Un nouveau titre qui vient enrichir la collection Polar Suspense lancé par ESC, alors certes cette édition est bien pauvre en supplément comme à chaque fois, pas même une bande-annonce à se mettre sous la main. Tous juste un menu ou l'ont nous offre 2 choix : démarrer le film et choisir la langue (VF ou VOstfr) dans laquelle le visionné.
Techniquement si l'ensemble de la copie est propre, l'image proposé vacille entre un grain raisonnable et un rendu trop numérique pour convaincre pleinement, entre lissage et puré numérique...

Le contraste lui est à la hauteur surtout que l'action démarre directement dans un immeuble ou le courant électrique à été coupé.
Au final est se que se BR vaut les 20€ investi ? Oui tout de même, malgré le fait que revienne assez chère pour un film de fond de catalogue.
La mise en scène de Dmytryk n'a certes pas l'élégance du Arabaseque de Stanley Donen. Pour autant ce Mirage se montre à la hauteur de ces lointains modèle : La Mort aux Trousses et L'Homme qui en Savait Trop. Alors bien sûr il ne faut pas comparer le faste des ces derniers qui sont des monument du 7ème art.
Mais l'intrigue est suffisamment dense pour arriver à faire apprécier jusqu'au bout le jeu de Gregory Peck. Edward Dmytryk à eu la bonne idée de démarrer son histoire au point ou son personnage est tellement pris dans les enjeu, qu'il n'arrive plus a se souvenir de se qui s'est passer avant cette coupure de courant. Et qu'il lui faudra toute l'aide de Diane Baker et du détective joué par le toujours fringant Walter Matthau pour dénouer l'amnésie qui le frappe.
Certes il n'y a là point de grande lignes d'actions ou de course poursuite à travers la ville. On est dans une intrigue plus plate, une enquête qui malgré quelques meurtres prend son temps. Heureusement les seconds couteau telle que Kevin McCarthy, Jack Weston ou bien George Kennedy permettent pleinement d'apprécier un spectacle sûrement très à la hauteur à son époque. Et qui aujourd'hui fonctionne encore très bien je trouve.
