Cette Malédiction d'Arkham est cette fois ci bien plus proche des écris de HP Lovecraft que de ceux de Poe. Car basé en bonne partie sur les personnages, et lieux, de son roman l'Affaire Charles Dexter Ward. Ce récit est un compte rendu d'une enquête sur le cas de Charles Dexter Ward qui aurait plonger dans la folie suit à la découverte d'un ancêtre qui se serait livré à la magie noire, et à toutes sortes de science occulte qui permettrais soit de ranimé les morts, soit d'ouvrir des portails sur un autres mondes et de faire venir d'anciennes divinités.
Ayant eu clairement peur de voir le succès de ces précédents métrages s’atténue en changeant d'auteur, Roger Corman bien plus attirer par la littérature issu des écris de l'auteur de Boston. Préféra créditer se dernier au générique et terminer son film avec une tirade issu de celui-ci.
Reste que même si Roger Corman ne trouvait pas autant de subtilité fantastique dans les œuvres du maitre de Providence. Son savoir faire et le roman de Lovecraft, permette non seulement d'inscrire se film pleinement dans la série de réussite de ceux qui le précédait (La Chute de la Maison Usher, le Puit et le Pendule). Mais d’amener aussi un peut voir beaucoup de se que l'ont trouve dans les récits de Lovecraft a travers ces villes côtières de l'est de l'Amérique du Nord, à travers ces personnages sombres et bizarre sur lequel flotterais une malédiction séculaire.
Pour cela ont ne peut-être qu'admiratif du travail effectuer par Roger Corman et ces équipes techniques. Une façon de faire toujours identique, un tournage en studio, des décors plongé dans la brume. Mais aussi une façon de réinventé l'horreur et le fantastique. Les monstres de la Universal étant repris par la Hammer Film, Corman nous offre lui aussi son gothisme, différent, plus raffiné peut-être, a travers des histoires du passé. Cette vieille ville d'Arkham, son manoir qui prédomine celui-ci. Appelez le palais ou le sorcier Joseph Curwen, se serais adonne à réveiller d'ancien démons.
Lon Shaney ancienne gloire de la Universal, avec son maquillage cadavérique, tout comme Vincent Price qui lentement voit son esprit affecter le fantôme de son ancêtre, ont du en terrifié plus d'un a son époque. Le scope et le flamboyant du technicolor, finisse par achever le spectateur venu chercher sa dose d'effrois. Des films d'horreur d'une grande qualité esthétique et à la fois très maitrisé d'un point de vu technique. Le célèbre jeu cabotin de Price ne seront peut-être pas du goût de tous aujourd'hui, mais s'était réellement sa marque de fabrique, un style unique à l'époque
Une véritable perle des nombreux métrage de la firme AIP.
Revu sur le DVD éditer par Sidonis/Calysta dont la compression tiens encore parfaitement aujourd'hui. Dans une copie très correcte, j'ai encore le DVD10 US sortie par MGM en combo avec The Tower of London (1962) dans sa collection Midnite Movies, et il ne me semble pas meilleur d'un point de vu technique.
