1. Christophe qui parle Anglais
2. On profite de la seule piste 5.1 du DVD.
L'histoire avec des Ninjas dedans
Christopher Lambert est Paul Racine, un Américain-Suisse Francisé dans un film Ricain qui ce passe au Japon, ce qui explique son nom supra-typé. C'est un homme honnete qui vend des puces informatiques ("bonjour, je suis vendeur de puces informatiques": Putain le tombeur) et refuse pourtant d'aller pécho des Geishas après une dure journée de taf. malgré tout, alors qu'il prend un verre au bar (il est presque Francais tout de même), il tombe sous le charme de la mystérieuse Kirina, une fille à la fois triste et facile qui va l'emmener faire des galipettes dans une bassine d'eau chaude. Racine-la-Puce en est tout chamboulé mais ses ardeurs sont vite calmées par 3 Ninjas qui viennent tuer la belle. Dès lors, puceman devient le témoin génant à abattre et ce quelque soit le nombre d'innocents qui devront payer...
C'est sans compter sur le grand maitre Takeda et sa femme Mieko, ennemis jurés de Kinjo (chef des Ninjas trancheurs), qui vont venir en aide à notre héros au rire benet et l'emmener sur leur île vivant au rythme du Japon traditionnel...
Ils sont bons ces Ninjas ?
"La proie", je l'ai découvert au cinéma. A l'époque, j'avais été mitigé et aujourd'hui, je le suis encore plus...
Le film ce compose grosso-merdo de 2 parties bien distinctes :
La première se situe dans le Japon contemporain où Christophe, le vendeur de puces, est directement confronté à un Japon "anachronique" représenté par des Ninjas (
), un code de l'honneur qui semble has-been, des sabres et du sang partout.La seconde se situe sur l'île de Takeda où l'on est plongé dans le Japon traditionnel et dans laquelle c'est cette fois notre puceux qui est en total déphasage.
Le pont entre les 2 parties est fait par ce qui est sans doute LA scène du film. La plus trippante, la plus sanglante et, de toutes façons, la seule qui soit interessante : L'attaque du train. Les 2 japons (anciens/modernes) sont directement confrontés durant cette scène qui nous montre donc un groupe de Ninjas remontant le train depuis le poste de commande jusqu'à son extrémité en éliminant tous les passagers. Bien sûr, les Ninjas sont habillés en noir durant le film, sauf pour cette scène parce qu'ils ont bon gout: Ils s'habillent alors en blanc pour avoir le plaisir d'être totalement rouges de sang à la fin de leur mission. Ils ont le sens du spectacle les Ninjas! Il n'empèche que c'est très classe et que cette attaque se clot sur une Ninjette qui s'avoue vaincue et s'arrache tout simplement le visage. Très bon. Donc oui, cette scène est de loin la meilleurs du film et pour tout dire, c'est ce qui le sauve de la cata.
Parce qu'à côté de ça, on a pas grand chose. On a Lambert amoureux, Lambert surpris, Lambert qui fuit, Lambert qui sort des vannes très très foireuses, Lambert qui apprend le maniement du sabre (ridicule) et bien sûr, Lambert qui rit connement (ça c'est cool). Le problème principal est que ce cher Christophe est vraiment mauvais dans ce film. Crédible à aucun moment, décallé, pas bon en tant qu'acteur, bref, c'est le drame. Quant il ne fait pas sourir, il fait tout simplement peine et plombe carrement le film.
Les combats au sabre sont vraiment mauvais et seul l'acteur Yoshio Harada parvient a être crédible avec une arme entre les mains. L'homme et par ailleurs bien plus charismatique que Christophe et tire clairement la couverture...
Le réalisateur, J.F. Lawton, déjà réalisateur de l'excellent portnawak "Cannibal Women in the Avocado Jungle of Death" et de la série "VIP" avec Pamela Anderson (2 fois que je parle de cette série en 2 critiques, très fort), brille manifestement bien plus en tant que scénariste. En effet, c'est à ce monsieur que l'on doit la trilogie "Under Siege" (oui oui, ca sera une trilogie en 2007), "Pretty Woman" (rien à voir avec la choucroute), et bientôt DOA (que j'attends) et DeathRace 3000 (idem)...
Bref, c'est un film de Ninjas, certe, mais ça ne suffit pas (je deviens exigeant avec l'âge). Un bilan donc très très mitigé et au final seules 10 minutes qui permettent au films (malgré une bonne idée de départ) de décoller quelques peu du cinéma d'action classique... 3/6.
Je vous laisse avec ce dialogue qui me laisse plutôt perplexe :
"- Vous avez le choix: mourir rapidement, ou bien souffrir et mourir lentement
- Je préfère mourir lentement, comme ça je me souviendrai de ce qu'à été la vie
- Désolé mais j'ai reçu l'ordre de vous tuer d'un coup"
Pourquoi avoir proposé le choix dans ce cas ? Juste pour se la péter ? Un rigolo ce Ninja...
ou se doit être la fatigue 
) mais en prenant le pari risquer de donner dans le sérieux et sérialesque. Le réalisateur offre un divertissement de qualité (tu très bon TV du samedi soir). La mise en scène est carré tous les passages de rêve ou le personnage de Racine se remémore la mort de cette jolie japonaise jouer par Joan Chen sont sublime. S'en oublier la scène d'action du train rapide ou une ribambelle de ninjas tout de blanc vêtue extermine (enfin y s'essaye) tous les voyageurs pour faire un exemple 
. Le final sur l'île et son décors sur fond de dojo balayé par la pluie.
), et arriverait presque a nous faire croire a son rôle d'ingénieur informaticien, mais non ! Il est complètement a coté de la plaque comme d'hab, y a qu'a voir le début avec le coup ou qui se goure de clé de chambre d'hôtel 
