Career Opportunities / Une place à prendre - Bryan Gordon (1991)

[Superwonderscope]

A 21 ans, (Frank Whalley) est un menteur pathologique qui se fait virer tout le temps...vivant toujours chez ses parents. et sa dernière chance est la place de nettoyeur de nuit dans un magasin Target; Enfermé dans le magasin, il se trouve nez à nez avec Josie (Jennifer Connelly), jeune femme riche désoeuvrée qui s'est endormie dans un cabane d'essayage après un acte manqué de kleptomanie.

Echec aux USA, un film écrit par John Hugues qui visiblement détestait le film.il sortit timidement en France (je crois me souvenir d'une sortie technique sur une salle avec une ou deux séances par jour, genre Forum Orient express?) dans une indifférence totale avant d'échouer en VHS et de disparaitre.

On sent un croisement entre un Post Ferris Bueller et l'argument de Home Alone (avec les deux idiots bandits qui pénètrent dans le magasin et pour s'y faire finalement prendre au piège). Les deux jeunes acteurs portent un scénario d'une minceur désespérante, ça sentait vraiment le début de la fin pour Hugues. Le film, hormis une pub éhontée pour la chaine Target, se permet quelques instants de folie (la scène de patins à roulette avec frank Whalley en roue libre), quelques audaces sexualisées (la scène de Connelly sur le cheval mécanique)...mais franchement, ça ne va pas très loin. Un scope pour la frime, une durée de 83mn qui s'étire. Connelly est toute mignonne, possède une jolie présence mais le scénario ne lui donne rien à faire. Dommage. mais il n'y a rien à se mettre sous la dent.

Souvenirs:
https://www.youtube.com/watch?v=dUPpoukTpps

[dario carpenter]

J'en ai vraiment pas un très bon souvenir, du John Hughes essoufflé, et un des (nombreux ) rôles et films anecdotiques de Jennifer...

un film écrit par John Hugues qui visiblement détestait le film.

Dans un entretien paru dans Mad Movies à la sortie de "Rocketeer" l'actrice revenait brièvement sur "Career opportunites" et parlait d'un film à problèmes, que c'était vraiment orageux sur le tournage entre Hughes et le réalisateur...

(la scène de patins à roulette avec frank Whalley en roue libre)

Scène improvisée sur le tournage:

https://film.avclub.com/frank-whaley-on ... 1798279791

[fiend41]

assez vide ou dévidé. (comme la cervelle de cette vache normande de Jennifer Connelly..). enfin non, elle a toujours bien su driver sa carrière avec ses airs de fausse ingénue. c'est assez plat niveau musical et vu que le duo occupe une bonne partie du film, ça ne donne pas envie de dormir, mais ça ne donne pas envie de le revoir un jour non plus, les fans de TDK et qq téléviseurs RCA cligneront un peu des yeux, mais bon..., c'est amusant comme quoi quasi tout se perd avec le temps malgré les spectateurs ou l'événement de sortie.., mais y'a une courte ligne commentaire international d'une personne qui dit qu'au festival de Cannes, ça a bien marché ou qu'il y a eu des affiches cartonnées la reprenant jouant à cheval sur le kiddyride..


malgré la qualité video assez sympa, j'avais même pas fait gaffe qu'elle avait les yeux verts (puisqu'elle le dit aussi..). bon ça m'a au moins rappelé avoir eu ce court moment de grâce face à une superbe cliente qui lui ressemblait fort (et à forte poitrine donc..) quand je bossais dans un de ces sinistres centres commerciaux artificiels où la notion jour/nuit s'efface et l'usure s'accélère.. avant de démissionner bien sûr..

en fait la meilleure phrase sur ce film c'est :

It's one of her bReAst films.

[orco]

Vu sur le Blu-Ray US Kino (très belle image!). Je n'avais jamais vu ce John Hughes (qui délègue ici la réalisation), relativement méconnu malgré la présence de Jennifer Connelly et son pitch intéressant à la Mannequin.
Le film commence plutôt bien et on y retrouve le style de Ferris Bueller, avec un personnage haut en couleur, plein de bagout, regards caméra à l'appui, puis une fois dans le magasin, cela vire en confidences en huit-clos façon Breakfast Club... puis la romance entre les deux personnages s'installe rapidement de manière un peu trop artificielle, on a du mal à y croire... Et comme tout va un peu trop comme sur des roulettes (au propre et au figuré) pour nos deux tourtereaux, on fait intervenir deux malfrats qui viennent apporter leur lot de grabuge. Et là, rien ne va plus, on enchaîne les péripéties improbables jusqu'a un final on l'on reste complétement circonspect, en se demandant ce qui n'a pas été avec ce film. Un John Hughes en petite forme, la parenthèse enchantée des années 80 est belle et bien finie. Reste quelques scènes enjouées sur fond de musique pop (on entend du Mano Negra et même du Jellyfish!) et bien-sûr la belle Jennifer .

Un beau gâchis au vu du potentiel affiché, il faudrait plutôt l'appeler Missed Opportunity.