
Johnny aime Lisa qui est une garce un peu manipulatrice et décide de séduire Mark, le meilleur ami de Johnny. Cette histoire se mêle alors avec celle de leurs proches qui viendront et partiront dévoiler une partie de leur vie en entrant et sortant d'une pièce de leur maison de San Francisco : la fameuse The Room.
The Room n'est pas un bon film. Il est même pénible à voir et j'ai du m'y prendre à plusieurs fois pour arriver au bout.
Réalisé par l’énigmatique Tommy Wiseau pour 5 à 6 M$, ce film aurait pu aussi bien être tourné pour 10 fois moins d'argent tellement le résultat est pénible à voir.
Mais voilà, The Room a un destin bien particulier qui fait qu'il est devenu un film culte au statut de nanar, avec des projections régulières dans le monde en présence de Tommy Wiseau qui vient y vendre du merchandising.
A mon sens, c'est un faux nanar, dans la mesure où il n'y a pas grand chose à tirer du film. Certes, l'interprétation est assez horripilante (un des trucs les plus mauvais jamais vu avec un des plus mauvais acteurs au monde) et l'intrigue m'a semblé incompréhensible (cette histoire de drogue ?).
A aucun moment, j'ai pris du plaisir avec ce film. Alors peut-être qu'il faut le revoir 10 fois (comme certains semblent aimer le faire), mais la plupart des nanars sont instantanés alors que The Room navigue trop en eaux troubles avec d'énormes ruptures de tons pour être vraiment abordé comme un authentique nanar à la première vision.
C'est peut-être d'ailleurs pour cela qu'il a été surnommé le "Citizen Kane des mauvais films" ?
Bref, à ne voir que pour sa culture ciné, histoire de dire "ouais je l'ai vu youpi".

A noter le film The Disaster Artist, adapté du livre du même nom écrit par un ami de Tommy Wiseau. Je lis le bouquin (la moitié avalée très rapidement) et la personnalité de Tommy Wiseau est très intéressante. Clairement, The Room est bien l'oeuvre d'un artiste mégalo.