Happy Birthday to Me / Happy birthday - Jack Lee Thompson (1981)

[Superfly]

Ah c'est marrant, j'ai récupéré une version HD et je me disais que je l'avais vu il y a 3 siècles. La vache c'est vraiment le film que j'oublie au bout de 2h ...

[Dragonball]

Ben en même temps il pas terrible comme film !

[Superwonderscope]

Je confirme, c'est bien la bande son originale avec l'excellente musique de Bo Harwood & Lance Rubin (d'ailleurs, si quelqu'un sait où la trouver, je suis preneur!)

Revu sur le Blu Ray Mill Creek qui, en effet, est une surprise spectaculaire. Le transfert HD est juste hallucinant! Il n'y a qu'à voir les gros plans sur le visage de Melissa Sue Anderson, les détails sont absolument saisissants. Les scènes de nuit révèlenté galement un niveau de précision étonnant pour un film de 1980, fait sur un budget assez bas. Le métier de Thompson et son exigence technique ont certainement fait la différence...

Le film est adroitement réalisé, Thompson est bon technicien. Dommage qu'il bénéficie d'un script cahotique et over-compliqué. Qui plus est, il est relativement long comparé aux films du genre où il se rattache (1h51), ceci dut au fait de la tentative des scénaristes d'y mettre un peu plus d'ambition qu'un simple tueur d'ados qui étripe. Mais le look général est classieux.

Cela tient surtout au trauma de l'héroïne, ayant visiblement survécu à un grave accident de voiture qui a vu la mort de sa mère. Elle se reconstruit au fur et à mesure du film, en parallèle des meurtres à l'arme blanche perpétrés contre un groupe "élitiste" d'un lycée canadien. Bien sûr, les deux histoires ne sont pas si parallèles que cela. Le scénario se prend pas mal les pieds dans le tapis vers la fin et on sent un déséquilibre entre ce qui devait être linéaire au début du projet et les diverses ré-écritures qui ont eu lieu au fur et à mesure (sans compter les diverses fins tournées afin de maintenir le "suspens" des retournements finaux aux yeux des acteurs et des fuites dans la presse...)


NB : Melissa Sue Anderson n'est pas une actrice surdouée, mais elle donne une interprétation honorable vue la complexité de l'ensemble. Et qui cassait son image de Mary Ingalls. Pour les plus jeunes, cela ne dira rien. mais il faut replacer le film dans le contexte : La Petite Maison dans la Prairie était toujours en cours et M.S Anderson allait jouer son role jusqu'en 1981. Et donc, de la voir fait un strip, se retrouver en soutien-gorge, balancer des grossièretés, fumer un joint et étriper ses semblables, cela tenait quand même du miracle pour les spectateurs.

Les deux retournements de situation finaux sont relativement bien amenés, avec le recul. Autant le premier est prévisible, autant le second (trèèèèèèès tiré par les cheveux, mais tellement 80's) moins. En même temps, le film adopte une structure très Giallo dans son apparat (mains gantées de cuir noir en gros plan, arme blanche, jeunes filles terrorisées, construction scénaristique identique, etc.), et le teen slasher se double d'un suspense/mystère sur l'identité du tueur.

Ce qui m'étonne : les effets spéciaux. C'est Tom Burman derrière cela, et je n'avais pas du tout le souvenir de scènes aussi graphiques Je passe sur les égorgements, la scène de la cisaille en plein ventre, la brochette en pleine bouche (quelle affiche française!), mais celle de l'opération chirurgicale d'hypertension intra-crânienne : qui montre l'ouverture d'une boite crânienne, avec décalottage et le cerveau commençant à s'échapper de son habitacle. Saw III n'avait rien inventé et on ne manque rien de l'ensemble ici. Waow. Idem pour les maquillages finaux, superbes! Ceci dit, on senyt comme quelques coups de ciseaux de la MPAA,car certaines secondes semblent avoir été excisées ça et là, un peu le même système s'étant passé avec My Bloody Valentine : à savoir que Paramount (membre du MPAA) voulait bien sortir le film à condition d'obtenir une classification "R", donc de couper les effets les plus durs. Il faut savoir que ce qu'a permis Vendredi 13, c'est de durcir les règles des films d'horreur "slashers" par la suite pour le MPAA.

Un regret : l'absence de bonus (même pas un F.A...). Comme le témoignage de George Mihalka sur My Bloody Valentine, qui parlait justement de soucis de censure à cette époque. ici, il aurait été intéressant de voir/entendre les participants à cette aventure, notamment sur un film dont malgré tut le budget semblai assez supérieur aux films du même genre.

Le film plaira aux nostalgiques des teen slashers des années 80. A une époque où les réalisateurs faisaient encore attention à livrer un produit correctement emballé car la suite apportera beaucoup de médiocrité : il y a un UNIVERS entre la réalisation ici et d'autres machins comme Final Exam, Graduation Day, The Dorm that dripped blood et consorts. Et je ne parle pas des produits actuels... certes, le film est malgré tout médiocre, mais j'y ai pris un certain plaisir à le revoir, car il garde un équilibre le long de sa progression. pas mémorable, loin s'en faut, mais sympathique;

Happy Birthday to Me fait partie de la seconde vague de "teen slashers" réalisés au Canada grâce à un abattement fiscal avantageux que le Canada avait lancé - ceci en collaboration avec la chaine de cinéma Famous Players. Ceci en espérant profiter du succès de Vendredi 13 & Halloween. Ce fut un échec (4,9 millions de $ recettes) : le moins catastrophique par rapport aux bides que furent Carnage/The Burning, Hell Night, Meurtres à la st Valentin, Madman, Survivance, Eyes of a Stranger, Le Monstre du train... car autant ces films ont survécu les années du fait de leur rattachement au genre que nous affectionnons, autant il faut se souvenir qu'ils ont tous été des échecs publics en leur temps...

[Superwonderscope]

Nouvelle visite dans le Blu ray US du film. La copie tient vraiment le choc, avec entre autres réussites, des plans saisissants sur les yeux exorbités de Melissa sue Anderson lors de ses "souvenirs" de son trauma passé. La piste DTS HD MA 5.1 apparait toujours un poil trop superficielle sur les effets, mais efficace sur la très partition musicale.

Le film m'a apparu singulièrement le même. Un poil trop long, une fin trop tarabiscotée (même si j'adore les retournements de situation dans le principe), une très belle photographie nocturne, une mise en scène très classe de Jack Lee Thompson... et des effets spéciaux gore surprenants d'intensité et avec une caméra qui insiste bien - notamment sur l'ouverture de boite iranienne avec le cerveau qui suinte . Non seulement c'est extrêmement bien fait (et tient haut la main à la plupart des SFX mécaniques actuels), mais très appuyé!

Revu avec un plaisir très coupable même en ayant conscience d'un produit médian...


le film n'avait pas très bien fonctionné comparé aux autres teen slashers (dont il essaye tant bien que mal de s'extirper), mais infiniment mieux que la palanquée de sous-produits qui arrivèrent en fin de cycle slasher à compter de 1982.

Il était sortit en France en janvier 1982, fonctionnant relativement peu (dans les souvenirs, environ 50 000 entrées parisiennes et 160 000 France).
Pour la petite histoire, il sortit le même jour que (dans l'ordre des entrées réalisées) Ragtime, T'es Folle ou quoi? Arthur, Les Pipes de Madame St Claude, Les mains d'acier du karatéka, Charmeuse Adeline et American Pop.

Une semaine après sortait... Le Tueur du vendredi, qui allait suivre une trajectoire plus ou moins similaire, avec pourtant beaucoup plus de salles.

[Manolito]

Vu il y a un moment sur le dvd anchor bay, et je n'avais pas accroché, un slasher de série, avec une actrice principale énervante, une ambiance banale, une oeuvre opportuniste de plus dans le tas. Vraiment pas accroché...

[Heinrich]

Un nouveau blu-ray uk est dispo chez Powerhouse, qualité tip top. J'hésite à me le prendre car les autres titres de la collection sont dispo chez Carlotta, Les Flics ne dorment pas la nuit, Rillington place, Body Double etc

déja qu'il faut repasser à la caisse pour La colline a des yeux, The Burning..

Une chance que ça arrive aussi chez Carlotta avha ? par ex dans la collection vintage horror ?

[dario carpenter]

Le film est adroitement réalisé, Thompson est bon technicien. Dommage qu'il bénéficie d'un script cahotique et over-compliqué. Qui plus est, il est relativement long comparé aux films du genre où il se rattache (1h51), ceci dut au fait de la tentative des scénaristes d'y mettre un peu plus d'ambition qu'un simple tueur d'ados qui étripe. Mais le look général est classieux.

NB : Melissa Sue Anderson n'est pas une actrice surdouée, mais elle donne une interprétation honorable vue la complexité de l'ensemble.
Les deux retournements de situation finaux sont relativement bien amenés, avec le recul. Autant le premier est prévisible, autant le second (trèèèèèèès tiré par les cheveux, mais tellement 80's) moins.
Ce qui m'étonne : les effets spéciaux. C'est Tom Burman derrière cela, et je n'avais pas du tout le souvenir de scènes aussi graphiques Je passe sur les égorgements, la scène de la cisaille en plein ventre, la brochette en pleine bouche (quelle affiche française!), mais celle de l'opération chirurgicale d'hypertension intra-crânienne : qui montre l'ouverture d'une boite crânienne, avec décalottage et le cerveau commençant à s'échapper de son habitacle. Saw III n'avait rien inventé et on ne manque rien de l'ensemble ici. Waow. Idem pour les maquillages finaux, superbes!

Le film plaira aux nostalgiques des teen slashers des années 80. A une époque où les réalisateurs faisaient encore attention à livrer un produit correctement emballé car la suite apportera beaucoup de médiocrité : il y a un UNIVERS entre la réalisation ici et d'autres machins comme Final Exam, Graduation Day, The Dorm that dripped blood et consorts. Et je ne parle pas des produits actuels... certes, le film est malgré tout médiocre, mais j'y ai pris un certain plaisir à le revoir, car il garde un équilibre le long de sa progression. pas mémorable, loin s'en faut, mais sympathique;

Je viens de le découvrir et je partage ton avis, je l'ai trouvé globalement mieux fichu que la plupart des slashers de cette époque (et notamment les "Vendredi 13" si on met de côté "Jason Lives" ), de l'humour noir bienvenu, des meurtres graphiques soutenus par de bons FX, une actrice et une musique sympas...plutôt dans le haut du panier du genre donc.

[Superwonderscope]

le film arrive en Blu ray français pour mai 2019.

La news avec les premiers éléments connus:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10643

[comte vonkrolock]

le film arrive en Blu ray français pour mai 2019.

La news avec les premiers éléments connus:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10643

Rimini qui avait eux la très bonne idée il y a quelques années de sortir chez nous The Burning (Carnage) en combo BR+DVD, retente de nouveau sa chance avec cette sortie slashers

[leWalrus]

Sortie française la semaine prochaine : http://www.devildead.com/calendar.php3

Je me tête, j'ai envie de slasher oldschool mais celui-ci ne semble pas être une grande référence d'après vos avis...

[Stilleben]

Au pire, il sera dispo en pack avec le Mad Movies de mai.
Moi, je pense prendre l'édition BR pour avoir aussi le doc sur le slasher qui l'accompagne : "Slice and Dice : The Slasher Movie Forever" (Documentaire - 75 mn).

[Superwonderscope]

j'y reviendrai dans ma critique mais le master utilisé n'est pas le même que celui de Mill Creek, entre autres. C'est pas très joli au démarrage, avec quelques griffures et poussières et un gestion assez curieuse des noirs... le Mill Creek est nettement meilleur, même si le débit est moindre à l'arrivée.

[comte vonkrolock]

j'y reviendrai dans ma critique mais le master utilisé n'est pas le même que celui de Mill Creek, entre autres. C'est pas très joli au démarrage, avec quelques griffures et poussières et un gestion assez curieuse des noirs... le Mill Creek est nettement meilleur, même si le débit est moindre à l'arrivée.

S'est triste parce qu’ont jurerais que soit lorsque les éditeurs dégraine plus ou moins fortement la copie pour faire disparaitre les défauts pellicules. Ces quelques rares point blancs et autres têtes d'épingles qui reste, s'est pas la bonne méthode. Alors qu'ici il n'en est rien, sur cette copie utilisé par Rimini le grain et bien heureusement présente, il n'y a pas eux de lissage intempestif. Et bien il aura encore et toujours des personnes pour râler contre ces éditeurs qui essaye de bien faire leurs travail.
Comme sa peut être le cas ici ou sur d'autres titres de Rimini (Les Vicking). Pour moi les seul vrai défauts de ce BR évident et la différence de traitement entre un contraste plus lumineux que sur la copie de Mill Creek, se qui joue sur les couleurs des deux BR. Comme sur beaucoup de copie HD par le passé, ils sont trop tiré vers le magenta, un peut comme sur la première édition de Jack Burton du coup la couleurs de peau ainsi que tout le reste vire légèrement au rose. Mais après faut savoir se qu'ont veut une copie plus sombre comme sur le Mill Creek, ou une copie qui ma l'air plus clair ou on a l'impression d'avoir plus de détail sur certain plan ?

Certes encore une fois s'est pas une édition qui se peut se hisser à la hauteur de celle dispo en import. Mais honnêtement je pense pas qu'ont verra de si tôt un version HD de se calibre pour un film pareil du moins en France. Ont peut remercier Rimini d'avoir la bonne idée de nous le sortir, autre frein supplémentaire de se disque est son prix, MadXav risque de ragé, car le digipack semble presque aussi léger que celui utilisé par ESC pour son Exorciste III, avec beaucoup moins de bonus

[Superwonderscope]

Et voici la critique du Blu Ray français sur le site:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10756

[Heinrich]

Le master vient de Sony ? je vois comme un effet cire sur tes captures.

Le Powerhouse uk était déja un bon upgrade sur le Mill Creek us, mais là.. pour une bonne copie avec vf on repassera. je voulais le doc depuis un moment donc achat prévu lors d'une prochaine promo.

J'ai vu le doc de Waddell/d'Amato sur le bd Buio Omega 88 films, assez sympa, montage, intervenants etc

et celui sur Lenzi/Eyeball me fait de l'oeil..