Freaky Friday (VF : Un Vendredi Dingue, dingue, dingue- - Gary Nelson (1976)

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Superwonderscope
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Freaky Friday (VF : Un Vendredi Dingue, dingue, dingue- - Gary Nelson (1976)

Message par Superwonderscope »

une ado garçon manqué (Jodie Foster) ne supporte plus les remarques de sa mère(Barbara Harris)... et vice-versa. Par un coup du sort, leurs voeux de se retrouver dans la peau l'une de l'autre se réalise un vendredi, avec des conséquences rocambolesques.

On connait peut être plus le remake avec Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan de 2003 (et encore moins de celui TV avec Shelley Long en 1995!), mais ce produit Disney n'avait pas fait de grands remous (270 000 entrées France et 11.7 millions de $ US). En y regardant de plus près, il s'agit d'un produit typique de son temps, et même carrément rétrograde sur certains aspects. Barbara Harris est une femme au foyer respectueuse, qui lave, fait le ménage (avec une aide, quand même), fait la cuisine pour son mari (John Astin, post Famille Addams) qui travaille dur pour le couple. Donc il n'hésite pas à appeler sa femme au long de sa journée pour lu servir bouffe express car sa réception prend l'eau. Entre autres joyeusetés Disney, adoubant une formule-famille sans aspérité ( ce que le remake corrigea bien).

Pas d'effets spéciaux à attendre, il s'agit d'un "choc" générationnel relativement sage, et même trèèèèèèès pépère durant une heure. On sent le film qui ne prend quasiment aucune risque... à un détail près (comme pour le remake). Il y a une scène où Barbara Harris (avec Jpodie Foster à l'intérieur, donc) qui tente de séduire l'ado d'en face (Marc mcClure, dans un rôle pré-Superman). on sent poindre l'envie d'aller plus loin qu'un simple sous-entendu, mais le scénario ne s'y risque guère trop... mais le constat est bien là :D

En fait, le film ne décolle que vers le dernier tiers, avec le course poursuite Coccinelle, Deltaplane, Planche à roulette et ski nautique. Côté visuel, il ya des gags très Tex Avery qui sont assez amusants. Par contre les cascades sont un désastre en termes de rendus :on voit clairement de pauvres chiffons et perruques tenter de masquer péniblement les acteurs :lol:

... mais surtout, ce qui étonne, c'est que le dernier 1/4 du film, certaines péripéties, semble avoir été entièrement calqué sur celui de... Les Grandes Vacances :shock:

Totalement inconséquent, comme un long téléfilm, avec quelques sourires... Jodie Foster n'y est pas très heureuse dans son rôle, car les applaudissement vont sans conteste à Barbara Harris qui déplore une énergie folle dans son rôle d'adulte/ado. Elle y est assez extraordinaire, du stade de dépassée à celui d'affolée. Elle sauve carrément le film du sans intérét.

Un produit d'un autre âge, qui me fait réaliser que les produits Disney cinéma, hormis deux ou trois exceptions, m'ont toujours renversés d'ennui.

... et au secours, le dISNEY cHANNEL vient d produire un nouveau remake TV qui va être diffusé le 10/08/2018.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
bluesoul
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Re: Freaky Friday (VF : Un Vendredi Dingue, dingue, dingue- - Gary Nelson (1976)

Message par bluesoul »

Je crois que celui-la, je l'ai vue a sa sortie (aie(!), ca me rajeuni pas )8 ). Ou alors je l'ai vu en ressortie estivale fin des annees 70s/debuts des annees 80s.

Pour le contenu, dans mes souvenirs, ca doit etre ca. Supportable quand on a 6 ans (mon age a l'epoque), sans doute nettement moins quand on en a 47 )8 . Bon, a part ca, bibi se rappelle du pitch et du final (le ski-nautique, c'est ca? :D )

Disney etait plus ou moins dans le coaltar a l'epoque, sortant une fouletee de films "lives", Pete's Dragon (1977), The Cat from outer Space (1978), Return from Witch Mountain (1978), The Last Flight of Noah's Ark (1980)--que je crois m'etre tous tape en salle a l'epoque :shock: :oops: , parents oblige!

Une drole d'epoque ou les films d'animation estampilles "classiques" se fesaient rares et ou la compagnie a la souris perseverait dans les films lives qui se ramassaient des critiques (dans mes souvenirs) assez mauvaises et des salles (toujours dans mes souvenirs) plutot vides...

Les annees 70s etaient des annees de comedies sociales parfois grincantes et tonton Disney quelque part se croyait toujours dans les annees 60s, d'ou: serieux decallage!

Notez aussi qu'en Europe et a cause des diffusions TV (bibi se rappelle des films Disney de la decennie precedente qui tournaient en boucle sur RTL les dimanches apres-midis, alternant avec les Jerry Lewis(!) 8) ) et des ressorties estivales en salle, on etait souvent en decallage prononce (bibi se rappelle avoir (re-??)vu That Darn Cat (1965) dans les annees 70s en salles(!).

On a presque du mal a comprendre comment la compagnie a pu s'en sortir et devenir le "monstre" qui squatte les salles et rachete des adversaires (Fox, Pixar, Lucasfilm ou Marvel anyone?) qu'elle est aujourd'hui?? :?:

Si on peut resolument parler d'une "renaissance" (financiere ou de positionnement de force) de la compagnie, le cote "artistique", par contre, est plus sujet a discussion je dirais... :?
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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