Critters 4- 1992- Ruppert Harvey
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Critters 4- 1992- Ruppert Harvey
Réalisé de suite aprés Critters 3, ce 4eme opus toujours produit par Rupert Harvey qui en signe cette fois également la réalisation cherche en vain durant 90 longues minutes sa réelle raison d'être.
Les deux premiers Critters ayant su remplir les caisses du box office en s'emparant de la recette des Gremlins, un 3 fut mis en chantier en 91 mais prudent, les producteurs le destinèrent directement pour le marché video au même titre que ce 4eme volet.
Si Critters 3 malgré son manque de budget évident restait une série horrifique gentillement familiale où les Critters s'amusaient à.. s'amuser, que dire de ce 4eme épisode qui sans mal risque de faire passer le 3 pour un réel chef d'oeuvre et les 2 premiers pour des oeuvres oscarisables?
Nous voilà cette fois plongés dans l'espace, en 2024, où Charlie, le personnage simplet récurrent de la série, se retrouve enfermé dans un caisson spatial avec des Critts, dérivant dans le cosmos, avant d'être recuperé par un vaisseau terrien aux alentours de Saturne. Le capitaine ayant bêtement ouvert le caisson, Charlie est libéré, les Critts également...
Voilà un scénario confetti pour un film confetti qui tente de lorgner vers Alien mais son budget risible fait de ce 4eme volet une série à la limite du Z d'un ennui intersidéral.
Si on parvient à oublier l'indigence du scénario, il faudra pourtant faire avec l'indigence des F/X digne d'un télèfilm d'où s'échappent quelques effets optiques de pacotille sur fond d'étoiles carton-pate et des plans complets repris à d'autres oeuvrettes.
Cela pourrait faire illusion si le décor du vaisseau spatial lui même n'était pas un fond de studio emmenagé à l'aide de 2 portes coulissantes, quelques spots et un écran de controle.
On oubliera l'interprétation, les acteurs échangeant durant quasiment tout le film des dialogues niais sentant le remplissage, évoluant ou agissant contre toute logique.
Restent alors les Critts eux mêmes qui cette fois vont decevoir les fans les plus assidus des bestioles épineuses. Ils ne font leur apparition qu'au bout de 50 minutes et restrictions budgétaires obligent ils ne sont que 3 cette fois, 3 malheureux Critts à l'assaut du vaisseau... de quoi semer une folle panique.. dans la tête du spectateur!
Mal animés, on se contentera de les voir rouler en boule avant d'exploser sous le laser de nos vaillants astronautes, dénombrant une seule vraie séquence horrifique, un Critt coincé dans la bouche du capitaine.
Quant à l'humour, ingrédient indispensable à la série, il est tellement bête qu'il ne devrait guère dépasser les limites d'une classe préparatoire. A croire que pour Harvey trois grimaces, deux jeux de mots lénifiants et quelques situations archi convenues suffisent à faire rouler de rire un parterre de spectateurs béats.
Service complet minimum donc pour ce N°4 dont la seule réaction qu'il provoquera est une incontrolable envie de le regarder en avance rapide tant il devient ennuyant au bout de 10 minutes.
Que reste t'il à son crédit ? On cherche, on cherche et timidement on mumurera la présence de Brad Dourif, celle d'Angela Bassett qui de Sigourney Weaver n'est qu'une malheureuse et transparente ombre, la voix de Martine Beswick dont on a doté l'ordinateur ou le juvénile Paul Whitthorne pour Eric...
Voilà un épisode inutile.. non, de trop dans la petite saga des Critts qui n'avait guère besoin d'une conclusion aussi baclée! Si on avait des doutes sur les talents de producteur de Harvey, on n'en a plus sur ces dons de réalisateur!!
Les deux premiers Critters ayant su remplir les caisses du box office en s'emparant de la recette des Gremlins, un 3 fut mis en chantier en 91 mais prudent, les producteurs le destinèrent directement pour le marché video au même titre que ce 4eme volet.
Si Critters 3 malgré son manque de budget évident restait une série horrifique gentillement familiale où les Critters s'amusaient à.. s'amuser, que dire de ce 4eme épisode qui sans mal risque de faire passer le 3 pour un réel chef d'oeuvre et les 2 premiers pour des oeuvres oscarisables?
Nous voilà cette fois plongés dans l'espace, en 2024, où Charlie, le personnage simplet récurrent de la série, se retrouve enfermé dans un caisson spatial avec des Critts, dérivant dans le cosmos, avant d'être recuperé par un vaisseau terrien aux alentours de Saturne. Le capitaine ayant bêtement ouvert le caisson, Charlie est libéré, les Critts également...
Voilà un scénario confetti pour un film confetti qui tente de lorgner vers Alien mais son budget risible fait de ce 4eme volet une série à la limite du Z d'un ennui intersidéral.
Si on parvient à oublier l'indigence du scénario, il faudra pourtant faire avec l'indigence des F/X digne d'un télèfilm d'où s'échappent quelques effets optiques de pacotille sur fond d'étoiles carton-pate et des plans complets repris à d'autres oeuvrettes.
Cela pourrait faire illusion si le décor du vaisseau spatial lui même n'était pas un fond de studio emmenagé à l'aide de 2 portes coulissantes, quelques spots et un écran de controle.
On oubliera l'interprétation, les acteurs échangeant durant quasiment tout le film des dialogues niais sentant le remplissage, évoluant ou agissant contre toute logique.
Restent alors les Critts eux mêmes qui cette fois vont decevoir les fans les plus assidus des bestioles épineuses. Ils ne font leur apparition qu'au bout de 50 minutes et restrictions budgétaires obligent ils ne sont que 3 cette fois, 3 malheureux Critts à l'assaut du vaisseau... de quoi semer une folle panique.. dans la tête du spectateur!
Mal animés, on se contentera de les voir rouler en boule avant d'exploser sous le laser de nos vaillants astronautes, dénombrant une seule vraie séquence horrifique, un Critt coincé dans la bouche du capitaine.
Quant à l'humour, ingrédient indispensable à la série, il est tellement bête qu'il ne devrait guère dépasser les limites d'une classe préparatoire. A croire que pour Harvey trois grimaces, deux jeux de mots lénifiants et quelques situations archi convenues suffisent à faire rouler de rire un parterre de spectateurs béats.
Service complet minimum donc pour ce N°4 dont la seule réaction qu'il provoquera est une incontrolable envie de le regarder en avance rapide tant il devient ennuyant au bout de 10 minutes.
Que reste t'il à son crédit ? On cherche, on cherche et timidement on mumurera la présence de Brad Dourif, celle d'Angela Bassett qui de Sigourney Weaver n'est qu'une malheureuse et transparente ombre, la voix de Martine Beswick dont on a doté l'ordinateur ou le juvénile Paul Whitthorne pour Eric...
Voilà un épisode inutile.. non, de trop dans la petite saga des Critts qui n'avait guère besoin d'une conclusion aussi baclée! Si on avait des doutes sur les talents de producteur de Harvey, on n'en a plus sur ces dons de réalisateur!!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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Re: Critters 4- 1992- Ruppert Harvey
Une petite affiche:


Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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Re: Critters 4- 1992- Ruppert Harvey
Je n'avais pas tant détesté pour ma part, souvenir d'un bis amusant, et un film où on voit beaucoup Brad Dourif, toujours aussi excellent, est toujours bon à, prendre. Une suite amusante, même si elle ne m'a pas laissé beaucoup de souvenirs... comme toute la série d'ailleurs... 

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Re: Critters 4- 1992- Ruppert Harvey
Manolito a écrit :Je n'avais pas tant détesté pour ma part, souvenir d'un bis amusant, et un film où on voit beaucoup Brad Dourif, toujours aussi excellent, est toujours bon à prendre. Une suite amusante, même si elle ne m'a pas laissé beaucoup de souvenirs..


C'est vrai que Dourif est présent d'un bout à l'autre, ce pourrait même être non pas les Critts dans l'espace mais Dourif dans l'espace

Voila soudain que je culpabilise moins d'avoir aimé le 3.

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Re: Critters 4- 1992- Ruppert Harvey
Ah Ah ! Content de voir que tu as survécu en tout cas... C’est marrant j’ai comme une petite pulsion maso qui me pousserait à retenter le film pour être bien sur de sa nullité, mais je crois que çà m’embarquerait dans un revisionnage de tous les Critters...
Nouveau numéro de Torso, revue de cinéma: JOE DANTE !!!
Pour nous contacter: torsofanzine@hotmail.com
Notre site web : http://torsorevuedecinema.fr/
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Re: Critters 4- 1992- Ruppert Harvey
Jarlow a écrit :Ah Ah ! Content de voir que tu as survécu en tout cas... C’est marrant j’ai comme une petite pulsion maso qui me pousserait à retenter le film pour être bien sur de sa nullité, mais je crois que çà m’embarquerait dans un revisionnage de tous les Critters...
Survecu oui.. mais à quel prix, crispé sur ma telecommande, le doigt quasi tremblant par l'envie de faire une soulageante avance rapide mais j'ai resisté, esperant que quelque chose se passe, que des Critts apparaissent enfin.. Hélas!!

Je te laisse donc à tes pulsions maso mais foi de corbeau! Guere besoin de se refaire la série ou de revisionner le film, je t'assure de son inexistence.. sauf si comme Mr Lito, tu es fan de Dourif!!

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Re: Critters 4- 1992- Ruppert Harvey
J'ai trouvé ça un peu meilleur que l'opus précédent (bon, la barre n'était pas très haute non plus, hein), mais ça reste tout de même très mauvais. Pauvre Dourif.
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Re: Critters 4- 1992- Ruppert Harvey
A noter pour les complétistes que le 3 et 4 sortent dans la Crtters Box de chez Shout!, en Blu ray (mais tout en anglais).
Pour ma aprt, le 3 m'ayant tellement fait mal aux yeux que je n'ose pas m'aventurer sur le terrain du 4. Et donc de ne pas céder aux sirènes de la Box, même si les éléments de suppléments semblent attrayants.
Pour ma aprt, le 3 m'ayant tellement fait mal aux yeux que je n'ose pas m'aventurer sur le terrain du 4. Et donc de ne pas céder aux sirènes de la Box, même si les éléments de suppléments semblent attrayants.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?