Magic Mike - Steven Soderbergh (2012)

[Superwonderscope]

L'univers des strip-teaseurs, menés par un gourou (Matthew McConaughey) et dont se détache la star de la troupe, Magic Mike (Channing tatum). Celui-ci va initier une jeune recrue (Alex Pettyfer) sur comment fair ela fete, lever des filles et faire du cash facile.

Inspiré du parcours initial de Channng Tatum (qui était stripper avant de réussir sa carrière d'acteur), qui est également ici co-producteur
Sur un sujet qui risquait de faire penser à une version mâle de Showgirls, Soderbergh s'en est visiblement éloigné (beaucoup). Le film est bien sur classé R aux USA et les première critiques tombent, comme celle carrément dithyrambique de THR :

http://www.hollywoodreporter.com/review ... iew-341305

le film annonce R :

http://www.youtube.com/watch?v=FVRZNd9Vczg

[Superwonderscope]

le film surcartonne aux USA, atteignant presque 45 millions de $ pour ce weekend en prévision

a noter que la première scène du film annonce reprend l'argument d'un autre film (le flic arrivant pour arrêter tout le monde.. en fait non )sur le même sujet : For Ladies Only avec Gregory Harrison et Marc Singer

http://www.youtube.com/watch?v=r9jV28s3bTE

[leWalrus]

Revu à l'instant suite à une première vision très mitigée au ciné.

Le film gagne beaucoup lors de sa deuxième vision et, même s'il ne vient pas bousculer les codes du drama, il permet une autre lecture de thèmes bien connus et traités.

L'idée de placer ce drame dans l'univers du striptease masculin est intéressante et permet de retourner certaines situations homme / femme.

Belle mise en scène de Soderbergh et jeu d'acteur assez limité, mais étrangement pertinente, de Tatum. Les seconds rôles sont parfois sympas mais souvent oubliables. La préparation physique des acteurs a dû être assez démentielle même si le pauvre Kevin Nash semble très limité (logique vu son âge).

Je regrette quelques maladresses

Spoiler : :

la drogue, bof, le film n'en avait pas besoin

mais j'ai globalement aimé malgré le côté un peu déprimant de cette Amérique prolétaire. Je crois que ma femme a adoré