Première Année - Thomas Lilti (2018)

[Superwonderscope]

Antoine (Vincent Lacoste) recommence sa 1e Anne de médecine pour la 3e fois. Il se lie d’amitie Avec un nouveau venu, Benjamin (William Lebghil), qui ne sait pas très bien pourquoi il a atterri en fac de médecine. Leurs liens vont se distendre lorsqu’Antoine comprend que Benjamin semble meilleur que lui.

Plongée assez intéressante au cœur du système de la fac de médecine française. Sur les mécanismes du fonctionnement, le travail acharné des étudiants, et les rivalités naissantes du fait du numerus clausus.

Maintenant, ça reste assez démonstratif ici. Vincent Lacoste n’est pas très crédible en étudiant borderline quinpete un câble. Lebghil s’en tire pas trop mal d’un rôle assez ingrat au final, d’un fils de chirurgien qui doit suivre la voie familiale et qui (évidemment) possède des facilités intellectuelles. Versus le fils de prolo qui doit bosser bosser bosser pour y arriver (ou pas). L’opposition est assez éléphantesque. Une opposition de classe de la légèreté d’un litre de plomb. Un’peu A l’image du récit.

Certaines scènes quasi documentaires fonctionnent bien. D’autres, hyper superficielles et plaquées, tombent à la rue - comme celle de la démonstration d’en la circulation du sang dans le cœur dans la cour intérieure d’un immeuble. Ahurissant.

On reste au niveau d’un téléfilm qui louche vers du cinéma, sans vraiment réussir à sortir de son preneur de champ/contre champ et de péripéties prévues d’avance.

Que le film ait pu faire plus d’un million d’entrees Me dépasse complètement.

[Lord Taki]

Fin de la trilogie du monde médicale vu par Lilti?

Intéressant dans la description de cet enseignement qui m'a toujours semblé être d'un autre temps, encore plus aujourd'hui.
J'aime bien Lacoste, du coup je ne l'ai pas trouvé faux dans l'incarnation de son personnage. Bonne alchimie même avec Lebghil.

Par contre je ne retrouve pas la dimension cinéma comme c'était le cas pour Hippocrate ou Médecin de campagne.