Ce film québcois qui avait été présenté à Gérardmer en 2005 arrive en DVD zone 1 chez Lion's Gate sous le titre "Cannibal", au mois de mai. Plus d'infos, le visuel et d'autres titres à venir chez Lion's Gate ici
http://www.fangoria.com/news_article.php?id=5862
La peau blanche - 2004 - Danny Roby
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
eric draven
- Messages : 6509
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
En effet, un titre un peu trompeur pour ce film. Petit résumé:
Thierry, étudiant à l'université, et son co-locataire Henri rencontrent deux prostituées dans un bar. Elles les entrainent dans un hotel, prenant chacun une chambre.
Alerté par les cris de son ami, Thierry arrive juste à temps pour le sauver d'une mort certaine alors que la jeune fille allait la saigner. Quelques jours plus tard, Thierry fait la connaissance d'une jeune pianiste, Claire, dont il tombe eperdumment amoureux.
Fait étrange: Claire est rousse et a une peau trés blanche, ce que Thierry n'a jamais pu supporté chez une femme jusqu'à présent. Claire est une femme mystérieuse dont il ne sait rien mais il l'aime à la folie. Elle lui avoue bientôt qu'elle est atteinte d'un cancer et doit suivre une traitement intense. Alors qu'il lui rend visite à l'hopital, il fait la connaissance de sa mère et ses deux soeurs dont l'une n'est autre que Marquise, la prostituée qui a tenté de tuer Henri. C'est alors une descente aux Enfers que va connaitre Thierry en découvrant lentement le terrible secret de cette famille...
Présenté à Gerardmer 05, White skin est en fait un film qui mélange le thème du vampirisme moderne à celui du cannibalisme avec quelques reminescences du sulfureux Spermula de Charles Matton puisque l'heroine se nourrit du sperme de ses amants.
Interessante variante du theme du vampirisme donc auquel s'ajoute celui du cannibalisme, un film assez lent d'où émane une atmosphère assez étrange... un film d'ambiance horrifique où les quelques scénes gore sont surtout réparties en fin de film...
Voilà un beau film canadien malgré ses défauts et une fin un peu trop facile qui malheureusement est passé inapercu...
Thierry, étudiant à l'université, et son co-locataire Henri rencontrent deux prostituées dans un bar. Elles les entrainent dans un hotel, prenant chacun une chambre.
Alerté par les cris de son ami, Thierry arrive juste à temps pour le sauver d'une mort certaine alors que la jeune fille allait la saigner. Quelques jours plus tard, Thierry fait la connaissance d'une jeune pianiste, Claire, dont il tombe eperdumment amoureux.
Fait étrange: Claire est rousse et a une peau trés blanche, ce que Thierry n'a jamais pu supporté chez une femme jusqu'à présent. Claire est une femme mystérieuse dont il ne sait rien mais il l'aime à la folie. Elle lui avoue bientôt qu'elle est atteinte d'un cancer et doit suivre une traitement intense. Alors qu'il lui rend visite à l'hopital, il fait la connaissance de sa mère et ses deux soeurs dont l'une n'est autre que Marquise, la prostituée qui a tenté de tuer Henri. C'est alors une descente aux Enfers que va connaitre Thierry en découvrant lentement le terrible secret de cette famille...
Présenté à Gerardmer 05, White skin est en fait un film qui mélange le thème du vampirisme moderne à celui du cannibalisme avec quelques reminescences du sulfureux Spermula de Charles Matton puisque l'heroine se nourrit du sperme de ses amants.
Interessante variante du theme du vampirisme donc auquel s'ajoute celui du cannibalisme, un film assez lent d'où émane une atmosphère assez étrange... un film d'ambiance horrifique où les quelques scénes gore sont surtout réparties en fin de film...
Voilà un beau film canadien malgré ses défauts et une fin un peu trop facile qui malheureusement est passé inapercu...
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
-
bluesoul
- Messages : 5186
- Enregistré le : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: La peau blanche - 2004 - Danny Roby
Decouvert en loc' (physique) sous le titre "Vanilla"(!!) dans le cadre de ma retrospective du cinema francais fantastique, et donc...rate, car le film est canadien 
!
Beaucoup aime au final. En fait, bibi doit avouer qu'il a un faible pour le fantastique canadien qu'au final il ne connait que peu, car la production reste limitee dans la quantite et dans la disponibilite.
D'un cote, il y a un cote "ricain" dans la culture, l'architecture, les centres urbains. D'un autre cote, le Canada, c'est un peu "les USA, sans etre americain" ou quelque chose du genre. Ce qui brouille encore plus les cartes sont les productions qui alternent des visees quant au marche US et ceux qui sont "different", pas ricains, pas europeens, juste "differents".
Tout-le-monde connait les Cronenberg, ou l'un ou l'autre slasher, actioner, thriller ou polar US-like mais realise au nord des Rockies, mais sans plus (enfin, je crois, d'autres forumeurs sont peut-etre beaucoup plus au courant, voire habitent tres au nord
).
Avec LPb, on a un de ces films "different" avec les elements "canadiens" habituels: centre urbains enneiges, mais qu'on imagine aussi "froids" en plein ete tant ils sont "humainement" froid, genre "clinique". On trouve aussi une dimension justement medicale dans le recit: clinique, maladie, mais aussi relations humaines "malades" ou "difformes". Je peux me gourrer, mais dans une scene, je crois que des protagonistes regardent une VHS de Rabid (1977) de Cronenberg.
Cote relationnel, la relation entre les deux amis, l'un blanc, l'autre noir et la famille de ce dernier n'a pas le meme gout ou le meme arriere-fond que les habituels canons US. Deux amis ayant une relation quasi-fraternelle ou la question "raciale" ne se pose meme pas tellement ils pourraient etre de la meme couleur de peau ou pas. La couleur de peau entre soudainement dans la relation via la copine du hero, et ce, de facon assez intelligente.
Le film se presente ainsi comme un film sur l'amitie entre les deux protagonistes, entre ensuite la fille qui soudainement met leur amitie en peril, mais c'est aussi un film sur une relation TRES toxique, et en parallele aussi sur une famille TRES disfonctionnelle et qui aime les siens aussi, mais cet amour-la, met le spectateur tres mal a l'aise
.
Le scenario gere bien la montee en crescendo de ses effets, legers, mais juste ce qu'il faut, sans racollage. Cote casting, ce sont surtout les deux protagonistes masculins sur lesquels le recit repose qui s'en sortent le mieux, mais personne ne deshonore le film.
Le film m'a indirectement fait penser a Grave (2016), mais sans le decallage "humoristique"(?) et nettement mieux maitrise d'un point de vue scenario et realisation.
Une histoire de type "amour fou" au traitement resolument non-hollywoodien et adulte. Dans son genre, une reussite a mon sens.
La Peau blanche: 4.0 / 5 (bibi en reprendrais bien pour un dollar...canadien. Recommande.)
!Beaucoup aime au final. En fait, bibi doit avouer qu'il a un faible pour le fantastique canadien qu'au final il ne connait que peu, car la production reste limitee dans la quantite et dans la disponibilite.
D'un cote, il y a un cote "ricain" dans la culture, l'architecture, les centres urbains. D'un autre cote, le Canada, c'est un peu "les USA, sans etre americain" ou quelque chose du genre. Ce qui brouille encore plus les cartes sont les productions qui alternent des visees quant au marche US et ceux qui sont "different", pas ricains, pas europeens, juste "differents".
Tout-le-monde connait les Cronenberg, ou l'un ou l'autre slasher, actioner, thriller ou polar US-like mais realise au nord des Rockies, mais sans plus (enfin, je crois, d'autres forumeurs sont peut-etre beaucoup plus au courant, voire habitent tres au nord
).Avec LPb, on a un de ces films "different" avec les elements "canadiens" habituels: centre urbains enneiges, mais qu'on imagine aussi "froids" en plein ete tant ils sont "humainement" froid, genre "clinique". On trouve aussi une dimension justement medicale dans le recit: clinique, maladie, mais aussi relations humaines "malades" ou "difformes". Je peux me gourrer, mais dans une scene, je crois que des protagonistes regardent une VHS de Rabid (1977) de Cronenberg.
Cote relationnel, la relation entre les deux amis, l'un blanc, l'autre noir et la famille de ce dernier n'a pas le meme gout ou le meme arriere-fond que les habituels canons US. Deux amis ayant une relation quasi-fraternelle ou la question "raciale" ne se pose meme pas tellement ils pourraient etre de la meme couleur de peau ou pas. La couleur de peau entre soudainement dans la relation via la copine du hero, et ce, de facon assez intelligente.
Le film se presente ainsi comme un film sur l'amitie entre les deux protagonistes, entre ensuite la fille qui soudainement met leur amitie en peril, mais c'est aussi un film sur une relation TRES toxique, et en parallele aussi sur une famille TRES disfonctionnelle et qui aime les siens aussi, mais cet amour-la, met le spectateur tres mal a l'aise
.Le scenario gere bien la montee en crescendo de ses effets, legers, mais juste ce qu'il faut, sans racollage. Cote casting, ce sont surtout les deux protagonistes masculins sur lesquels le recit repose qui s'en sortent le mieux, mais personne ne deshonore le film.
Le film m'a indirectement fait penser a Grave (2016), mais sans le decallage "humoristique"(?) et nettement mieux maitrise d'un point de vue scenario et realisation.
Une histoire de type "amour fou" au traitement resolument non-hollywoodien et adulte. Dans son genre, une reussite a mon sens.
La Peau blanche: 4.0 / 5 (bibi en reprendrais bien pour un dollar...canadien. Recommande.)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: La peau blanche - 2004 - Danny Roby
Je l'avais aussi vu lors de son passage à Gérardmer, et j'en ai gardé un bon souvenir, un film sur le vampirisme original, sexy, différent, bien pensé et assez osé. Dommage qu'il ait sombré dans l'oubli rapidement par la suite car il mérite mieux comme attention...