Detective Dee 3: The Four Heavenly Kings- Tsui Hark (2018)

[Superwonderscope]

Sortie française programmée pour le 1e aout 2018 pour ce 3e opus titré Detective Dee: la légende des rois célestes , qui sort globalement au même moment que le second opus (début aout 2014), qui avait cumulé à peine 103 000 entrées. (le premier avait lui pointé à 234 000 entrées).

Un pari risqué" pour le distributeur (Les Bookmakers), le film sortant le même jour que le nouveau film du nain scientologue, et le Disney de l'été (Winnie L'ourson avec Ewan McGregor) et la semaine suivant Hotel Transylvannie 3 et un autre film chinois, The Looming Storm.

[MadXav]

[Cosmodog]

Vu hier en avant-première. Des passages fous, avec monstres géants et kung-fu aérien réjouissants. Une DA de premier ordre, costumes magnifiques avec des vraies trouvailles visuelles (le look des méchants avec leurs masques ) et des armes fantasmagoriques d’enfer (mention spéciale aux haches boomerang !). Les décors m’ont par contre souvent semblé un peu vides.

Formellement c’est du pur Tsui Hark, qui s’amuse comme un petit fou avec la 3D. Toujours une grande maîtrise dans la chorégraphie des combats. Pur plaisir des yeux.

Reste que Jet Li manque quand même pour donner du charisme au fameux détective du titre. Niveau histoire en revanche, comme les précédents pour moi je trouve le déroulé un peu long et les enjeux limités, loin à mon sens d’égaler l’energie déployée dans l’autre saga de la Chine féodale de Tsui Kark, les Once upon a time in China.

[Manolito]

Un bon gros spectacle coloré et dépaysant dont Tsui Hark a le secret.... On est moins dans une enquête que le premier, on est moins dans l'action kung fu déchaînée que le second. Tsui Hark se laisse aller à son péché mignon, à savoir son goût pour les effets visuels. Ici, nous avons un spectacle très numérique, ce qui permet au metteur en scène de nous offrir quelques scènes bien folles, à base d'armes délirantes et de monstres géants en tout genre. Le récit est un peu bordélique, mais cette histoire à plusieures voix et plusieures couches finit par nous entraîner, tout réjouit que nous sommes de nous laisser emporter dans cet imaginaire bondissant et exotique. En fin de compte "Detective Dee, la légende des rois célestes" est une réussite !

Vu au mk2 bibliothèque, en 2d, oú il y avait plutôt du monde dans la salle (200 spectateurs environ, à vue d'oeil)

[Superwonderscope]

le film marche principalement à Paris et est déserté en province. Résultat: 6 502 entrées pour 102 copies. Si le bouche à oreille fonctionne bien, il peut passer la barre des 100 000 entrées mais vu le contexte actuel ça sera difficile.

[Superwonderscope]

blu ray français le 12/12/2018/

https://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10559

[leWalrus]

Un bon petit film.

Et puis :

Spoiler : :

The final WTF style kaiju / king kong

Pour développer un peu plus, ça m'a fait beaucoup pensé à Histoire de Fantômes Chinois 2 avec ses légendes, son wushu improbable, ses monstres et ses moments de comédie un peu nazes.

Dee 3 m'a donc fait replonger en enfance et j'ai quand même eu quelques moments d'émerveillement comme j'ai ai rarement eu ces dernières années. Mais,tout ceci est un peu creux tout de même.

J'ai particulièrement aimé cette thématique de magie / illusion qui se confondent dans le final.

Certes c'est fou, c'est coloré et il y a de l'action mais, comme souvent à Tsui Hark, on sent qu'un meilleur film aurait pu être fait.
Reste que le film est à voir même si je regrette le manque de charisme de Dee.

[MadXav]

Découvert ce matin via le magnifique Blu-Ray.
Une belle réussite. C'est très numérique et souvent imparfait mais il y a une forme et magie et de poésie constante qui se dégage du film.
Contrairement à un PACIFIC RIM ou une énième bataille dans AVENGERS, les CGI véhiculent ici quelque chose, une certaine idée du fantastique, une noblesse dans la fantaisie, les croyances, le passé...
Bref, il y a des films comme ça où on oublie l'imperfection des effets, tout simplement parce qu'il y a une vraie patte derrière, un vrai réal.
Ici c'est Tsui Hark, qui part comme à son habitude dans tous les sens, porte une vraie vision, de vraies idées. Il y a des longueurs mais les personnages sont développés, fouillés. On ancre le récit dans une époque, un contexte. On porte l'imaginaire local sur grand écran, on est dans le respect de son sujet, et de ses spectateurs.
On sent que Hark s'implique. Les nombreuses séquences durant le générique semble vouloir dire que le réal ne voulait pas finir son film, qu'il voulait que l'aventure continue, encore et encore. Et honnêtement, je le souhaite aussi.
Encore une fois, c'est perfectible et l'interprète de Dee est un peu faible. L'altercation de fin entre Kaiju aurait pu être plus brutale, etc. Mais au final quelle bouffée d'air de voir ce genre de film qui, malgré la technologie et l'abondance de CGI, fleure bon la nostalgie et l'amour du cinéma.
Superbe.