innocence de leur lignée, Gates père et fils repartent à l'aventure, à la recherche d'un mystérieux trésor...
Vilipendé par les snobs, cette suite de "Benjamin Gates et le trésor des templiers" poursuit pourtant avec facilité le succès public du premier métrage, dont il reprend les recettes : casting plutôt haut de gamme (avec adjonction de Helen Mirren et d'un Ed Harris un peu sacrifié), ambiance chasse aux trésors bonne enfant, goût de l'histoire et du voyage, refus de la vulgarité et de l'action violente gratuite... Bref, nous sommes face à une production Disney qui n'est pas sans rappeler l'esprit sans prétention et familial des réalisations de Robert Stevenson. Le spectacle s'avère agréable et rythmé. Justin Bartha nous tape parfois un peu sur le système, on fricote avec la franche couillonnerie lors des scènes à la résidence du président des Etats Unis. Mais on ne s'ennuie pas un instant devant ce film d'aventure à l'esprit classique et assez intemporel... Recommandé !
Benjamin Gates et le livre des secrets - 2007
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Benjamin Gates et le livre des secrets - 2007
Si le film est aussi mou, niais culcul la praline que le premier, je passe...
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
Re: Benjamin Gates et le livre des secrets - 2007
[Légers spoilers]
Un bon divertissement pour ceux qui ont apprécié le premier, meme si justement, ayant vu le premier, on risque de trouver cela un brin répétitif.
Néanmoins celui ci est bien mieux rythmé, les deux heures passent super vite et les touches d'humour bienvenues pour faire passer la pilule (mais la fin "Scary Movie" pour les fans de Riley, s'il y en a d'autres que moi, c'était pas obligé les gars).
C'est généreux en décors monumentaux, certaines idées sont "énaurmes" (le coup du radar !) et même si certains personnages manquent d'ampleur (principalement le méchant qui, évitant la caricature en proposant un personnage "humain", devient carrément fade tout en étant aussi con que Sean Bean dans le premier.), d'autres ont un développement assez intéressant comme le couple de soixantenaires Jon Voight / Helen Mirren. C'est à signaler dans une période où la moyenne d'âge des blockbusters dépasse rarement la trentaine.
Les dialogues ne sont pas tous réussis (ceux des disputes Voight / Mirren et Cage / Kruger sonnent faux en voulant à tout prix être amusants. Un dialogue improbable où Benjamin se met un policier français dans la poche en récitant AVEC LUI du Montesquieu !) mais certains sont bien trouvés ("C'est la bonne porte" ou bien "Je vais enlever le président des Etats-Unis" avec cet air de basset artésien propre à Cage).
Comme dans le premier, les héros ont constamment une longueur d'avance et la structure Point A - résolution énigme - poursuite - Point B que l'on retrouve durant une bonne heure et demie donne un rythme soutenu et efficace à une aventure prenante à défaut de nous scotcher franchement à notre siège. A ce titre, comme le suggère Manolito, la scène de la Maison Blanche est symptomatique du parti-pris "décomplexé" du film qui le desserre dans ces moments là, comme un renoncement vers la facilité. On nous promet l"infiltration à la Maison Blanche, on se retrouve devant du Feydaut (Ciel, ma boucle d'oreille !). Pareillement, on nous promet l'enlèvement du président des USA, bref la scène du siècle comparé au vol de la Déclaration d'Indépendance. Résultat : Benjamin va voir son nouveau copain le président à l'occasion d'une réception, ce dernier tout content d'accompagner Benjamin dans un tunnel secret comme deux gamins prêts à s'introduire dans une bicoque abandonnée de nuit. Benjamin referme l'entrée secrète et s'isole avec le président. Ils discutent, le président comprend que Benjamin est un bon bougre et lui file le code pour retrouver le livre des secrets présidentiels !
Par contre, la poursuite dans les rues de Londres a de la gueule et la fin dans la cité de l'or a la bonne idée de reprendre le concept de la balance dans le vide (repris d'un court-métrage animé crédité au générique d'ailleurs).
Bref un film dont on oublie les défauts pour se concentrer sur ce qu'il est et pas ce qu'on aurait voulu qu'il soit, c'est-à-dire plein de joyeuse naïveté, qui n'est pas sans rappeler les divertissements familiaux des années 80, pour peu que l'on soit friand de ce style. Dans une période où les blockbusters doivent à tout prix être réalistes (La Mémoire dans la Peau, réaliste, oui oui bien-sûr) et justifier le moindre poil de cul dont l'intêret dépasse rarement le stade de l'exercice de style (Batman Begins), voilà un film rafraîchissant dont l'histoire (amusante et plutôt cohérente à défaut d'être crédible), sous ses airs de Da Vinci Code tout public donne envie de s'intéresser un peu plus à l'Histoire, la vraie.
Un bon divertissement pour ceux qui ont apprécié le premier, meme si justement, ayant vu le premier, on risque de trouver cela un brin répétitif.
Néanmoins celui ci est bien mieux rythmé, les deux heures passent super vite et les touches d'humour bienvenues pour faire passer la pilule (mais la fin "Scary Movie" pour les fans de Riley, s'il y en a d'autres que moi, c'était pas obligé les gars).
C'est généreux en décors monumentaux, certaines idées sont "énaurmes" (le coup du radar !) et même si certains personnages manquent d'ampleur (principalement le méchant qui, évitant la caricature en proposant un personnage "humain", devient carrément fade tout en étant aussi con que Sean Bean dans le premier.), d'autres ont un développement assez intéressant comme le couple de soixantenaires Jon Voight / Helen Mirren. C'est à signaler dans une période où la moyenne d'âge des blockbusters dépasse rarement la trentaine.
Les dialogues ne sont pas tous réussis (ceux des disputes Voight / Mirren et Cage / Kruger sonnent faux en voulant à tout prix être amusants. Un dialogue improbable où Benjamin se met un policier français dans la poche en récitant AVEC LUI du Montesquieu !) mais certains sont bien trouvés ("C'est la bonne porte" ou bien "Je vais enlever le président des Etats-Unis" avec cet air de basset artésien propre à Cage).
Comme dans le premier, les héros ont constamment une longueur d'avance et la structure Point A - résolution énigme - poursuite - Point B que l'on retrouve durant une bonne heure et demie donne un rythme soutenu et efficace à une aventure prenante à défaut de nous scotcher franchement à notre siège. A ce titre, comme le suggère Manolito, la scène de la Maison Blanche est symptomatique du parti-pris "décomplexé" du film qui le desserre dans ces moments là, comme un renoncement vers la facilité. On nous promet l"infiltration à la Maison Blanche, on se retrouve devant du Feydaut (Ciel, ma boucle d'oreille !). Pareillement, on nous promet l'enlèvement du président des USA, bref la scène du siècle comparé au vol de la Déclaration d'Indépendance. Résultat : Benjamin va voir son nouveau copain le président à l'occasion d'une réception, ce dernier tout content d'accompagner Benjamin dans un tunnel secret comme deux gamins prêts à s'introduire dans une bicoque abandonnée de nuit. Benjamin referme l'entrée secrète et s'isole avec le président. Ils discutent, le président comprend que Benjamin est un bon bougre et lui file le code pour retrouver le livre des secrets présidentiels !
Par contre, la poursuite dans les rues de Londres a de la gueule et la fin dans la cité de l'or a la bonne idée de reprendre le concept de la balance dans le vide (repris d'un court-métrage animé crédité au générique d'ailleurs).
Bref un film dont on oublie les défauts pour se concentrer sur ce qu'il est et pas ce qu'on aurait voulu qu'il soit, c'est-à-dire plein de joyeuse naïveté, qui n'est pas sans rappeler les divertissements familiaux des années 80, pour peu que l'on soit friand de ce style. Dans une période où les blockbusters doivent à tout prix être réalistes (La Mémoire dans la Peau, réaliste, oui oui bien-sûr) et justifier le moindre poil de cul dont l'intêret dépasse rarement le stade de l'exercice de style (Batman Begins), voilà un film rafraîchissant dont l'histoire (amusante et plutôt cohérente à défaut d'être crédible), sous ses airs de Da Vinci Code tout public donne envie de s'intéresser un peu plus à l'Histoire, la vraie.
Re: Benjamin Gates et le livre des secrets - 2007
Au cas où ça interesserait...
La scénariste Marianne Wibberley a mis à disposition sur le forum artfulwriter la chronologie supposée des événements "historiques". L'occasion de pouvoir apprécier comment ils se sont dépatouillés pour rendre le tout cohérent malgré des faits souvent éloignés les uns des autres dans le temps. L'intéressant étant que certaines informations sont bien dans le film mais que d'autres ont été coupées :
SPOILERS /
1552 : Les natifs américains dévoilent la Cité d'Or à Esteban, un esclave espagnol échoué en Floride, pour le remercier d'avoir soigné leur chef. Aucun explorateur (y compris Esteban) ne sera plus jamais capable de la retrouver.
1590 : Les colons Roanoke trouvent une carte des natifs américains menant à la Cité d'Or et abandonnent leur colonie pour partir à sa recherche. Le colon Eleanor Dare laisse la carte sur place pour que son père retourné en Angleterre pour affaires puisse les retrouver (il y avait tout une sous-intrigue concernant l'île Roanoke malheureusement jamais concretisée et finalement abandonnée).
1591 : Le gouverneur John White revient sur place pour retrouver les colons disparus. Il trouve le mot "Cro" ainsi qu'une carte au trésor gravée dans l'écorce d'un arbre. Non loin, il découvre une lettre laissée par sa fille lui expliquant qu'ils sont partis chercher le trésor.
1591 : White utilise l'arbre pour fabriquer une quille ou un mât de remplacement (ce qu'ils ont fait) et ainsi incorporer la carte des natifs américains grâvée dans une planche de bois épaisse sur son bateau.
1850 : La carte (la planche) réchappe aux années et est réutilisée pour la construction du navire HMS Rsolute.
1856: Le Congrès répare le HMS Resolute. Un ouvrier du chantier naval franc-maçon trouve un indice énigmatique gravé sur la planche et en averti Edouard Laboulaye (un haut franc-maçon) quand le navire est renvoyé en Angleterre.
1861 : Début de la guerre civile.
1865 : Edouard Laboulaye et sa confrérie de franc-maçons décident de séparer la carte et de la cacher. Laboulaye entreprend la construction d'un monument (la Statue de la Liberté, qui ne sera pas achevée avant 1886) indiquant les endroits où sont cachés les morceaux de carte.
1865 : La reine Victoria, partisane de la cause des Confédérés envoient deux lettres contenant des informations sur la carte de Laboulaye au général Confédéré Albert Pike.*
1865 : Une des lettres est interceptée par les Chevaliers du Cercle d'Or (un groupe extrêmiste pro-esclavage). Ils réalisent que la légendaire Cité d'Or pourrait financer leur cause. La cause des Confédérés (par exemple, le droit des états individuels) n'était pas assez intéressante pour eux. Ils voulaient créer une nation de l'esclavage qui s'étendrait jusqu'au Mexique. Un de ses membres, John Wilkes Booth retranscrit la lettre codée dans son journal.
1865 : Booth et Michael O’Laughlen demandent l'aide de Thomas Gates (le plus célèbre chasseur de trésor de son époque) pour décrypter la lettre. Quand Thomas réalise qu'ils sont des Chevaliers du Cercle d'Or, il brûle les pages du journal, mais une page en flammes est sortie du feu par O'Laughlen.
1865 : Booth assassine Lincoln. Booth est tué après une longue traque.
1865 : D'autres conspirateurs sont pendus ou emprisonnés à Fort Jefferson. O'Laughlen introduit illégalement la page brûlée du journal dans la prison, mais le gardien de prison (un franc-maçon) trouve la page cousue dans ses vêtements. (Ce fait inventé n'a pas survécu aux coupes. Trop long.)
1867 - présent : La page est protégée et transmise entre franc-maçons.
1880 : Les monuments sur le point d'être achevés, les franc-maçons séparent la carte et cachent chaque moitié dans les bureaux jumeaux des Résolus.
1881 : Laboulaye laisse un indice sur la plaque de la Statue de la Liberté parisienne concernant les bureaux des Résolus.
1881 : Le président Garfield découvre le secret de son bureau. Il prend une photo et détruit la carte. Il place la photo de la carte dans le Livre des Secrets du Président.
1923 : Le président Coolidge décide que la conquête de la Cité d'Or est vaine, mais trop de gens sont au courant de l'emplacement des indices. Alors, le president Coolidge mandate Gutzom Borglum (un franc-maçon) pour détruire les points de repère et d'édifier un monument.
1923 -1941 : Construction du Mont Rushmore.


La scénariste Marianne Wibberley a mis à disposition sur le forum artfulwriter la chronologie supposée des événements "historiques". L'occasion de pouvoir apprécier comment ils se sont dépatouillés pour rendre le tout cohérent malgré des faits souvent éloignés les uns des autres dans le temps. L'intéressant étant que certaines informations sont bien dans le film mais que d'autres ont été coupées :
SPOILERS /
1552 : Les natifs américains dévoilent la Cité d'Or à Esteban, un esclave espagnol échoué en Floride, pour le remercier d'avoir soigné leur chef. Aucun explorateur (y compris Esteban) ne sera plus jamais capable de la retrouver.
1590 : Les colons Roanoke trouvent une carte des natifs américains menant à la Cité d'Or et abandonnent leur colonie pour partir à sa recherche. Le colon Eleanor Dare laisse la carte sur place pour que son père retourné en Angleterre pour affaires puisse les retrouver (il y avait tout une sous-intrigue concernant l'île Roanoke malheureusement jamais concretisée et finalement abandonnée).
1591 : Le gouverneur John White revient sur place pour retrouver les colons disparus. Il trouve le mot "Cro" ainsi qu'une carte au trésor gravée dans l'écorce d'un arbre. Non loin, il découvre une lettre laissée par sa fille lui expliquant qu'ils sont partis chercher le trésor.
1591 : White utilise l'arbre pour fabriquer une quille ou un mât de remplacement (ce qu'ils ont fait) et ainsi incorporer la carte des natifs américains grâvée dans une planche de bois épaisse sur son bateau.
1850 : La carte (la planche) réchappe aux années et est réutilisée pour la construction du navire HMS Rsolute.
1856: Le Congrès répare le HMS Resolute. Un ouvrier du chantier naval franc-maçon trouve un indice énigmatique gravé sur la planche et en averti Edouard Laboulaye (un haut franc-maçon) quand le navire est renvoyé en Angleterre.
1861 : Début de la guerre civile.
1865 : Edouard Laboulaye et sa confrérie de franc-maçons décident de séparer la carte et de la cacher. Laboulaye entreprend la construction d'un monument (la Statue de la Liberté, qui ne sera pas achevée avant 1886) indiquant les endroits où sont cachés les morceaux de carte.
1865 : La reine Victoria, partisane de la cause des Confédérés envoient deux lettres contenant des informations sur la carte de Laboulaye au général Confédéré Albert Pike.*
1865 : Une des lettres est interceptée par les Chevaliers du Cercle d'Or (un groupe extrêmiste pro-esclavage). Ils réalisent que la légendaire Cité d'Or pourrait financer leur cause. La cause des Confédérés (par exemple, le droit des états individuels) n'était pas assez intéressante pour eux. Ils voulaient créer une nation de l'esclavage qui s'étendrait jusqu'au Mexique. Un de ses membres, John Wilkes Booth retranscrit la lettre codée dans son journal.
1865 : Booth et Michael O’Laughlen demandent l'aide de Thomas Gates (le plus célèbre chasseur de trésor de son époque) pour décrypter la lettre. Quand Thomas réalise qu'ils sont des Chevaliers du Cercle d'Or, il brûle les pages du journal, mais une page en flammes est sortie du feu par O'Laughlen.
1865 : Booth assassine Lincoln. Booth est tué après une longue traque.
1865 : D'autres conspirateurs sont pendus ou emprisonnés à Fort Jefferson. O'Laughlen introduit illégalement la page brûlée du journal dans la prison, mais le gardien de prison (un franc-maçon) trouve la page cousue dans ses vêtements. (Ce fait inventé n'a pas survécu aux coupes. Trop long.)
1867 - présent : La page est protégée et transmise entre franc-maçons.
1880 : Les monuments sur le point d'être achevés, les franc-maçons séparent la carte et cachent chaque moitié dans les bureaux jumeaux des Résolus.
1881 : Laboulaye laisse un indice sur la plaque de la Statue de la Liberté parisienne concernant les bureaux des Résolus.
1881 : Le président Garfield découvre le secret de son bureau. Il prend une photo et détruit la carte. Il place la photo de la carte dans le Livre des Secrets du Président.
1923 : Le président Coolidge décide que la conquête de la Cité d'Or est vaine, mais trop de gens sont au courant de l'emplacement des indices. Alors, le president Coolidge mandate Gutzom Borglum (un franc-maçon) pour détruire les points de repère et d'édifier un monument.
1923 -1941 : Construction du Mont Rushmore.
Marianne Wibberley a écrit :And voila! Everything makes sense, right? OK, well don't think too hard.

Re: Benjamin Gates et le livre des secrets - 2007
Revu sur le bluray néerlandais (disque offert avec mon lecteur bluray dézonné, qui venait justement de l'autre pays du fromage), sans surprise un excellent bluray, restituant fidèlement un étalonnage couleur sensiblement numérique, légèrement dessaturé et poussé vers les ors. La définition est impeccable du début à la fin, les sites historiques visités sont restitués dans leurs moindres détails, les noirs et les contrastes sont parfaitement équilibrés. Et petite touche final signant un bluray bien réussi, on a le droit à un excellent rendu du grain 35mm tout en finesse, juste ce qu'il faut pour que ça ne tourne pas au bruit vidéo un peu confus.
L'emballage annonce une piste non compressée anglais en PCM 5.1, mais elle est en fait en dolby truehd très active, quasiment toujours occupée par une musique tonitruante ou, dans la cache final, par des bruitages vraiment FORTS ! Pas de doute, on est bien sur une piste non compressée d'excellent niveau technique.
Revu le film avec un relatif plaisir. Comparé au premier, le rythme devient frénétique, voire excessif, le casting - toujours de luxe - se laisse parfois aller à des excès de cabotinage, les situations sentent toujours le déjà-vu, le patriotisme soft de la série devient un peu insistant, avec les apparitions un peu nazes du président des USA en grand manitou. On apprécie pourtant toujours l'esprit bon-enfant, la valorisation de la culture générale et du goût de l'Histoire ainsi que des moments de tourisme agréables et dépaysants... En attendant un éventuel troisième...
L'emballage annonce une piste non compressée anglais en PCM 5.1, mais elle est en fait en dolby truehd très active, quasiment toujours occupée par une musique tonitruante ou, dans la cache final, par des bruitages vraiment FORTS ! Pas de doute, on est bien sur une piste non compressée d'excellent niveau technique.
Revu le film avec un relatif plaisir. Comparé au premier, le rythme devient frénétique, voire excessif, le casting - toujours de luxe - se laisse parfois aller à des excès de cabotinage, les situations sentent toujours le déjà-vu, le patriotisme soft de la série devient un peu insistant, avec les apparitions un peu nazes du président des USA en grand manitou. On apprécie pourtant toujours l'esprit bon-enfant, la valorisation de la culture générale et du goût de l'Histoire ainsi que des moments de tourisme agréables et dépaysants... En attendant un éventuel troisième...
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- Localisation : A la recherche du bonus ultime
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Re: Benjamin Gates et le livre des secrets - 2007
vu les déboires financiers de Cage qui doit 20 millions au fisc US, on aura sans doute droit à un Gates 3 dans pas longtemps
http://www.tmz.com/2009/10/16/nic-cage- ... uel-levin/
http://www.tmz.com/2009/10/16/nic-cage- ... uel-levin/
Sa place est dans un Blu-Ray !
Re: Benjamin Gates et le livre des secrets - 2007
Avant visionnage: la suite de Benjamin Gates que j'ai vu y'a pas mal de temps maintenant. Je me rappel quasiment plus rien, sauf que je l'avait regardé en famille et que nous avions passé un bon moment. Je me rappel aussi mettre beaucoup moins fait chier que devant Da Vinci Code. Donc, la j'ai une suite en dvd Disney et la famille est de nouveau rassemblé pour découvrir ce film d'aventure.
Après visionnage: l'intrigue met un peu de temps a démarrer et mon fiston m'a même dit: "c'est nul, y'a pas d'action". Ouf, après la mise en place de l'intrigue, nous avons droit à une poursuite en voiture et ensuite les événements s’enchaînent quasiment non stop. C'est un bon film d'aventure familiale, avec des moments drôle et des situations tirées par les cheveux. En plus y'a Ed Harris en vilain méchant comme il sait très bien le faire. L'image du dvd est nickel et le son est DTS pour la piste français.
Après visionnage: l'intrigue met un peu de temps a démarrer et mon fiston m'a même dit: "c'est nul, y'a pas d'action". Ouf, après la mise en place de l'intrigue, nous avons droit à une poursuite en voiture et ensuite les événements s’enchaînent quasiment non stop. C'est un bon film d'aventure familiale, avec des moments drôle et des situations tirées par les cheveux. En plus y'a Ed Harris en vilain méchant comme il sait très bien le faire. L'image du dvd est nickel et le son est DTS pour la piste français.
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- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: Benjamin Gates et le livre des secrets - 2007
Decouverte grace au bouquet BS et a la chaine BS Fuji de ce zode 2 des aventures de Benjamin Gates apres...'ben tout-le-monde.
A vrai dire bibi avait soigneusement evite le film tellement il s'attendait a un Michael Bay-like avec plein d'explosions partout et des persos (et situations) stupides a souhait. Rate(!) et c'est tant mieux.
Tant mieux, car c'est familial et pas bete, sans compter que les persos sont plutot attachants et les motivations du "bad guy" assez interessantes.
Interessant aussi le traitement du film ou le perso principal, sorte de McGuyver (sans les cote "do-it-yourself" bricorama du personnage de serie TV, mais) gardant l'intellect et l'utilisation de celui-ci pour resoudre les enigmes et surmonter les epreuves.
Pour paufiner, on matine d'un peu d'Indiana Jones (sutout) dans le final, ce qui loin d'etre desagreable, renvoit au blockbuster d'aventures des annees 80s, moins tendance "Indiana Jones" que plutot "The Goonies", ce qui n'est pas plus mal au fond, car rend l'ensemble plus familial et donc "rassembleur" que segmente et donc segregationnaire quant a son public-cible.
Scenar astucieux, melange (enfin, je crois) de faits historiques avec des elements fictionnels. Dommage que le scenario a decide a un moment de larguer les elements credibles/reels pour jouer la carte du "conspirationniste", ce qui n'etait vraiment pas necessaire au final.
Bon, vu le contexte d'aventures assez "tintinesques", on en vient neanmoins par moment a voir plus un film de type "Mission Impossible" vu les obstacles a abattre pour arriver au terme de l'aventure, mais vu l'idee de depart, ca reste de bonne guerre.
Dans la categorie des "nouveaux" film d'aventures du debut de ce siecles (i.e. Lara Croft: Tomb Raider (2001), Lara Croft Tomb Raider: The Cradle of Life (2003) ou encore Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull (2008) ), ce film parvient a mieux vieillir que les 2 premiers et a eviter de finir en ratage comme l'a fait le troisieme. Pas mal. Pas mal du tout.
Bref, qu'un regret. Non, deux en fait. De ne pas avoir vu le film en salles et de ne pas (encore) avoir vu le premier. Je tacherai de rattraper le deuxieme aussi vite que faire se peut.
National Treasure: Book of Secrets: 4.0 / 5 (un bon spectacle familial et sympathique
)

A vrai dire bibi avait soigneusement evite le film tellement il s'attendait a un Michael Bay-like avec plein d'explosions partout et des persos (et situations) stupides a souhait. Rate(!) et c'est tant mieux.
Tant mieux, car c'est familial et pas bete, sans compter que les persos sont plutot attachants et les motivations du "bad guy" assez interessantes.
Interessant aussi le traitement du film ou le perso principal, sorte de McGuyver (sans les cote "do-it-yourself" bricorama du personnage de serie TV, mais) gardant l'intellect et l'utilisation de celui-ci pour resoudre les enigmes et surmonter les epreuves.
Pour paufiner, on matine d'un peu d'Indiana Jones (sutout) dans le final, ce qui loin d'etre desagreable, renvoit au blockbuster d'aventures des annees 80s, moins tendance "Indiana Jones" que plutot "The Goonies", ce qui n'est pas plus mal au fond, car rend l'ensemble plus familial et donc "rassembleur" que segmente et donc segregationnaire quant a son public-cible.
Scenar astucieux, melange (enfin, je crois) de faits historiques avec des elements fictionnels. Dommage que le scenario a decide a un moment de larguer les elements credibles/reels pour jouer la carte du "conspirationniste", ce qui n'etait vraiment pas necessaire au final.

Bon, vu le contexte d'aventures assez "tintinesques", on en vient neanmoins par moment a voir plus un film de type "Mission Impossible" vu les obstacles a abattre pour arriver au terme de l'aventure, mais vu l'idee de depart, ca reste de bonne guerre.
Dans la categorie des "nouveaux" film d'aventures du debut de ce siecles (i.e. Lara Croft: Tomb Raider (2001), Lara Croft Tomb Raider: The Cradle of Life (2003) ou encore Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull (2008) ), ce film parvient a mieux vieillir que les 2 premiers et a eviter de finir en ratage comme l'a fait le troisieme. Pas mal. Pas mal du tout.
Bref, qu'un regret. Non, deux en fait. De ne pas avoir vu le film en salles et de ne pas (encore) avoir vu le premier. Je tacherai de rattraper le deuxieme aussi vite que faire se peut.

National Treasure: Book of Secrets: 4.0 / 5 (un bon spectacle familial et sympathique

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.