
Et une nouvelle perle cinéma au tableau de Jack Lee Thompson, que je ne connaissais pas du tout. ET surtout, avec The Dam Busters, un des tous meilleurs films de guerre britanniques. Une très belle découverte sur le blu ray UK de chez StudioCanal. Tr§s beau noir et blanc, solides contrastes, beau grain cinéma. Pas grand chose redire, et avec de jolis détails (même si d'un point de vue rendu, je préfère le BD de Dam Busters pour le coup. mais on reste dans le très haut du panier.)
Film de guerre assez curieux, puisque-'entièrement focalisé sur un groupe d'étrangers traversant "le pire ennemi" : le désert. Deux changements de taille : Sylvia Syms, premier rôle féminin dans un film d guerre à bénéficier d'une écriture au même rang que ses congénères masculins et d'un sang froid remarquable - joué avec beaucoup de fermeté et de naturel par l'actrice. Mais également, pour 1958, un sens de l'autre assez étonnant (attention gros spoiler...)
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Car avant tou, il s'agit d'une aventure humaine en temps de guerre et sur 130 minutes, l'écriture permet de rendre ce film conduit par ses personnages (plutot que par l'action) absolument passionnante à suivre.
Il ya quelques éléments qui prêtent néanmoins à tiquer, comme
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Thompson fait preuve d'une acuité visuelle et un sens de l'organisation du cadre assez formidable. Anticipant ses travaux au format CinemaScope. Certains plans SENTENT littéralement le Scope dans la position des personnages à l'écran par rapport aux décors.
Tourné en Lybie en décors extérieurs aux 2/3 (Sylvia Syms dans les bonus parle d'un tournage "épouvantable" aux conditions très difficiles car seuls au milieu du désert), il y a un sens de a désolation, de l'isolement. Sans céder aux facilités d'antagonismes supposés faire décoller l'action. Ils existent, mais sont gardés sous pression. Très bon choix, compte tenu de deux scènes vers la fin,, d'une tension assez extrême. celle des sables mouvants : franchement, une des plus tendues que j'aie pu voir quant à la tentative de sauvetage d'un homme qui s'enlise. Puis celle
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Chacun des acteurs joue sans forcer, de manière quais naturelle. Syms indiquait qu'avec les conditions terribles, ils étaient "devenus" les personnages, ressentant les mêmes frustrations colères et joies du périple. Ca se voit à l'écran.
Et pour l'explication du titre original anglais, explication en cours de route
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Très recommandé!
(1.66:1, 2H10, région B, sous-titres anglais et une bordée de bonus passionnants eux aussi)