Le premier film de Leone arrive en Blu Ray CHEZ wARNER archive. Aucune idée d'sil s'agit du montage US ou du montage international, plus long, qui était par ailleurs sur le dvd français:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10476
Il Colosso di Rodi / Le Colosse de Rhodes - Sergio Leone (1960)
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Superwonderscope
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Il Colosso di Rodi / Le Colosse de Rhodes - Sergio Leone (1960)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Il Colosso di Rodi / Le Colosse de Rhodes - Sergio Leone (1960)
Vu après tous les autres Leone, j'avais été déçu par ce péplum que j'avais trouvé techniquement compétent, mais se perdant dans la masse des péplums de l'époque, sans avoir ni l'envergure des grosses productions hollywoodienne, ni la forte personnalité d'autres péplums à budget plus modérés du genre "Jason et les argonautes"ou des westerns du grand Sergio... Maintenant que je suis plus rôdé au péplum à l'italienne, il faudrait sans doute que je le revois avec plus de recul...
Re: Il Colosso di Rodi / Le Colosse de Rhodes - Sergio Leone (1960)
Grâce à la magie du replay (il passe aussi bien sur ciné + que OCS : bonjour l'originalité des programmations !), j'ai donc pu revoir ce "Colosse de Rhodes".
Premier constat, même en VISTF, c'est la version courte du "Colosse de Rhodes" qui passe (123 mn en 50hz). Second constat, cet archi-classique du catalogue studiocanal n'est proposé qu'en SD, dans une copie inégale et vieillotte. Pas encore de transfert HD pour ce titre, pourtant un des plus connus du fabuleux catalogue de bis italien de Studiocanal - catalogue que cet éditeur exploite hélas fort mal...
Dans "Le colosse de Rhodes", Dario, un général grec (qui ne porte pas un nom très grec !), en visite sur l'île de Rhodes, assiste à l'inauguration du fameux colosse, statue de bronze gigantesque qui fait aussi office de fortification protégeant l'accès au port. Dario est sollicité par des rebelles de la ville qui luttent contre le roi tyran...
Tourné essentiellement en Espagne, "Le colosse de Rhodes" frappe par ses moyens mis en oeuvre, très importants pour un péplum italien, genre alors au sommet de sa popularité. Quand bien même, il s'agit du premier film réalisé par Sergio Leone, celui-ci les met en oeuvre avec habileté, sans radinerie.
Le film est long (2h20 sans coupe) et multiplie les intrigues et sous-intrigues. Quitte à mettre du temps à démarrer, et à proposer des péripéties inégales. En fait, ce récit semble un prétexte à Leone pour mettre en scène toutes les moments classiques du péplum italien, définis dès le temps du muet : arènes sanglantes, fêtes dispendieuses, scènes de foule, poursuites, cavalcades, batailles rangées où les sabres s'entrechoquent, cérémonies païennes avec idole monstrueuse ; et même destruction finale dans la tradition des "Derniers jours de Pompéi". On sent une grande envie de cinéma dans ce premier film ; l'ogre Leone ne paraît jamais dépassé par les difficultés techniques, par la variété de ce qu'il offre au spectateur.
Cependant, le film est inégal, et j'ai aussi un problème avec l'acteur Rory Calhoun, acteur américain, vraiment très américain, un peu trop nonchalant et déplacé dans "Le colosse de Rhodes" (alors que le Français Georges Marchal et l'Italienne Lea Massari sont impeccables). On a déjà un cinéma violent, au sadisme prononcé (avec scènes de torture incluses, comme presque toujours chez Leone), un emploi du scope déjà très sûr pour faire du grand spectacle. Mais... ce n'est pas non plus le film majeur du genre, à la hauteur des oeuvres suivantes de celui qui allait devenir le plus aimé des cinéastes populaires italiens...
Premier constat, même en VISTF, c'est la version courte du "Colosse de Rhodes" qui passe (123 mn en 50hz). Second constat, cet archi-classique du catalogue studiocanal n'est proposé qu'en SD, dans une copie inégale et vieillotte. Pas encore de transfert HD pour ce titre, pourtant un des plus connus du fabuleux catalogue de bis italien de Studiocanal - catalogue que cet éditeur exploite hélas fort mal...
Dans "Le colosse de Rhodes", Dario, un général grec (qui ne porte pas un nom très grec !), en visite sur l'île de Rhodes, assiste à l'inauguration du fameux colosse, statue de bronze gigantesque qui fait aussi office de fortification protégeant l'accès au port. Dario est sollicité par des rebelles de la ville qui luttent contre le roi tyran...
Tourné essentiellement en Espagne, "Le colosse de Rhodes" frappe par ses moyens mis en oeuvre, très importants pour un péplum italien, genre alors au sommet de sa popularité. Quand bien même, il s'agit du premier film réalisé par Sergio Leone, celui-ci les met en oeuvre avec habileté, sans radinerie.
Le film est long (2h20 sans coupe) et multiplie les intrigues et sous-intrigues. Quitte à mettre du temps à démarrer, et à proposer des péripéties inégales. En fait, ce récit semble un prétexte à Leone pour mettre en scène toutes les moments classiques du péplum italien, définis dès le temps du muet : arènes sanglantes, fêtes dispendieuses, scènes de foule, poursuites, cavalcades, batailles rangées où les sabres s'entrechoquent, cérémonies païennes avec idole monstrueuse ; et même destruction finale dans la tradition des "Derniers jours de Pompéi". On sent une grande envie de cinéma dans ce premier film ; l'ogre Leone ne paraît jamais dépassé par les difficultés techniques, par la variété de ce qu'il offre au spectateur.
Cependant, le film est inégal, et j'ai aussi un problème avec l'acteur Rory Calhoun, acteur américain, vraiment très américain, un peu trop nonchalant et déplacé dans "Le colosse de Rhodes" (alors que le Français Georges Marchal et l'Italienne Lea Massari sont impeccables). On a déjà un cinéma violent, au sadisme prononcé (avec scènes de torture incluses, comme presque toujours chez Leone), un emploi du scope déjà très sûr pour faire du grand spectacle. Mais... ce n'est pas non plus le film majeur du genre, à la hauteur des oeuvres suivantes de celui qui allait devenir le plus aimé des cinéastes populaires italiens...