Profondo Rosso / Les frissons de l'angoisse - 1975 - Dario Argento

[comte vonkrolock]

Revu sur le BR WS, et s'est sans conteste l'un des meilleurs film de son créateur, tout y est, un film somme, de la mise en scène maitrisé, habité par son réalisateur, a ces visions cauchemardesques qui se matérialise au travers de meurtres toujours plus violent, à l'esthétique soigné

L'histoire si elle me parait aujourd'hui un brin simpliste, et que cette enquête paraisse un peut longue sur les plus de 2H qu'elle dure (le métrage n'a pas fluidité de rythme que Suspiria). Il montre comment Dario opère une transitions entre le giallo et le passage au fantastique auquel il allais s'attaquer par la suite.



Une review complète est disponible sur Classik du film ainsi que des DVD/BR sortie chez nous.

http://www.dvdclassik.com/critique/les- ... se-argento

[dario carpenter]

Concernant "Les frissons de l'angoisse" (qui a bénéficié d'une réédition "à part" des autres films), la semaine de sa (re)sortie, le film était programmé dans 6 salles à Paris (Ecoles 21, Escurial, Louxor, Max Linder, MK2 Bibliothèque et UGC Les Halles), où il a réalisé 1 606 entrées en première semaine. En province, ça va être rapide, il est sorti à Arras (Cinémovida, 24 entrées en 1ère semaine), Besançon (Victor Hugo, 13 entrées), Caen (Lux, 16 entrées), Dijon (Devosge, 16 entrées), Grenoble (Club, 46 entrées), Lille (Majestic, 76 entrées), Nîmes (Sémaphore, 17 entrées) et Tournefeuille (Utopia, 28 entrées). Bon, les semaines suivantes il a eu d'autres écrans/salles, mais, sur l'embarras du choix, pour les sectateurs, il y avait surtout l'embarras... arf

Source: Boxofficestory

[Kekulé Von Sardonik]

Pour les "sectateurs", joli lapsus. Franchement, si j'avais habité Lille j'aurais été voir tous les films du cycle, mais c'est trop loin...billet de train+ticket de cinéma>prix du Blu-Ray. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai préféré acheter "L'Oiseau Au Plumage De Cristal". Apparemment, seul "Les Frissons De L'Angoisse" était programmé à Arras. C'est plus près, mais je l'ai archi-vu. Pour "Opéra" j'aurais fait le déplacement.

[Shinji]

[Shinji]

[antropophagus]

Revu 20 ans plus tard en version "longue" (2h07).

Les plus :

- Une leçon de mise en scène, avec des plans innovants et recherchés. Les scènes sont incroyablement bien filmées et montées, un véritable régal pour les yeux. Il faut dire qu'on n'est pas souvent habitué à autant de maestria.
- La musique des Goblin, forcément mémorable à jamais, est utilisée en parfaite adéquation avec les séquences (l'exploration de la maison en est un modèle d'efficacité). Le son et l'image fusionnent rarement aussi bien.
- Les moments de tension sont maitrisés à la perfection.
- David Hemmings est excellent, il contribue grandement à nous impliquer dans l'intrigue.

Les moins :

- Les scènes de comédie avec la journaliste interprétée par Daria Nicolodi n’étaient pas nécessaires et certaines ralentissent le rythme (les discussions en voiture, le bras de fer, etc.). Son détachement face aux événements la rend d'ailleurs peu crédible par rapport aux autres personnages...

Je n’ai pas revu la version courte, mais je continue de penser que, avec Profondo Rosso et Suspiria, Argento était au sommet de son inspiration. Malgré quelques longueurs dans cette version longue (les flics ne servent à rien), on se laisse happer par l'intrigue, et il y a des moments de pure magie, ce qui en fait une œuvre singulière, méritant amplement son statut de classique.

[dario carpenter]

Le film ressort dans les salles de cinéma pour les 50 ans de sa sortie italienne:

https://www.esquire.com/it/cultura/film ... so-cinema/