Les séances 1Kult (Cinéma Les 7 Batignolles - Paris)

[1kult]

Hello !

Pardon pour l'autopromo, mais on a lancé un rendez-vous mensuel le mois dernier (carte blanche Chaos Reign, avec Schizophrenia), et j'espère que ça pourra en intéreser certains ici... La séance #2 est en approche, et on laisse quartier libre à Bertrand Mandico.

Séance 1Kult #2 : 12 mars 2019
Carte blanche à Bertrand Mandico

L'un des plus passionnants cinéastes français (Les Garçons sauvages, Notre dame des rêves, Ultra pulpe), grand cinéphile et esthète du bizarre et de l'étrange, nous fait l'honneur de nous présenter l'un des trésors enfouis du cinéma bis transalpin : The Slave (Scacco alla regina, 1969).

Silvia, pour tuer son ennui et assouvir ses désirs de soumission, décide de travailler incognito pour Margaret, célèbre actrice qui fait régner la terreur chez ses soubrettes…

Adaptée d'un roman tout aussi sulfureux, superbement mise en musique par Piero Piccioni, The Slave est une oeuvre délicieusement envoûtante qui nous plonge dans un monde emprunt de sado-masochisme stylisé et merveilleux qui ne ressemble à rien d’autre. Derrière la caméra, le prolifique et pourtant tristement snobé de la mémoire du cinéma Pasquale Festa Campanile (La Proie de l'autostop) nous offre un spectacle troublant et délirant, réalisé en 1969 mais inédit chez nous. Une redécouverte !

The Slave (Scacco alla regina) de Pasquale Festa Campanile
1969 - Italie
1h39
Interdit aux moins de 12 ans

TARIF : 6,50 €
Carte CinéPass Pathé acceptée
Réservations : https://urlz.fr/90aT
Page event : https://www.facebook.com/events/334378853868772/

[savoy1]

Aujourd'hui, lendemain de cette édition, merci beaucoup pour cette projection. Dans un cadre et une ambiance sympa, cosy et modestes. Merci également pour les quelques échanges en fin de séance. Nous aurions évidemment voulu en savoir plus sur cette œuvre ô combien érotico-pop, mais nous étions bien entre spectateurs, passionnés ou amateurs, qui venions de découvrir un invisible. Et pas venus assister à une séance professorale ou didactique. Donc, c'est aussi très bien comme ça. Pour info, c'était moi le commentaire sur le montage et les décors ...

Ensuite,

Pardon pour l'autopromo, mais [...] j'espère que ça pourra en intéresser certains ici...

... Oui, rassurez-vous, et s'il n'y en a qu'1, je serai celui-là
Et en tant que modeste collaborateur à la modération de notre forum, je vous accorde sans problème le droit à l'information. Si on attend systématiquement quelqu'un d'extérieur à une projection ou un festival pour nous informer d'un évènement, on loupe obligatoirement des trucs. Pour ma part, étant peu fan des réseaux sociaux (c'est peu de le dire !), la rubrique de notre forum me semble trouver tout à fait là sa raison de continuer d'être. Et si mes collègues du site ne sont pas d'accord, qu'ils me jettent la pierre, nous recadrent en n'en voulant qu'à ma personne.

Merci encore, à très bientôt.

[1kult]

Ah merci pour ton retour ! Oui c'était bien cet opus 2 !

La semaine dernière on a fait la #3 avec Cattet-Forzani, et ils avaient choisi La Prisonnière de Clouzot, ainsi que en avant-programme un court-métrage de Jérôme de Missolz, Furie Rock, épique à retrouver mais content de cette projection.

Du coup le mets les infos pour la prochaine séance :



La page facebook de l'évènement avec toutes les infos : https://www.facebook.com/events/674616689624132/
Le lien de réservation des places : https://urlz.fr/9rtd

Le détail :

Séance 1Kult #4 : 7 mai 2019 – 20H00
Carte blanche à Fabrice du Welz

Dès Calvaire, son premier long-métrage, Fabrice du Welz s’est imposé comme l’un des cinéastes les plus passionnants et vénéneux de sa génération. Depuis, il n’a cessé avec le mystique Vinyan ou l’écorché Alleluia de confirmer tous les espoirs mis en lui. Alors que sa trilogie des Ardennes est sur le point de se conclure avec Adoration (qu’on imagine très bien venir remuer les festivaliers de la Croisette dans quelques semaines), il viendra nous présenter cette carte blanche qu’il nous fait l’honneur d’accepter.

André Chatelin, un restaurateur réputé des Halles de Paris, s'est pris d'affection pour le jeune Gérard. Un jour, Chatelin voit débarquer Catherine, la fille d'une ex-épouse apparemment décédée. Gérard tombe rapidement sous le charme de Catherine, alors que celle-ci lui confie ses sentiments pour Chatelin. Ce n'est que le début du projet machiavélique de la jeune femme…

Derrière ce titre tout droit sorti des Illuminations d'Arthur Rimbaud, l’immense et sous-estimé Julien Duvivier (La Belle équipe, Panique) nous offre l’un de ses films les plus sombres. Devant la caméra, Jean Gabin abandonne les bons mots de Audiard ou Jeanson pour une composition remarquable, face à la troublante Danièle Delorme. Restauré en 2016, ce diamant noir brillera de mille feux le temps de cette séance exceptionnelle.

Voici le temps des assassins de Julien Duvivier
1956 - France
1h53
Tout public

TARIF : 6,50 €
Carte CinéPass Pathé acceptée
Réservation : https://urlz.fr/9rtd

Au plaisir d'y croiser du forumeur !

[savoy1]

Content d'avoir découvert La prisonnière, passée sous mes radars de détection de perversion/domination/soumission cinémato-cérébrales. Un beau diptyque que celui composé par The slave et ce film.
Un bémol : que B. Forzani n'ait pu rester pour la projection et échanger avec nous ensuite, comme l'avait fait B. Mandico. Discussion qui n'a de toute façon pu être effective, vue l'absence de micro pour démarrer. Nous étions dans un état de flottement une fois la salle rallumée, et bien qu'aucun spectateur ne s'était levé, j'ai eu l'impression que nous étions intimidé. De plus, c'est sûr, nous n'étions pas beaucoup. Donc la prochaine fois, insistons / incitons à la discussion...

Et voici mon inquiétude qui pointe, poussée par ma tendance chronique au pessimisme, balayant le plaisir de la découverte une fois rentré chez moi : quand je dis "nous n'étions pas beaucoup", bel euphémisme puisque nous étions sauf erreur moins d'une dizaine. Déjà une perte de vitesse du ciné-club 1Kult ? Ou lent démarrage de l'attention portée aux nouveaux 7 Batignolles ? Il est vrai que depuis les quelques fois où je m'y rends, uniquement pour des projos exceptionnelles, l'impression de naviguer dans un bateau fantôme est de plus en plus persistante. Ne serait-ce que la projection de dimanche soir, dans le cadre de la reprise du Festival du Polar de Beaune : 6 spectateurs.
Définitif manque d'intérêt et de curiosité ? souci pour se rendre disponible ?

En tout cas, je pense qu'avec du Duvivier des 50's pour la prochaine, vous ne jouez pas la facilité. C'est tout à votre honneur, mais ça risque de brouiller un peu plus les pistes quant à la signature de 1Kult. Voilà, ce n'est qu'un humble avis, qui ne demande qu'à être contrarié. Je veux continuer à (re)découvrir du cinoche pop(ulaire) sur grand écran. So long ...

[majorsenta]

Ah merci pour ton retour ! Oui c'était bien cet opus 2 !

Un acteur 1kultien est mort aujourd'hui .
Ton copain C comme la lune...
Les mois d'avril sont vraiment meurtriers.
Vous devriez le passer.

[1kult]

Marrant que tu dises ça : je suis depuis 6 mois à la poursuite de Calmos. Il a été restauré par Canal, j'ai eu confirmation. J'ai envoyé 6-8 mails, mais canal ne semble pas vouloir faire tourner leurs restaurations (façon polie de dire qu'ils ne le sont pas tellement).

On ne passe pas de 35 mm aux 7 Batignolles, donc on est limité par les restaus déjà existantes.

[Superfly]

Et par Tamasa qui je crois s'occupe des salles ?

[1kult]

Ca y est j'ai réussi !!! Copie neuve donc.



Le lien de réservation : https://urlz.fr/9VkI

Séance 1Kult #5 : 18 juin 2019 – 20H00
Séance spéciale Gonzaï

Lancé en janvier 2013 en toute indépendance, le magazine Gonzaï est l’un des premiers titres français à avoir pris le train du “direct to fans” pour affirmer sa différence. Après trois ans à s’imposer sur un réseau de distribution indépendant (disquaires, librairies) et plus de 100 000 € d’abonnements, le titre est parti en février 2016 à la conquête du kiosque en restant fidèle à ses valeurs : n’avoir de rendre de comptes qu’à ses lecteurs. (Notre revue de presse.) Et quelques jours avant le lancement d’un nouvel opus de la meilleure revue du monde, ils nous feront l’honneur de venir nous parler de Calmos de Bertrand Blier.

Agacés par la gente féminine, un gynécologue et un maquereau décident de prendre la poudre d’escampette, partent au vert se ressourcer et profiter de plaisirs simples : manger, boire, se reposer. Mais quand reviennent les femmes, nos deux héros vont prendre la tête de la Résistance…

Tout juste auréolé du succès critique et public des Valseuses, Bertrand Blier nous offre l’une des plus extraordinaires provocations cinématographiques, une gauloiserie faussement anti-MLF qui en agaça plus d’une à sa sortie. Pourtant, en plus d’offrir à Rochefort et Marielle des rôles en or, il signe une œuvre folle et l’un des films les plus drôles du cinéma hexagonal, à redécouvrir d’urgence, que nous vous proposons pour la première fois dans sa copie restaurée.

Calmos de Bertrand Blier
1976 - France
1h47
Film interdit aux moins de 16 ans

TARIF : 6,50 €
Carte CinéPass Pathé acceptée
Réservations : https://urlz.fr/9VkI

https://www.facebook.com/events/633646913776533/