Avec HtSaMD, Wyler re-fait equipe avec (devant la camera) Audrey Hepburn qu'il a deja dirige dans Roman Holiday (1953).Charles Bonnet possède une impressionnante collection d'art, dont il vend parfois quelques pièces à d'autres amateurs. Seul problème, les œuvres sont en fait d'ingénieuses imitations. Par défi et orgueil, il accepte de prêter une somptueuse statuette à un musée : la Vénus de Cellini. Ce qu'il ignore, c'est que la fameuse statuette va faire l'objet d'une expertise. Sa fille, inquiète, décide de régler l'affaire à l'aide d'un séduisant inconnu qui vient d'essayer de voler l'un de leurs tableaux.
HtsaMD suit une recette aux ingredients soigneusement choisis et adaptes/permutes en consequence: un professionel de la haute-voltige, une ingenue, un magot, un pourquoi-du-comment assez rigolo, une romance (optionnelle) et une mission (apparemment) impossible.
L'on pense ainsi a To catch a Thief (1955), Topkapi (1964), The Italian Job (1969) ou encore The hot Rock (1972).
Dans le lot et vu l'epoque ou la romance, l'on pense surtout a (resp.) Topkapi ou To catch a Thief, ces deux films cependant placent soit HtsaM en retard d'une decennie, soit en avance d'une poignee d'annees, donc: formulaique ou produit de son epoque.

A l'arrivee bibi, plutot bon client de tous les films pre-cites, a trouve le tout assez leger, un peu trop en fait.
Hepburn est mimi, mais nous fait son numero (habituel) d'ingenue. O'Toole se la joue "british", donc un chouillat crispant

Ajoutons aussi que l'idee de faire braquer le musee a partir
Spoiler : :
En fait, hasard du calendrier, bibi a re-vu To catch a Thief il n'y a pas 2 mois et ce dernier passe mieux le cap, meme si le film de Wyler ne demerite pas vraiment au final ou ne presente de "scories" vraiment marquantes.
En fait, c'est un peu ca son probleme, il n'est pas vraiment vraiment marquant dans un sens ou l'autre. Un "divertissement", gentil, qui n'ennuie pas, mais n'emballe pas plus que ca. Un film qui aurait merite un petit grain de folie devant la camera, d'inventivite derriere, ou un scenario/rythme un peu plus entrainant.
Un film bien rode (meme si un peu trop en fait), sympatoche et ideal pour les samedi-soirs "classiques" en famille. Un film pour "detendre l'atmosphere" en somme.
How to steal a Million Dollars: 3.75 / 5 (a revoir, de temps a autre)