Muere, Monstruo, Muere (VF : Meurs, Monstre, Meurs) - Alejandro Fadel (2018)

[Superwonderscope]

Le film vient d'être sélectionné pour la section un certain regard à cannes 2018, et il s'annonce comme attendu, visiblement.

Le réalisateur argentin annonce que son film sera " un film d'auteur, mais avec de monstrueux et sanguinolents assassinats ainsi que des effets spéciaux". Classé en tous cas comme film d'horreur par certains.
Il s'agit du nouveau film du réalisateur de Los Salvajes, sorti en 2013 chez nous.

Le sujet portera sur la peur des autres et la nécessité que chacun trouve un monstre à qui faire endosser la faute.

[Superwonderscope]

OH PUNAISE
Totalement WTF
J’y reviens plus longuement plus tard mais pas pour tous les goûts, avec un monstre -bite géante pleines de crocs. Des décapitations mais un traitement d’une lenteur parfois suppliciée.
Ça sort en salles mais ça ne marchera jamais.

[Superwonderscope]

La critique du film vient de paraitre sur le site:

https://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10499

[arioch]

Vu hier soir et j'ai trouvé ça tout nul !

Déjà, le monstre a bite géante, on l'avait déjà vu, et ce n'était pas pour le meilleur, dans DYING GOD de Fabrice Lambot. Cette curieuse production française s'intéressait déjà à la légende du Kurupi issu du folklore sud-américain, film qui avait été tourné en Argentine, si je me souviens bien.

MEURS MONSTRE MEURS reprend donc cette figure d'une créature ultra sexuée pour nous proposer un film de branlette intellectuelle. Un film forcément puissant pour les intellos mais que l'on aura du mal à qualifier d'impuissant de toutes façons avec sa queue tentaculaire de deux mètres !

Bienvenue dans une cinéma qui se regarde filmer. Avec des personnages qui parlent pour ne pas dire grand chose. De séquences gratuites difficile à raccrocher au wagon de l'intrigue. L'intrigue, d'ailleurs, elle est minimaliste. On suit un flic confronté à des meurtres de femmes décapitées. L'enquête ? Réduite à son minimum, à la limite de l'inexistant. Les séquences s'enchaînent sans véritable logique. On a un suspect, il s'évade, on le rattrape comme par magie, sans trop comprendre comment on le retrouve... Le tout filmé sans viagra, c'est long, c'est mou, on s'emmerde !

Que vient foutre un tel film à Cannes ? On ne sait pas trop. Parce qu'après tout, il n'y a rien de neuf en dehors du fait que c'est produit par des tas de gens qui considèrent que le cinéma doit être de l'Art. Parce qu'en réalité, des passages du film font penser à Carpenter. Une long passage ramène le souvenir de THE THING avec ses personnages perdus dans l'immensité des Andes, seul, à la merci d'un danger indéfini, qui semble s'incarner en chacun d'eux. Curieux car je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un John Carpenter en sélection officielle à Cannes, pas plus qu'un Wes Craven ou un Dario Argento. Peut être que le cinéma des élites a besoin de s'encanailler, ce qu'il fait en réalité depuis plusieurs années déjà. On veut bien de l'horreur et que ce soit avec des images crues mais, surtout, il faut que ce soit de l'Art et donc pas le tout venant d'un cinéma commercial. C'est ça que je vois dans MEURS MONSTRE MEURS. Car je n'y vois rien d'autre !

Alors, en réalité, vue qu'on se fait chier pendant la durée du métrage qui semble aussi long que l'appendice de son monstre, ça parle de quoi MEURS MONSTRE MEURS ? Au départ, on pense qu'on va suivre un film intrigant. Mais pas du tout... Pour comprendre le film, je pense (parce qu'en fait, j'en sais rien) qu'on peut y voir un symbolique sexuelle forte où les femmes sont les victimes et les hommes victimes de leur nature profonde de prédateur. Après tout, les personnes masculins ont tous l'air d'être touchés par la créature. Est_ce à dire que tous les hommes sont obsédées par leur relation amoureuse, et la dualité du sexe qui l'entoure presque toujours ? Bien malin sera celui analysera le bidule qui semble avoir été surtout bien improvisé dans la montagne à coup de génépi du coin !

[Manolito]

John Carpenter est récompensé à Cannes cette année (Carosse d'Or de la quinzaine) et Argento a bien été dans la sélection officielle de Cannes avec... "Dracula 3D" (séance de minuit, hors compétition, sans doute pour laisser une chance aux autres films cette année là qui aurait eu bien du mal à rivaliser avec ce chef d'oeuvre... ..)

[arioch]

Ok, j'avais loupé la sélection de DRACULA 3D qui avait toutes ses chances sur la croisette !

Je ne savais pas que Carpenter avait une récompense cette année. Bon, cela dit, "Carosse d'or", le nom sonne un peu comme un trophée de tuning.

Cela n'empêche pas que cela fait quelques années que j'ai l'impression que le cinéma auteurisant se tourne vers des sujets antinomiques et c'est souvent raté. Les réussites sont extrêmement rares. Mais je ne pige pas comment un film comme celui là peut se retrouver sur les écrans alors que d'autres films sont recalés pour finir en vidéo.

[Superwonderscope]

Ok, j'avais loupé la sélection de DRACULA 3D qui avait toutes ses chances sur la croisette !

Je ne savais pas que Carpenter avait une récompense cette année. Bon, cela dit, "Carosse d'or", le nom sonne un peu comme un trophée de tuning.

Cela n'empêche pas que cela fait quelques années que j'ai l'impression que le cinéma auteurisant se tourne vers des sujets antinomiques et c'est souvent raté. Les réussites sont extrêmement rares. Mais je ne pige pas comment un film comme celui là peut se retrouver sur les écrans alors que d'autres films sont recalés pour finir en vidéo.

les séances de Dracula 3D étaient toutes complètes, l'ayant droit ayant effectué des projections supplémentaires qui se sont révélées également toutes sold out. (pour de bonnes ou mauvaises raisons). Le film s'est vendu partout.

Pour ce film présent, il est co-produit par la société de Julie Gayet (qui avait financé Grave) et ensuite, c'est affaire de réseaux cannois...

Je ne m'étais pas trop trompé pour les résultats, il s'est ramassé à peine 4 844 entrées sur son exploitation entière.