Ouais, très sympa ce thriller paranoïaque anglais, découvert il y a peu dans son intégralité (j'avais déjà vu la dernière demi-heure il y a des années sur chaine anglaise ou irlandaise).
La photo possède une classe incroyable, la musique de Johnny Harris assure royalement dans le registre pop groovy et la mise en scène de Richard C. Sarafian instaure suspense, mystère, angoisse (cf. la bien stressante séquence dans laquelle Hemmings inspecte son appartement à la recherche d’un intrus) et même malaise (la scène du mariage) d’une main de maître, avec l’assurance et l’œil sur le petit détail qui fait mouche dignes des plus grands dans ce domaine. On flirte également avec l’irréprochable du côté de l’interprétation, David Hemmings dans le rôle de l’enquêteur/victime conférant à son personnage toute la fragilité requise pour impliquer le spectateur et le faire douter de la véracité des faits qu’on lui expose.
Seul problème – de taille – de ce
Fragment of fear : sa conclusion.
Extrêmement séduisant mais inabouti,
Fragment of fear est à rapprocher du supérieur
The Next man, avec Sean Connery, dans l’œuvre de Richard C. Sarafian.